The Flash : tous les caméos (et ceux qui manquent) expliqués

The Flash est un incroyable ratage pour DC, mais surtout un prétexte pour ramener tous les caméos possibles et imaginables. On fait le point pour ceux qui sont perdus. ATTENTION SPOILERS !!!

NOTRE CRITIQUE DE THE FLASH

Avec le multivers, les films de super-héros se sont trouvé un nouveau passe-temps favori : caser le plus de caméos et références possibles en un temps record. Ces dernières années, avec Spider-Man : No Way Home, Doctor Strange in the Multiverse of Madness ou dernièrement Spider-Man : Across the Spider-Verse, c'était plutôt du côté des produits Marvel qu'on pouvait retrouver la tendance. 

Sans doute frustré d'arriver (encore) en retard à la fête, Warner s'est rattrapé en un film, avec The Flash, qui ressemble davantage à un suicide pour DC qu'à un hommage sincère. Le film répertorie un nombre hallucinant de caméos, et, si vous êtes un peu perdus (c'est normal), pas de panique, on a fait la liste pour vous. Voici donc tous les caméos de The Flash, répartis selon leur ordre d'apparition. 

Batman et Alfred (DCEU)

Le meilleur duo du DCEU est de retour

Le premier caméo du film nous rappelle que le DCEU n'est pas encore mort, avec les retours de Ben Affleck et Jeremy Irons en Bruce Wayne et Alfred. Batfleck a d'ailleurs une belle occasion de briller dans une scène d'action explosive, qu'on aurait presque trouvé cool sans la doublure numérique atroce de l'acteur (un thème récurrent du film). C'est sans doute la dernière fois que l'on voit ces personnages à l'écran (et c'est un peu triste). 

Wonder Woman (DCEU)

MUSIQUE DE HANS ZIMMER À FOND

Miss Cameo en personne est de retour ! Après avoir souri dans Shazam ! 2, Gal Gadot reprend son rôle iconique de Wonder Woman pour... sourire dans The Flash. L'occasion d'utiliser son lasso de vérité pour une petite vanne amusante, et de repartir presque aussi vite qu'elle est arrivée. Encore un adieu bien morose pour un des piliers du DCEU. 

Iris West (DCEU)

À l'West rien de nouveau

C'était une des grandes questions qui taraudaient les fans : The Flash est-il une suite de Justice League ou de Zack Snyder's Justice League ? Le film penche pour la deuxième option, et la présence d'Iris West va dans ce sens, puisque l'actrice Kiersey Clemons, qui campait le personnage dans le Snyder Cut, est de retour. Inutile d'en attendre quoi que ce soit pour autant, l'actrice ne joue rien de plus qu'un love interest que le récit n'a absolument pas le temps de développer (peut-être pour un The Flash 2 ??). Un énième beau gâchis made in DCEU, qui confirme un peu plus le chaos de cet univers (dé)connecté. 

Thomas Curry (Univers Flaspoint)

This is not the clone you're looking for

Après avoir remonté le temps et bouleversé les évènements du DCEU, Barry Allen se retrouve dans une dimension alternative (qu'on appellera Flashpoint) et se met en quête de la Justice League. L'occasion de revoir Temuera Morrison dans la peau de Thomas Curry, le père d'Aquaman (vu dans... Aquaman). Mais dans ce monde distordu, le seul Arthur Curry présent est un chien, et point d'Homme-poisson à l'horizon. La croisière s'amuse bien. 

Batman (Univers Flaspoint)

Old Man Batman

Au cas où vous viviez dans une grotte ces six derniers mois, Michael Keaton fait son grand retour en Batman dans The Flash, prenant la place de Ben Affleck dans la dimension Flashpoint. L'acteur n'avait plus tenu son rôle culte depuis Batman, le défi en 1992, et s'il fait preuve d'un je-m'en-foutisme à toute épreuve, son Chevalier Noir s'offre au moins un moment de bravoure (numérique) en se débarrassant efficacement de quelques soldats russes. On aurait quand même préféré qu'il reste bien au chaud dans son univers, surtout vu le destin qui lui est réservé. 

Supergirl (Univers Flaspoint)

Woman of Steel

Henry Cavill n'est pas là (on y reviendra), mais il fallait bien une super-personne pour combler le vide. Résultat, Sasha Calle incarne Kara Zor-El, la cousine de Superman qui sert de gros bras à l'équipe de Flash contre Zod. Le problème, c'est que le scénario déjà bien boursouflé du film ne prend pas vraiment la peine de lui donner un arc satisfaisant, qui se résume à cinq pauvres répliques pour justifier ses actions (humains méchants, mais kryptoniens plus méchants, donc humains gentils). On avait hâte de voir cette réinvention du personnage, et on reste (ENCORE) sur notre faim.

Général Zod et ses sbires (Univers Flashpoint)

Se raccrocher au doux souvenir de Man of Steel

Quand Barry change les évènements de son univers, il se retrouve dans une Terre alternative en... 2013. Et pour ceux qui ont réussi à suivre, c'est l'année durant laquelle se déroule Man of Steel, premier film du DCEU (oui, c'était il y a 10 ans).

