Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon Prime en avril

La Rédaction | 15 avril 2023
La Rédaction | 15 avril 2023

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en avril ?

 

Opération Fortune : Ruse de Guerre : photoPrêt pour ma séance de binge-watch

 

DÉJÀ DISPONIBLE

 

Les Vacances de Mr. Bean

Sortie : 2007 - Durée : 1h30

 

Les vacances de Mr. Bean : Photo Rowan AtkinsonSeul face à l'Hexagone

 

Ça parle de quoi ? Mr. Bean a gagné une semaine de vacances sur la Côte d'Azur, et une caméra vidéo. Il quitte son Angleterre natale pour la France. Arrivé à Paris, il demande à un autre passager de le filmer en train de monter à bord du train pour Cannes. L'homme est en fait le réalisateur russe Emil Duchevsky, qui se rend à Cannes pour faire partie du jury du Festival du Film. Dans la confusion du départ, Duchevsky rate le train, et Mr. Bean se retrouve à bord avec Stepan, son fils de dix ans, qui ne parle pas un mot d'anglais. Pour Mr. Bean et Stepan commence alors un périple vers le sud de la France plein de surprises, de rencontres et d'aventures toutes plus délirantes les unes que les autres...

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que le génie de Rowan Atkinson se fait beaucoup trop rare sur les écrans. L’homme qui a captivé et fait mourir de rire le monde entier lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été de 2012 est un comique hors normes que l’on ne voit jamais assez, particulièrement sur grand écran. Même si on l’a revu sur Netflix aux prises avec une abeille dans Seul face à l'abeille, il est toujours bon de retrouver toute la bonhommie et le talent gesticulant de l’acteur. À l’exception des Johnny English, Rowan Atkinson s’est décidément fait beaucoup trop rare pour les zygomatiques des spectateurs à la recherche d’un type de comédie comme on en fait plus.

Capable de provoquer l’hilarité sans prononcer le moindre mot, le comique demeure l’homme d’un seul rôle, l’inénarrable Mr Bean, le Britannique maladroit et grimaçant qui a fait le bonheur d’ITV au Royaume-Uni dans la série du même nom. Héritier du cinéma muet et adepte de la chorégraphie facétieuse et gauche, le personnage culte a eu droit à deux adaptations au cinéma dans Bean en 1997 et dix ans plus tard dans Les vacances de Mr. Bean de Steve Bendelack.

Et même si les deux films sont loin de retrouver le génie sans borne et so british qui a fait le charme de la série, il n’en demeure pas moins délicieux de retrouver Rowan Atkinson dans le rôle qui a fait sa gloire. Et le voir découvrir les plages et le soleil de la Côte d’Azur sur du Charles Trenet n’a pas de prix pour les amateurs français de ce génie culte.

 

Démineurs

Sortie : 2009 - Durée : 2h11

Démineurs : photoLes séquences d'explosion au ralenti insufflent au film une étrange beauté 

 

Ça parle de quoi ? Pendant la guerre d’Irak, une équipe étatsunienne de déminage a pour mission de désamorcer les nombreux engins explosifs du secteur. Le sergent de 1re classe Will James, un homme cynique et désabusé, semble prendre des risques inconsidérés.  

Pourquoi il faut le regarder ? Démineurs a indéniablement été l’un des plus grands succès critiques en 2008, l’année de sa sortie. Le film a remporté six oscars, dont celui de meilleur film, meilleur scénario, et meilleure réalisatrice pour Kathryn Bigelow, la première femme à remporter le précieux sésame. Le scénario haletant est écrit par Mark Ball, un journaliste qui a suivi, en 2004, une équipe de démineurs en Irak. Et l’une des grandes qualités du film, c’est justement son dévouement à un naturalisme captivant.  La plupart des séquences sont en effet tournées en caméra à l'épaule, un effet qui garantit l'immersion du spectateur. 

Le film a été tourné en Jordanie, à quelques kilomètres de la frontière irakienne, et la plupart des figurants et des silhouettes sont des réfugiés irakiens. Le tournage a été en lui-même une épreuve (chaleur moyenne de 50°C, danger dû à la proximité des affrontements armés, difficulté d’acheminer les pellicules à Los Angeles...), et on sent vraiment cet investissement dans les performances des acteurs et dans les images tournées par Bigelow, grande metteuse en scène de films d’action. Les séquences d'explosion sont particulièrement frappantes, car tournées au ralenti. Bigelow et son chef opérateur Barry Ackroyd parviennent ainsi à insuffler dans ces images terribles une étrange beauté.

