Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon en janvier

La Rédaction | 10 janvier 2023 - MAJ : 07/03/2023 11:17
La Rédaction | 10 janvier 2023 - MAJ : 07/03/2023 11:17

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en janvier ?

 

Boulevard de la mort : photo, Sydney Tamiia PoitierPrime and chill

 

Déjà disponible

Full Metal Jacket et Eyes Wide Shut

Sortie : 1987 et 1999 - Durée : 1h56 et 2h39 

 

Full Metal Jacket : Photo R. Lee Ermey«Oui, il faut voir les films de Kubrick sur Amazon !»

 

Ça parle de quoi ? Full Metal Jacket :  l’histoire d’un groupe de jeunes marines de leur formation à leur participation à l’offensive du Têt pendant la guerre du Viêt Nam. Eyes Wide Shut : brillant médecin, William mène une existence paisible aux côtés des son épouse Alice. Sa vie bascule lorsqu’elle lui avoue avoir éprouvé le désir de le tromper quelques mois plus tôt.

Pourquoi il faut les regarder ? Tout simplement, car ce sont des longs-métrages de Stanley Kubrick et que chaque œuvre du maître, même mineure, mérite au moins le coup d’œil. En effet, chaque film du cinéaste est orchestré avec la précision et l’habileté du grand joueur d’échecs qu’il a été. Surtout, le réalisateur était capable de sortir du genre abordé, pour évoquer des thématiques plus profondes, avec une élégance jamais égalée depuis.

Full Metal Jacket et Eyes Wide Shut en sont les parfaits exemples. Sous leurs allures de film de guerre déjà vu pour l’un et de drame bourgeois classique féroce pour l’autre, se dissimule chaque fois une satire glaçante d’un système et d’une société à bout de souffle. On retiendra notamment les épreuves endurées par les jeunes soldats durant leurs classes dans Full Metal Jacket ou l’ambiance castratrice qui inhibe Tom Cruise dans Eyes Wide Shut. Le cinéaste ne rate jamais une occasion de remettre l’Homme à sa place et de critiquer un monde devenu fou.

THE RIG : DANS LE BROUILLARD

Sortie : 6 janvier 2023 - Durée : 6 épisodes d'environ 50 minutes 

 

The Rig - Dans le brouillard : photoFortement inspiré du film The Rig de 2010

 

De quoi ça parle ? De l'équipage d'une plateforme pétrolière stationnée dans les eaux de la mer du Nord au large des côtes écossaises qui se prépare à revenir sur le continent, est interrompu par un brouillard mystérieux brouillant toute communication avec le rivage et le monde extérieur.

Pourquoi il faut la regarder ? Après The Terror, Prime Video semble de nouveau vouloir investir le terrain du thriller horrifique maritime avec The Rig - Dans le brouillard, dont le pitch n'est d'ailleurs pas sans rappeler The Mist, dont on parlait plus haut. La série promet ainsi d'être un huis clos oppressant qui vire à la paranoïa lorsque les membres de l'équipe se mettent à délirer et les survivants à se diviser.

Le concept est somme toute classique, voire un peu attendu, mais peut tout de même s'avérer efficace et redoutable si l'atmosphère, le casting (dont Ian Glen et Owen Teale) et le scénario sont suffisamment solides. L'environnement lui-même est un gage de tension : une plateforme pétrolière, entourée d'eaux glaciales, sur laquelle ils ne peuvent échapper à cette entité mystérieuse qui a tout l'air d'être animée (et pas des meilleures intentions). 

 

Bientôt disponible

hunters saison 2 - 13 janvier

Durée : 10 épisodes de 60 minutes

 

 

Ça parle de quoi ? Après qu'un accident a fait échouer leurs exploits en Europe, les chasseurs doivent se réunir à nouveau pour traquer le nazi le plus infâme de l'histoire : Adolf Hitler, caché en Amérique du Sud.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que, bien qu’imparfaite, la première saison était une belle petite surprise. Son air pulp n’est pas sans rappeler la filmographie de Tarantino et son identité forgée par une réalisation bien meilleure que la moyenne a aidé à digérer un scénario en demi-teinte qui n’a pas su sur quel pied danser. 

