Les nouveautés films et séries à voir sur Disney+ en août

Parce qu'il n'y a pas que Netflix ou Amazon Prime Video dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Disney+. Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Disney+ dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois d'août ?

DÉJÀ DISPONIBLE

american crime story - saison 1 et 2

Sortie : 2016 et 2018 - Durée : 10 épisodes d'environ 42 min pour la saison 1, et 9 épisodes d'environ 42 min pour la saison 2

La Donatella Versace

Ça parle de quoi ? Cette série d'anthologie dans la veine s'intéresse chaque saison à des affaires judiciaires différentes.

Pourquoi il faut la regarder ? Après Nip/Tuck, Glee, American Horror Story ou encore Scream Queens, le roi de la TV nommé Ryan Murphy a produit American Crime Story, une série anthologique qui, comme sa grande sœur American Horror Story, change de sujet chaque saison. Ici, il n’est pas question d’histoires d’horreur, mais de faits divers qui ont déchainé la chronique.

Vous allez donc pouvoir vous plonger avec la première saison dans le procès O.J. Simpson, avec Sarah Paulson et Cuba Gooding Jr., puis vous intéresser à l’assassinat de Gianni Versace, avec Penelope Cruz et Darren Criss. Et enfin, si voulez découvrir la troisième pour vous renseigner sur l’affaire Monica Lewinsky menée par Sarah Paulson et Beanie Feldstein, il faudra en revanche vous prendre un abonnement Canal+.

Notre critique de la saison 2 d'American Crime Story

Prey

Durée : 1h39

Ça parle de quoi ? Il y a trois siècles sur le territoire des Comanches, raconte la destinée de la jeune Naru, une farouche et brillante guerrière. Élevée depuis son plus jeune âge dans l’ombre de légendaires chasseurs parcourant les Grandes Plaines, elle se fait désormais un devoir de protéger sa tribu dès qu’un danger la menace.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'à défaut d'être un grand film (n'écoutez pas la presse grand public américaine), Prey est une petite série B efficace. Pas dénuée de défauts, certes, mais efficace. Contrairement à son sinistre prédécesseur, pourtant très rigolo de l'avis de certains rédacteurs, elle n'entend pas révolutionner une mythologie qui a déjà démontré ses limites, ou pire, initier un univers étendu qui ne peut que foncer dans le mur.

Et c'est franchement rafraichissant, surtout sur une plateforme qui fait la part belle aux licences interconnectées. Est-ce le fait que le projet a été plus ou moins lancé par la Fox pendant la production compliquée de The Predator qui lui a permis de troquer les scènes post-génériques et les caméos feignants pour des plans-séquences brutaux et des références bien dosées à The Revenant et Apocalypto ? Nul ne le sait, toujours est-il que les carrières de Dan Trachtenberg et Amber Midthunder devraient largement profiter de son succès.

Notre critique de Prey

les faussaires de manhattan

Sortie : 2018 - Durée : 1h47

Pourquoi se priver ?

Ça parle de quoi ? Ancienne auteure à succès aujourd’hui sans le sou, Lee Israel se découvre par hasard un don exceptionnel : celui d’imiter à la perfection le style de grands romanciers. Avec l’aide de son ami Jack, elle monte une arnaque imparable: rédiger de fausses correspondances entre auteurs célèbres, que Jack revend à prix d’or aux collectionneurs new-yorkais. 

Pourquoi il faut le regarder ? Une fois toutes les lunes bleues, Melissa McCarthy délaisse les comédies nigaudes dans lesquelles elle adore s’enfermer pour rappeler aux spectateurs qu’elle sait, en réalité, donner corps à un personnage émouvant et multifacettes. Alors que l’actrice jongle avec une aisance déroutante entre drame et facéties, cette dernière livre avec justesse le portrait inattendu d’une artiste frustrée et à demi-asociale.

La promesse n’était pas nécessairement très emballante et pourtant, Les Faussaires de Manhattan propose un métrage plus intéressant qu’il n’y paraît. Dressé sur un New York digne d'un film de Woody Allen réussi, le récit donne la part belle à une photographie volontairement laide, laquelle sous-tend la réalité morne du quotidien de ses personnages. Inspiré d'une histoire vraie, ce quatrième métrage de la réalisatrice Marielle Heller dépeint donc avec une émotion insoupçonnée l'évolution des rapports humains au gré d'un espace urbain aussi familier qu'oppressant.