Notre dossier sur Kathryn Bigelow, la patronne d'Hollywood

 

Opération Fortune : Ruse de Guerre

Sortie : 2023 - Durée : 1h54

 

Opération Fortune : Ruse de Guerre : photoLe tea time entre Expendables 4 et Fast & Furious 10
 

Ça parle de quoi ? L'agent spécial Orson Fortune (Jason Statham) et son équipe recrutent l'une des plus grandes stars de cinéma pour les aider dans une mission d'infiltration lorsque la vente d'une nouvelle arme technologique mortelle menace de perturber l'ordre mondial.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Opération Fortune : Ruse de Guerre est le nouveau film de Guy Ritchie et sa cinquième collaboration avec le décolleur de mâchoires Jason Statham. Après avoir tenté l'expérience dans Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E., le réalisateur se réapproprie une nouvelle fois le film d'espionnage. Entre les membres d'une équipe d'agents secrets qui ont tous une compétence particulière, les décors fastueux et le grand méchant mégalomane, le réalisateur reprend la plupart des codes du genre pour s'amuser à les copier ou à les détourner, toujours avec la désinvolture et l'humour propres à son cinéma. 

Guy Ritchie peut aussi compter sur sa propre équipe d'élite, à commencer par sa muse, Jason Statham, qui ne fait que distribuer des coups en prenant son air de James Bond énervé. On peut aussi citer Josh Hartnett qui joue une parodie de Tom Cruise et semble beaucoup s'amuser, tout comme Hugh Grant avec son accent londonien forcé et ses costumes ridicules, et Aubrey Plaza toujours aussi génialement sarcastique. 

Notre critique de Opération Fortune

 

BIENTÔT DISPONIBLE

 

Salade Grecque – saison 1 – 14 avril

Durée : 8 épisodes de 50 minutes 

 

Salade Grecque : Photo Aliocha SchneiderLe péril grec

 

Ça parle de quoi ? Tom et Mia (les enfants de Wendy et Xavier, personnages de L'Auberge espagnole) partent vivre une nouvelle aventure à Athènes.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que Cédric Klapisch demeure une figure iconique du cinéma français. Le cinéaste qui a commencé notamment comme technicien sur Mauvais Sang de Léo Carax s’est très vite fait une place de choix dans le paysage hexagonal avec Le Péril Jeune avant d’entamer sa célèbre trilogie. Avec Romain Duris à la tête d’une superbe distribution européenne, le cinéaste a réussi à dresser le portrait tendre d’une génération. Le périple a commencé avec le désormais culte L'Auberge espagnole, énorme succès dans les salles françaises (3 millions de spectateurs) et repère générationnel d’un nouveau millénaire en plein chamboulement.

Il réitère le miracle dans le chapitre suivant de la vie d’adulte de Xavier avec Les Poupées Russes avant de boucler la boucle avec Casse-Tête Chinois, véritable chant du cygne pour le périple de Xavier et sa bande, et une fin pleine d’émotions pour le réalisateur. Avec Salade Grecque, Cédric Klapisch tourne une page générationnelle définitive pour lancer la suivante. On va retrouver les enfants de Xavier et Wendy qui à l’image de leurs parents vont découvrir les joies d’une vie d’adulte sur le départ. C’est un tout nouveau roman qui s’ouvre à nous, et avec peut-être la promesse d’un vertige nostalgique et thématique qui englobe 25 années d’histoires humaines drôles et touchantes.

 

La Fabuleuse Mme Maisel – saison 5 – 14 avril

Durée : 9 épisodes de 50 minutes 

La Fabuleuse Mrs. Maisel : Photo Rachel Brosnahan, Alex Borstein« Tits up ! »

 

Ça parle de quoi ? Dans cette cinquième et dernière saison, Midge Maisel  se rapproche davantage du succès que dans ses rêves les plus fous. Mais elle va vite déchanter en comprenant que réaliser ses rêves les plus fous ne signifie pas un succès véritable.  

Pourquoi il faut la regarder ? Pour voir comment se termine l'histoire de Midge ! C’est la fin d’une grande série, qui reste la détentrice du plus grand nombre d’Emmy Awards pour une série originale Prime Video : meilleure comédie, meilleure réalisation, meilleur scénario, meilleure actrice pour Rachel Brosnahan, et meilleure actrice secondaire pour Alex Bornstein notamment.  

Après deux premières saisons excellentes, la série créée par Amy Sherman-Palladino s’était un peu essoufflée avec des saisons 3 et 4 moins inspirées. Le charme et l’esprit des dialogues incisifs ont peu à peu laissé la place à une certaine lassitude, malgré quelques instants de bravoure, et la photographie toujours très travaillée de M. David Mullen. La relation ambiguë entre Midge et Lenny Bruce reste également l'un des grands points forts de la série ; on appréhende de voir comment la série mettra en scène la fin de cette grande figure tragique du stand-up. Espérons que cette saison 5 saura finir en beauté cette série qui nous a tant plu.  