Un atout qui a largement contribué à la réussite de Hunters (si on peut parler de réussite) est son duo dynamique campé par Al Pacino et Logan Lerman, de retour pour flanquer une raclée à la racaille nazie. Et ce qui achève de se lancer dans cette saison, c’est le côté bis assumé de la proposition misant tout sur la présence du principal antagoniste de cette nouvelle salve d’épisodes : Adolf Hitler. En plus, c’est toujours supervisé par Jordan Peele à la production (et on aime Jordan Peele). Tout ça fait que l'on a un peu envie de voir ce que cette saison 2 a à proposer.

Notre critique de la saison 1 de Hunters

MAD MEN - 15 janvier

Sortie : De 2007 à 2015 - 7 saisons et 92 épisodes d'environ 50 minutes

 

Mad Men : photo, Jon HammMad Mad World

 

Ça parle de quoi ? D'une agence publicitaire dans le New York alcoolique et accro au tabac des années 60. De Don Draper, faux gendre idéal aux tendances légèrement autodestructrices. Et de tous les gens qui gravitent autour de lui.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c'est une série culte, et si vous ne l'avez toujours pas vue, il est encore temps de réparer cette honteuse faute. Lancée en 2007 sur AMC, Mad Men a immédiatement été repérée pour toutes les bonnes raisons, à commencer par une écriture de haut niveau. Car derrière les volutes de fumée, les costumes impeccables et les robes ajustées, il y a une galerie de portraits passionnants, d'une grande finesse et intelligence.

L'insondable Don Draper est au coeur de la galaxie Mad Men, mais Mad Men, c'est aussi (surtout) Peggy Olson, Roger Sterling, Betty Draper, Pete Campbell, Joan Holloway, Lane Pryce, Megan Calvet ou encore Sally Draper. Saison après saison, au fil des rires, des crises, des échecs, des mensonges et des non-dits, tout ce beau monde prend une ampleur folle. Avec eux, c'est le portrait de toute une époque et de toutes les désillusions de l'american dream (famille, succès, argent, sexe, bonheur) qui se dessine ; et toujours avec un goût revendiqué pour les silences et les vides que le public pourra combler, en espérant résoudre les mystères de ces âmes esseulées (spoiler : ça n'arrivera jamais vraiment).

 

Mad Men : photoUne image du bonheur

 

La série créée par Matthew Weiner a évidemment été portée par une armée de talents en or massif, tous à peu près inconnus à l'époque. En haut de la pyramide, il y a bien sûr Jon Hamm, formidable dans la peau du bloc Don Draper, et Elisabeth Moss, queen de Mad Men jusqu'aux derniers instants. Mais impossible de ne pas saluer le talent de January Jones, Christina Hendricks, Vincent Kartheiser, Jared Harris, Kiernan Shipka, Robert Morse et Jessica Paré, tous servis par l'écriture et la mise en scène raffinées.

Dans son écrin de velours, Mad Men s'est imposée comme l'une des plus grandes séries du début du XIXe siècle, et certainement parmi les plus grandes séries tout court. La preuve : elle est si riche qu'elle supporte à merveille un revisionnage, lequel permet de comprendre l'architecture impressionnante de cette grande oeuvre, qui s'est terminée dans une ultime pirouette malicieuse.

RESERVOIR DOGS ET BOULEVARD DE LA MORT - 15 JANVIER

Sorties : 1992 et 2007 - Durées : 1h39 et 1h53

 

Reservoir Dogs : photo, Michael Madsen, Quentin Tarantino, Harvey Keitel, Chris Penn, Edward Bunker, Tim Roth, Steve BusLe club des cinq

 

Ça parle de quoi ? D’un côté, une bande de truands prépare un casse qui tourne mal. De l’autre, un ancien cascadeur tue des femmes au volant de sa voiture. Dans les deux cas : du sang, de la vengeance et de la bonne musique

Pourquoi il faut les regarder ? La violence jouissive et parfois drôle de Tarantino, on connaît. Mais on cite moins souvent ces deux films que ses œuvres plus majestueuses comme les Kill Bill ou Inglourious Basterds. Pourtant, on trouve dans Reservoir Dogs  comme nulle part ailleurs dans sa filmographie la rigueur et la créativité des premiers films. De la flamboyance d’un Tim Roth déchiré par le dilemme à une esthétisation du sang déjà géniale, on peut se demander si Tarantino a su un jour faire mieux que son premier film.

Il réitère néanmoins l’expérience de film modeste avec Boulevard de la mort, frère Grindhouse de Planète terreur, le temps de retrouver cette fraîcheur d’un défouloir de jeune cinéaste. Si la narration peut déconcerter, le spectacle donne la part belle à un casting féminin décoiffant : Rose McGowan, Rosario Dawson, Mary Elizabeth Winstead... Et la cascadeuse Zoë Bell, doublure d’Uma Thurman dans les Kill Bill, qui occupe pour une fois l’avant-scène face à la charismatique mâchoire de Kurt Russell.

