Love, Death & Robots saison 4 : Fincher veut rameuter James Cameron, Zack Snyder et compagnie

Avant une potentielle saison 4 de Love, Death & Robots, David Fincher aimerait bien que ses petits copains James Cameron, Ridley Scott et compagnie participent eux aussi à l'aventure Netflix.

Après une saison 1 solide et excitante, et une saison 2 beaucoup plus inégale, la série d’anthologie chapeautée, entre autres, par le grand David Fincher et son acolyte Tim Miller (Deadpool, Terminator : Dark Fate) est revenue avec une nouvelle salve d'animation et d'aventures inspirée.

Cette bonne saison 3 de Love, Death & Robots propose donc un bel échantillon, avec notamment Les rats de Mason, Dans l’obscurité des profondeurs, La nuit des petits morts-vivants, et bien sûr l'incontournable Mauvais voyage, réalisé par David Fincher lui-même. Une première pour le cinéaste, qui a sans surprise écrasé la saison (voire la série entière) avec ce récit très lovecraftien d’une lutte sans merci entre de monstrueux crustacés assassins et un équipage désemparé.

Mutinerie, trahisons, et du ventriloquisme avec un cadavre, selon le synopsis officiel

Ravi de cette nouvelle expérience, que le réalisateur a qualifiée dans un entretien accordé au New York Times de « libératrice, révélatrice, et enrichissante dans sa façon d’interagir avec le récit », David Fincher rappelle qu'il a toujours eu pour projet d’enrôler plusieurs de ses amis, et accessoirement grands noms du cinéma contemporain.

Interrogé sur les créateurs potentiels qu'il souhaiterait voir intervenir dans Love, Death & Robots, Fincher n’a pas tardé à répondre qu’il avait déjà vanté les mérites de son anthologie à ses compères Ridley Scott, James Cameron, Zack Snyder ou encore Gore Verbinski. Rien que ça.

Oui à une version animée de ce petit chef d'oeuvre

Et si cette liste non exhaustive de cinéastes à de quoi 1/ susciter une myriade de petites étoiles dans les yeux, et 2/ rappeler les origines du projet inspiré par Métal Hurlant (Fincher et Miller planchaient même sur une adaptation officielle), que les cinéphiles ne sabrent pas le champagne tout de suite. 

Si les projets que propose le catalogue distribué par Netflix sont courts (leurs durées respectives oscillant entre 10 et 21 minutes environ), leurs productions n’en sont pas moins chronophages. Le Mauvais Voyage de Fincher aura notamment mis quelques 18 mois avant de voir la couleur du montage final. Une entreprise longue et fastidieuse, difficile à intégrer aux agendas chargés des divers réalisateurs cités par le cinéaste.

Il ne reste qu'à imaginer qu'Avatar fait partie de l'anthologie Netflix

Dans le même entretien au NYT, Fincher a précisé : 

« À l’origine, le projet est né avec l'envie de le faire avec Ridley Scott, Jim Cameron, Zack Snyder et Gore Verbinski. Je suis allé voir tellement d'amis à moi pour leur demander "Hey, ça t’intéresserait de participer à quelque chose comme ça", et à chaque fois, la réponse était : "Oui !". Mais la réalité, c’est que ce projet est faisable uniquement si les gens qui le font acceptent de perdre l'argent qu'ils pourraient se faire sur autre chose.

Est-ce que l’on espère que le public accueille ce projet avec un engouement sans précédent, de sorte que les subventions qui lui sont allouées coulent de source ? Évidemment, ce serait génial. Mais en attendant, c'est difficile de convaincre le réalisateur d'Avatar et le réalisateur de Pirates des Caraïbes de tout laisser tomber pour venir jouer avec nous ». 

Des déclarations qui, si elles demeurent lucides, font tout de même naître une petite lueur d’espoir pour la saison suivante. D’ici là, les neuf courts-métrages au programme de la troisième saison sont à découvrir sans modération en intégralité sur la plateforme au N rouge.