Je s'appelle groot 

Durée : 5 épisodes d'environ 4 minutes

L'arbre le plus relax de Galaxie

Ça parle de quoi ? Il est impossible de protéger la galaxie de ce bambin malicieux ! Alors, préparez-vous, car Bébé Groot arrive sur le devant de la scène avec sa propre série, explorant ses jours de gloire et les ennuis qu’il s’attire en grandissant parmi les étoiles.

Pourquoi il faut la regarder ? Comme la prochaine série sur Agatha de WandaVision, personne n’attendait Je s'appelle Groot mais Marvel et son planning gigantesque en ont décidé autrement. En attendant de découvrir le film de Noël des Gardiens de la Galaxie, Groot a eu le droit à sa propre mini-série, ou plutôt à sa compilation de courts-métrages.

Réalisés par Kirsten Lepore, qui a travaillé sur le film animé A24 Marcel the Shell with Shoes On, Je s’appelle Groot raconte en cinq épisodes plusieurs aventures menées par Baby Groot, toujours interprété vocalement par Vin Diesel. Bradley Cooper reprend également son rôle de Rocket Raccoon. Même si les courts ne révolutionnent rien, il y a baby Groot donc on regarde.

Notre critique de Je s'appelle Groot.

BIENTÔT DISPONIBLE

jojo rabbit - le 12 août 

Sortie : 2020 - Durée : 1h48

Une belle histoire d'amitié

Ça parle de quoi ? Jojo est un petit Allemand solitaire. Sa vision du monde est mise à l’épreuve quand il découvre que sa mère cache une jeune fille juive dans leur grenier. Avec la seule aide de son ami aussi grotesque qu'imaginaire, Adolf Hitler, Jojo va devoir faire face à son nationalisme aveugle.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est la proposition cinématographique la plus réussie et la plus originale de Taïka Waïtiti des dernières années. À cent lieues des films Thor (même si on y retrouve inévitablement l’humour potache de son réalisateur) et mille fois plus profond, il y a une véritable fable humaniste cachée dans Jojo Rabbit. Même si ce n’est jamais équilibré parfaitement, le grotesque du film ne vient pas ternir son sublime, et la formule fonctionne.

La personnalité de nos protagonistes, évoluant du côté totalitaire, est retransmise avec toute son ambiguïté par le prisme de l’initiation et de l’innocence : celle de Jojo. Le jeune héros hanté par le nationalisme allemand (incarné par un Hitler imaginaire) porte le film sur ses épaules, absolument touchant et brillamment interprété par le jeune Roman Griffin Davis. Une très jolie performance accompagnée de l’excellente Thomasin McKenzie et d’une très inspirée Scarlett Johanson, nommée aux Oscars pour son rôle.

Notre critique de Jojo Rabbit

she-hulk- le 17 août

Durée : 9 épisodes d'environ 30 minutes

Ça parle de quoi ? Avocate le jour, super-héroïne la nuit, la cousine de Bruce Banner, Jennifer Walters acquiert des pouvoirs semblables à ceux de Hulk.

Pourquoi il faut la regarder ? En toute honnêteté, on ne sait pas trop. Certes, Tatiana Maslany est une excellente actrice, et les performances systématiquement habitées de la comédienne nécessitent toujours que l’on s’y attarde. Néanmoins, une vague de premiers visuels absolument repoussants a amplement confirmé le doute que la nouvelle série Disney/Marvel pouvait susciter.

Puisqu’il ne s’agit toutefois pas de cracher dans la soupe avant de l’avoir goûtée, est-il possible d’imaginer que She-Hulk : Avocate réserve une bonne surprise ? Après tout, le personnage de Jennifer Walters est une héroïne passionnante, et effets numériques bâclés mis à part, cette dernière a le mérite de proposer aux aficionados de l’estampille Marvel un personnage féminin enthousiasmant. Reste à savoir désormais si les codes du sitcom adoptés par la série feront davantage rire que les VFX moches.

Night and Day - LE 19 août 

Sortie : 2010 - Durée : 1h40

Fusillade à deux

Ça parle de quoi ? Lorsque June rencontre Roy, elle croit que le destin lui sourit enfin et qu’elle a trouvé l’homme de ses rêves. Pourtant, très vite, elle le suspecte d’être un espion et le cauchemar commence.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que l’alchimie de Tom Cruise et Cameron Diaz dans cette comédie d’espionnage un peu oubliée vaut le coup. Sans être un des meilleurs films de Tom Cruise, ni même un des meilleurs James Mangold, Night and Day survit à l’échec d’un divertissement d’action ennuyeux et lourdingue grâce à sa foi en ses comédiens et sur un tempo comique entre les deux qui est réussi.