THE MIST – 15 JANVIER 

Sortie : 2008 - Durée : 2h

 

The Mist : photo, Marcia Gay Harden "C'est lui qui a pris le dernier sac de farine"

 

De quoi ça parle ? Tandis qu'une brume étrange se répand dans une petite ville du Maine, un père et son fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d'autres habitants apeurés. Tout ce (presque) beau monde s'aperçoit ensuite que des monstres se cachent à l'extérieur, mais aussi que les esprits s'échauffent tout aussi dangereusement à l'intérieur.

Pourquoi il faut le (re)regarder ? Parce que The Mist fait partie des meilleurs films adaptés d'un récit de Stephen King, et ce n'est d'ailleurs pas un hasard de retrouver le cinéaste Frank Darabont à la réalisation après La Ligne verte et  Les Évadés (deux autres géniales adaptations de l'auteur américain). 

Le film restitue toute la paranoïa et la panique qui menacent le groupe de survivants; en laissant le brouillard et les créatures qu'il abrite dans l'ombre, celles-ci ne rivalisant pas avec la cruauté et la folie de Marcia Gay Harden dans le rôle d'une fanatique religieuse qui a viré en gourou sanguinaire. Mais le parti-pris qui fait toute la singularité du film est le choix de modifier la fin, qui devient une des conclusions les plus tragiquement ironiques, sadiques et nihilistes du genre (on n’en dira pas plus, mais accrochez-vous). 

DUNE - 15 JANVIER

Sortie : 1985 - 2h20

 

Dune : Photo Kyle MacLachlanLe dormeur doit se réveiller

 

Ça parle de quoi ?  En l’an 10191, plusieurs grandes maisons nobles de la galaxie, dont les Harkonnens et les Atréides, s’affrontent pour le contrôle de Dune, une planète inhospitalière qui regorge de l’Épice, substance indispensable pour le voyage interstellaire. Paul, héritier de la maison des Atréides, va bientôt bouleverser l’ordre établi.

Pourquoi il faut le regarder ? Plus de 35 ans avant Denis Villeneuve, David Lynch avait déjà adapté le célèbre roman de Frank Herbert en rassemblant un casting éclectique, de Kyle MacLachlan à Patrick Stewart. Or, si l’univers du récit original ne sied pas forcément au regard du cinéaste, ce dernier parvient à retranscrire d’une façon très personnelle le parcours du jeune Paul.

Récit initiatique et surtout onirique, Dune de David Lynch peut diviser par les prises de position singulières du réalisateur. Pourtant, certains passages du film valent vraiment le détour, à commencer par l’épreuve de la boîte. En outre, si vous aimez Sting (oui, le chanteur), vous pourrez le découvrir sous les traits de l’inquiétant Feyd-Rautha.

BLADE RUNNER 2049 - 18 JANVIER

Sortie : 2017 - 2h44

 Blade Runner 2049 : Photo Ryan Gosling« Suis-je un réplicant ? Ah je me trompe de volet »

 

Ça parle de quoi ? En 2049, K est un Blade Runner charger d’éliminer les esclaves créés par bio-ingénierie. Lorsqu’il découvre un secret inimaginable, il devient la cible de la plus grosse corporation du pays. Il part alors à la recherche de la seule personne à pouvoir l’aider dans son combat, Deckard, un ancien Blade Runner officiellement disparu. 

Pourquoi il faut le regarder ? Blade Runner de Ridley Scott est toujours considéré comme l’un des sommets incontestables du cinéma de science-fiction. Et si sa suite, Blade Runner 2049 n’a pas convaincu tout le monde, elle comporte pourtant des fulgurances dignes de son aîné. Car il est indéniable que Denis Villeneuve enivre le spectateur lorsqu’il appose à son récit une touche poétique et mélancolique.

En délaissant l’aspect film noir du premier opus pour une orientation western (dans la seconde moitié du fil), Denis Villeneuve adopte un parti-pris culotté. En outre, il est difficile de ne pas être conquis par l'élégante démarche du cinéaste lorsqu’il aborde la romance illusoire entre Ana de Armas et Ryan Gosling. Ni blockbuster trépidant ni film crépusculaire, Blade Runner 2049 est plutôt un grand film qui doute à l’image de son héros.