Le terrible Général Zod est de retour, accompagné de ses deux puissants acolytes kryptoniens, mais il est temps d'oublier l'antagoniste tragique de Zack Snyder, car il ne sert ici que de ressort scénaristique générique. Michael Shannon avait critiqué son retour, et, honnêtement, on comprend pourquoi. Une nouvelle idée que The Flash n'exploite pas, n'utilise pas intelligemment, ne développe pas. Et une nouvelle frustration. Décidément, ça fait beaucoup.

Flash (Multivers)

La version Arrowverse de Jay Garrick

On arrive à LA scène de Multivers du film. Celle qui amènera beaucoup de personnes vers des articles de ce genre, car The Flash nous sort le coup des bulles géantes pour placer un maximum de références. Parmi celles-ci, une version du Bolide écarlate "old school", avec un design inspiré de Jay Garrick, le premier Flash issu de l'Âge d'Or des comics. On peut apercevoir le personnage courir dans un décor en noir & blanc, et jusqu'ici, tout va bien.

Superman et Supergirl (Multivers)

Le retour dont on ne voulait pas

C'est ici que notre voyage vers la vallée de l'étrange commence, alors que The Flash choisit de faire revenir d'entre les morts Christopher Reeve dans une expérience numérique extrêmement déstabilisante (et qui ne présage rien de bon pour le futur d'Hollywood). Le comédien, décédé en 2004, est évidemment connu pour avoir interprété Superman dans quatre films entre 1978 et 1987, dont les deux cultes de Richard Donner. Il est accompagné de la Supergirl du film mal-aimé de 1984, "incarnée" par Helen Slater (toujours dans un horrible modèle 3D). Le film visait sans doute l'hommage, on est plutôt sur un beau ratage. 

Batman (Multivers)

Le meilleur Batman

Quitte à invoquer tous les pans du multivers DC apparus à l'écran, The Flash était bien obligé de faire référence au Batman d'Adam West et à sa série culte de 1966. On retrouve ainsi cette version loufoque du super-héros dans l'une des bulles représentant un univers, avec même les voix rajoutées de Julie Newmar en Catwoman et Cesar Romero en Joker. Un clin d'oeil bien moins gênant que pour Christopher Reeve, sachant qu'Adam West nous a également quitté, en 2017. 

Superman (Multivers)

Imaginez-le avec un costume de Superman

La grande majorité du public n'a pas dû comprendre pourquoi Nicolas Cage (ou plutôt une doublure numérique affreuse de Nicolas Cage, mais à ce stade on ne compte plus) s'était retrouvé en Superman dans The Flash. Heureusement, on a pris le temps de vous expliquer l'histoire derrière cet horrible caméo (qui est bien plus intéressante que le caméo lui-même). 

Batman (Multivers)

Les cauchemars

Vous avez survécu au massacre du Batman de Keaton et à l'atroce scène de Multivers totalement factice, mais vous n'êtes pas encore sains et saufs. The Flash réserve une dernière surprise, et elle est de taille, car George Clooney est désormais le Batman du DCEU, modifié une dernière fois par Barry. Pour les non-initiés (ou les chanceux), l'acteur culte a incarné le Chevalier Noir dans l'infâme Batman & Robin de 1997, version hallucinée chapeautée par Joel Schumacher.

Selon le plan initial, le film aurait sans doute dû s'achever sur la présence de Michael Keaton (qui devait reprendre son rôle dans Batgirl), mais la présence de Clooney termine d'achever les derniers restes de ce pauvre DCEU. Le message est clair : il est temps de passer à autre chose, et cet univers n'est plus le futur de DC (au secours James Gunn). 

Aquaman (Nouveau DCEU)

Aquabad

Après George Clooney, on pensait l'affaire entendue. Mais, une nouvelle fois, The Flash n'avait pas dit son dernier mot, avec une scène post-générique lunaire mettant en scène le Aquaman de Jason Momoa avec le Flash de Barry Allen. Teasing d'Aquaman 2 ? Dernière insulte aux fans du DCEU ? Ou simplement le symbole d'un film qui ne sait pas ce qu'il fait ? Sans doute les trois à la fois, et cela va dans le sens de la production cataclysmique d'un film malade, bricolé à l'arrache, et dont les caméos reflètent son énergie du désespoir. 

Les absents (Henry Cavill, Cyborg, l'Arrowverse)

Tu ne seras pas oublié...

Après toutes ces apparitions, difficile de se dire qu'il manque du monde. Et pourtant. Henry Cavill aurait bien dû faire son retour en Superman, et il aurait même tourné un caméo coupé au montage selon les informations de The Wrap. À la place, on se retrouve avec un modèle 3D immonde et la révélation que Zod a tué bébé Kal-El à la naissance. Après son vrai-faux comeback dans Black Adam, le pauvre acteur est encore sacrifié par Warner sur l'autel de son DCEU défaillant, et The Flash termine de désacraliser toutes les icônes de son univers. 

Pas de deuxième rencontre entre Grant Gustin et Ezra Miller (et on ne comprend pas)

Le personnage de Cyborg est également mentionné, mais suite aux attaques répétées de son interprète Ray Fisher à l'encontre des exécutifs de Warner Bros., qu'il accuse de racisme après la débâcle Justice League, difficile de le voir revenir. Autrement, on se demande bien où est passé l'Arrowverse, qui avait tout de même réussi à faire venir Ezra Miller dans un de ses multiples crossovers. Un petit clin d'oeil à Grant Gustin, qui incarne le héros depuis près de 10 ans et dont l'interprétation est fortement appréciée, n'aurait certainement pas été de trop.