Le film compte en effet sur son duo principal qui ne lasse jamais durant une pourtant longue course-poursuite autour du monde. Une bonne dose d’autodérision et un agréable sens de l’aventure, n’épargnant pas les clichés, mais les assumant avec bonne humeur, font de Night and Day une charmante comédie romantique mâtinée de péripéties bien rythmées.

Notre critique de Night and Day

la vie aquatique 

Sortie : 2005 - Durée : 1h58

Des bretons

Ça parle de quoi ? Steve Z., le chef de l'équipe océanographique « Team Zissou », sait que l'expédition qu'il conduit est sans doute la dernière, et son plus cher désir est de graver son nom dans l'Histoire. Tandis que lui et son équipe affrontent tous les dangers, depuis une mutinerie jusqu'à une attaque de pirates en passant par un « requin jaguar » plus ou moins imaginaire, Zissou est bien forcé d'admettre que tout ne peut pas être planifié comme il l'aimerait...

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est l’été et La vie aquatique est un film qui sent l’eau de mer à 10km. Pour son quatrième long-métrage, Wes Anderson, que l’on ne présente plus, fait de nouveau appel à Bill Murray (après Rushmore et La Famille Tenenbaum) et lui donne le rôle principal, celui de l’océanographe Steve Zissou, personnage inspiré du commandant Cousteau.

Loin d’être le film du cinéaste le plus accessible, La Vie Aquatique installe pourtant ce qu’on appelle désormais le « style Wes Anderson ». Et puis il y a Owen Wilson, Willem Dafoe, Cate Blanchett, Anjelica Huston et Jeff Goldblum et ça, ça n’a pas de prix.

Notre critique de La Vie aquatique

Les gens qui n'aiment pas Wes Anderson sont-ils morts à l'intérieur ?

colombiana 

Sortie : 2011 - Durée : 1h45

Heureusement que Zoe est là

Ça parle de quoi ? 1992, Colombie. Cataleya, 9 ans, assiste au meurtre de ses parents. Échappant de justesse au massacre, elle se réfugie aux États-Unis, chez son oncle Emilio, un gangster... 15 ans plus tard, elle travaille pour lui comme tueuse à gages. 

Pourquoi il faut le regarder ? Qui n’a pas envie de s’abrutir devant un métrage d’action porté par l’hypnotisante Zoe Saldana ? Certes, Colombiana est un petit produit Besson, mais si le spectateur est prêt à faire l’impasse sur ce fâcheux détail, il aura le plaisir de découvrir un divertissement bourrin et sans ambages aussi facile à regarder qu’à oublier.

Série B relativement efficace dès lors que les attentes ne sont pas trop élevées, Colombiana profite, envers et contre tout, d’une poignée de séquences à la mise en scène réjouissante. Son actrice de tête parvient à donner corps à la base succincte qui lui a été fournie, et fait montre, une fois de plus, de ses capacités à rendre sympathique une proposition insipide.

Les 10 pires films produits par Luc Besson

heat  

Sortie : 1996 - Durée : 2h50

Le choc des titans

Ça parle de quoi ? Hanna, lieutenant de police aguerri qui ne vit que pour son métier, entreprend de traquer sans relâche Neil McCauley, malfrat de haut vol sur le point de se retirer des affaires. Quand Neil dirige un hold-up spectaculaire, qu’il espère être son dernier, un de ses complices abat les convoyeurs. Furieux, Neil décide de le liquider, mais l’homme s’enfuit.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est l’un des grands chefs-d’œuvre célébrés de Michael Mann. Trônant parmi l’une des filmographies les plus passionnantes de ces dernières décennies, Heat est une perle de suspens, de mise en scène et un affrontement au sommet entre deux légendes : Al Pacino et Robert de Niro.

Là où la confrontation entre les deux comédiens façonne tout le film et sa montée en puissance, les deux hommes offrent l’un des plus beaux duels du cinéma dans une simple séquence de face à face bien connue autour d'une table. Toute la force d’une direction d’acteur impeccable et d’une réalisation perfectionnistes fait briller Heat et le place comme un incontournable du cinéaste, aux côtés de Manhunter, Collatéral ou encore Miami Vice. 

Notre critique de Heat

Mais aussi...

Code Black, LEGO Star Wars : C'est l'été, Portraits de stars, Les Incognitos, Tolkien, La Boum 1 & 2, L'Etudiante, Je préfère qu'on reste amis, Patients, Chocolat, La French...