Notre critique de Blade Runner 2049

La Légende de Vox Machina Saison 2 - 20 janvier

Durée : 12 épisodes de 20 minutes

 

Vox Machina : photoL'agence tous risques

 

Ça parle de quoi ? D'un groupe d'aventuriers pas vraiment courageux, qui accepte des missions pour pouvoir rembourser ses dettes. Ils sont pourtant engagés par le souverain de Tal'Dorei pour éradiquer une entité maléfique sans nom qui sévit dans le royaume d'Exandria.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que La Légende de Vox Machina est un petit miracle improbable. À l'origine, ce petit phénomène a pris la forme d'une web-série, dans laquelle un groupe d'acteurs de doublage joue à Donjons & Dragons. Au-delà de l'amusement que l'on peut ressentir à travers cette proposition, son plaisir communicatif a tout de suite amené son équipe à vouloir transformer la campagne en série animée. Après de nombreux refus de studios, c'est finalement un financement participatif qui a permis à la série de voir le jour.

Et à l'instar de la web-série originelle, La Légende de Vox Machina a convaincu son nombre conséquent de fans, au point qu'Amazon en finance désormais la saison 2. Si l'animation en elle-même est assez perfectible, il est toujours aussi plaisant de replonger dans cet univers, et de suivre des acteur.ices de talent, à l'instar d'Ashley Johnson et Laura Bailey (respectivement Ellie et Abby dans The Last of Us).

VENOM: LET THERE BE CARNAGE - 20 janvier

Sortie : 2021 - Durée : 1h38

 

Venom : Let There Be Carnage : PhotoUn carnage dans tous les sens du terme

 

Ça parle de quoi ? Tom Hardy est de retour sur grand écran sous les traits de Venom, l'un des personnages les plus complexes (puisqu'écrit n'importe comment) de l'univers Marvel.

Pourquoi il faut la regarder ? On aurait préféré ne pas le conseiller, mais on sait que vous allez le regarder (et regretter ensuite), alors il faut bien trouver une raison. Venom de Ruben Fleisher s’arrêtait sur une scène post-générique qui teasait la présence de Carnage en antagoniste majeur de la suite d'Andy Serkis (ce qui aurait pu être sympa) sauf que non. À la place, Venom : Let There Be Carnage est une comédie romantique avec un échappé de l’asile qui saccage la ville en parallèle

Une fois encore, le symbiote n’est rien de plus qu’un sidekick pourri et son réceptacle est toujours une coquille vide (on parle de toi Eddie). Le scénario cumule les incohérences et repousse toujours plus le plaisir régressif qui découlerait d’un affrontement entre les deux aliens pour le servir in fine dans une des plus mauvaises séquences d’actions en CGI depuis Black Panther (rien que ça). Cet opus n’a donc rien à offrir, si ce n’est le cancer de l’oeil, Woody Harelson et Tom Hardy en totale roue libre, et laisser un spectateur effaré par la proposition. Entre potes, on peut en rire, mais tout seul...

Notre critique de Venom : Let There Be Carnage

Godzilla II : Roi des Monstres - 25 janvier

Sortie : 2019 - Durée : 2h12

 

 

Ça parle de quoi ? Les Titans (surnom american-friendly des Kaijus) ressurgissent un peu partout sur le globe. La paléobiologiste Emma dévoile un appareil pour communiquer avec eux, et des méchants bio-terroristes las de peinturlurer les musées s'en prennent à elle. En parallèle, le roi des monstres réclame son trône.

Pourquoi il faut le regarder ? Certes, cette suite au très beau Godzilla de Gareth Edwards ne joue pas dans la même cour, la faute à une mise en scène plus automatique et qui repose un peu trop sur les atmosphères pluvieuses. Certes, son scénario inepte, digne du cinéma reaganien et incapable de concilier la générosité de ses références (les monstres de l'ère Showa) et un cahier des charges hollywoodien, n'arrange pas les choses. Certes, on pouvait attendre mieux de Michael Dougherty, réalisateur du sympathique Krampus.

MAIS BORDEL Y'A GODZILLA QUI SE BASTONNE CONTRE KING GHIDORAH DANS UN BLOCKBUSTER A 200 MILLIONS DE PATATES ET IL Y A MÊME MOTHRA ET RODAN ET ILS SE MARAVENT LA TRONCHE AUSSI ET Y'A DU FEU PARTOUT ET LA MUSIQUE FAIT TWOOOOOM TWOM TWOM TWOM TWOM, TWOM ET GODZILLA DEVIENT MÊME BURNING GODZILLA COMME DANS GODZILLA VS. DESTOROYAH ET IL ENVOIE DES DÉCHARGES THERMO-NUCLEAIRES C'EST TROP BIEN.