Notre critique (positive) de la saison 4 de La Fabuleuse Mme Maisel

 

Faux-Semblants – saison 1 – 21 avril

Durée : 6 épisodes de 50 minutes

 

Dead Ringers : Photo Rachel WeiszSi les accouchements vous dégoûtent, on vous la déconseille

 

Ça parle de quoi ? Des expériences des jumelles Mantle, brillantes scientifiques à la tête d'une clinique de maternité. Des expériences douteuses aux financements douteux effectuées par des soeurs... très douteuses.

Pourquoi il faut la regarder ? Dead Ringers est probablement l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la nouvelle chair et de son apôtre, le grand David Cronenberg. Pas exactement le genre de films déclinable sur petit écran, façon Disney. Sauf que l'approche choisie par Alice Birch, également créatrice de Normal People, est bien différente de celle de Mickey.

La scénariste transforme complètement les prémisses du long-métrage, lui-même inspiré d'un roman, s'octroie les services d'une Rachel Weisz bien décidée à égaler la double performance de Jeremy Irons et actualise les enjeux thématiques du récit. Présenté comme ça, il y a de quoi avoir peur, mais cette approche ne sacrifie pas pour autant le malaise consanguin qui fait le génie de la réalisation de Cronenberg. Et ce sans pour autant empiéter sur les plates-bandes du maître. Quant au véritable sujet de ce simili-remake, on vous laisse le découvrir par vous même...

 

House of Gucci – 24 avril

Sortie : 2021 - Durée : 2h38

 

House of Gucci : photo, Jared LetoDonnez-lui une chance

 

Ça parle de quoi ? Retour sur l'assassinat de Maurizio Gucci le 27 mars 1995, petit-fils héritier de Guccio Gucci, le fondateur de la célèbre marque de luxe italienne.

Pourquoi il faut le regarder ? Le grand retour de Ridley Scott en 2021 s’est fait avec deux films, sortis à seulement quelques mois d’intervalle. Et après le brillant Le Dernier Duel, c’est par une production beaucoup plus inégale que le réalisateur s’est illustré, avec son bancal House of Gucci. Un film malade par essence, mais complètement fascinant à regarder. On s’interroge toujours sur l’aspect cynique de l’ensemble, mi-biopic mi-satire, qui lui confère une double-lecture assez passionnante. On peut ainsi choisir de se moquer du cabotinage de Jared Leto, ou de lui trouver une sorte de charme déviant hilarant.

La force du film est évidemment son casting impressionnant, avec en tête d’affiche Lady Gaga, qui brille dans son rôle de furie vengeresse. Elle éclipse d’ailleurs parfois un peu trop le talentueux Adam Driver, discret comme rarement. À leurs côtés, Al Pacino, Jeremy Irons et Salma Hayek se régalent dans des rôles taillés pour eux, ce qui rend le visionnage toujours agréable. Accident industriel ou grand film incompris, House of Gucci est une grande énigme, et il mérite de s’attarder dessus. Loin de la maestria technique et narrative du Dernier Duel, c’est un projet boursoufflé et confus, mais sa générosité peut aisément vous emporter.

Notre critique de House of Gucci

 

Citadelle – saison 1 – 28 avril

Durée : 6 épisodes de 40 à 50 minutes

 

 

Ça parle de quoi ? Avec la chute de Citadelle, les agents d'élite Mason Kane et Nadia Sinh ont vu leurs souvenirs effacés alors qu'ils s'échappaient de justesse. Ils vivent depuis sous de nouvelles identités, en ignorant leur passé.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que Citadelle est la promesse d’un bon gros divertissement, pas très malin, mais qui paraît toujours généreux. Dans la myriade de films et séries d’espionnage qui peuplent nos écrans, celle-ci se démarque par son aspect « best-of » des meilleurs tropes du genre. Perte de mémoire des protagonistes, romance endiablée, trahisons entre agences ultra-secrètes, ça ne réinvente pas la roue, mais c’est toujours rudement efficace.

Derrière la série, on retrouve les frères Russo, souvent plus inspirés dans leur qualité de producteurs que réalisateurs (ils étaient dernièrement crédités au générique du superbe Everything Everywhere All At Once). Citadelle porte les marques d’un projet estampillé Russo, avec un beau budget de production qui laisse entrevoir de grosses scènes d’action bien énervées, et un casting de prestige. Richard Madden, Priyanka Chopra et Stanley Tucci se donnent en effet la réplique dans ce thriller qui ravira les amateurs d’espionnage à l’ancienne.

 

MAIS AUSSI...

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commentaires
Euh
17/04/2023 à 15:56

"Loin de la maestria technique et narrative du Dernier Duel" aha, j'ai bien ri, merci

OMG
16/04/2023 à 19:20

Amazon Prime est bien la poubelle du DTV

R
15/04/2023 à 17:55

Merci pour la pub Emmanuel Macron