Notre critique de Godzilla II : Roi des monstres

SHOTGUN WEDDING - 27 JANVIER

Durée : 1h41

 

 

Ça parle de quoi ? Ils avaient décidé de se marier dans un endroit exotique, mais ils n'avaient pas prévu de tomber sur des criminels enragés, qui vont les obliger à se battre et mitrailler en costume et robe de mariée.

Pourquoi ça peut se tenter ? Parce que parfois, on veut se faire du mal et/ou tenter le diable. Si vous avez aimé et/ou survécu à des choses comme Kiss & Kill (Ashton Kutcher et Katherine Heigl à Nice), Mrs & Mrs Smith (Angelina Jolie et Brad Pitt qui tuent tout le monde en étant sexy), Night & Day (Tom Cruise et Cameron Diaz avec une histoires d'espions), Crazy Night (Tina Fey et Steve Carell dans une nuit de folie), Target (Reese Witherspoon, Tom Hardy et Chris Pine dans une histoire qu'on a déjà oubliée) ou le récent Le Secret de la Cité Perdue (Sandra Bullock et Channing Tatum dans un remake "caché" d'À la poursuite du diamant vert), Shotgun Wedding est peut-être fait pour vous.

Réalisé par Jason Moore (derrière le premier Pitch Perfect), Shotgun Wedding a eu un destin un peu compliqué. Il devait sortir au cinéma, avant d'être récupéré par Amazon. Il devait se faire avec Ryan Reynolds, puis Armie Hammer, finalement gentiment écarté pour ses petites histoires de cannibalisme. Mais c'est surtout Jennifer Lopez qui représente le meilleur atout du film, l'actrice ayant plusieurs fois prouvé ses talents dans la comédie. A condition de ne pas trop espérer, c'est donc peut-être le petit plaisir même pas coupable du mois.

Aquaman - 30 janvier

Sortie : 2018 - Durée : 2h24

 

Aquaman : photo, Jason Momoa, Amber HeardLe bon goût en une image

 

Ça parle de quoi ? Un grand barbu à fourchette s'associe à la Petite Sirène pour réconcilier le monde de la terre et de la mer, et récupérer un costume jaune très moche.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que dès l'intro qui cite du Jules Verne sans sourciller, on devine qu'Aquaman n'a pas les prétentions darky dark et pompeuses des autres opus du DCEU. James Wan est un grand gamin fan de pop-culture, et il enquille avec un mauvais goût assumé un pot-pourri de référents mêlés n'importe comment. Ça peut frôler l'indigestion, mais la générosité est telle qu'on se laisse happer par ses créatures lovecraftiennes, ses plans-séquences numériques too much, et même son remix d'Africa par Pitbull (oui oui).

Dans le genre du blockbuster décomplexé qui envisage l'adaptation de comics comme du grand n'importe quoi, il faut bien admettre qu'Aquaman fait bien marrer par cette hétérogénéité qui ne s'excuse de rien. Ça ne cherche pas à se prendre au sérieux, et ça assume le côté pulp des BD à son origine, ne serait-ce qu'au vu de l'introduction de Black Manta.

Notre critique d'Aquaman

 

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commentaires
Cidjay
10/01/2023 à 17:31

Content de retrouver une nouvelle saison de Vox Machina, qui était plutôt sympa !

Flash
10/01/2023 à 17:16

Geoffrey @
Oui, je viens de lire la chronique, c’est dissuasif.
Dommage, il y avait moyen de faire quelque chose de sympathique.

sérieman
10/01/2023 à 13:23

"Mad Men l'une des plus grandes séries du début du XIXe siècle"; j’avais pas l'impression d'être aussi vieux à l'époque du visionnage...

Geoffrey Crété - Rédaction
10/01/2023 à 12:34

@Flash

On est dessus, on prépare la critique, et c'est pas bien du tout.

Flash
10/01/2023 à 12:30

Ça a l’air pas mal The Rig.
Quelqu’un pour en parler ?

Bruce
10/01/2023 à 11:25

Quasiment tout les films hindis je dirais même à 95% ne sont pas disponible en sous-titres Fr c quand même dommage pour une plateforme dont l’homme est l’un des plus riches au monde.