Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon Prime en avril

La Rédaction | 8 avril 2022
La Rédaction | 8 avril 2022

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en avril ?

 

Inglourious Basterds : photo, Eli Roth, Brad Pitt"Un chef-d'oeuvre cet article"

 

DÉJÀ DISPONIBLE

Blair Witch

Sortie : 2016 - Durée : 1h29

 

Blair Witch 3 : PhotoToujours une bonne idée de partir camper dans une forêt hantée

 

Ça parle de quoi ? James et un groupe d'amis décident de s'aventurer dans la forêt de Black Hills dans le Maryland, afin d'élucider les mystères autour de la disparition en 1994 de sa sœur, que beaucoup croient liée à la légende de Blair Witch. Peu à peu, ils commencent à comprendre que la légende est bien réelle et bien plus terrifiante que ce qu'ils pouvaient imaginer...

Pourquoi il faut le regarder ? Dix-sept ans après Le Projet Blair Witch qui en 1999 a révolutionné l’horreur et initié la mode du found footage, les sorcières de Blair sont de retour pour vous jouer de vilains tours dans Blair Witch, une suite qui laisse de côté Blair Witch 2 : Le livre des ombres, le film très raté sorti dans la foulée du premier. Dans cette suite, le jeune James Donahue trouve, sur YouTube, une vidéo dans laquelle il pense reconnaître sa soeur Heather disparue des années plus tôt (dans le premier film).

Le réalisateur Adam Wingard, qui s’est récemment essayé à un tout autre genre avec Godzilla vs. Kong, prend tout ce qui a marché dans le premier et le recrache à sa sauce, faisant de cette adaptation un remake plutôt qu’une véritable suite. Mais que les fans ne s’inquiètent pas, le mystère reste intact. En effet, le réalisateur n’a pas cherché à élucider l’énigme du premier film, il a simplement ajouté une pièce au puzzle. Si le film ne brille pas par son originalité, il est toujours intéressant de voir comment, après toutes ces années, une œuvre culte a pu être digérée.

Les Nerfs à vif

Sortie : 1991 - Durée : 2h08

 

Les Nerfs à vif : photo, Robert De NiroUn psychopathe cinéphile

 

Ça parle de quoi ? Max Cady, condamné à quatorze années de prison pour viol et voie de fait sur une mineure, est à nouveau libre. Avec détermination et rigueur, il entreprend de se venger de l'avocat Sam Bowden, qu'il estime responsable de son incarcération.

Pourquoi il faut le regarder ? Oeuvre assez méconnue de la filmographie de Martin ScorseseLes Nerfs à vif est un jeu de suspense vicieux, remake du film de Jack Lee Thompson sorti en 1962. Scorsese rappelle les acteurs du premier film, Gregory Peck, Robert Mitchum et Martin Balsam, et y ajoute les fabuleux Jessica Lange et Robert De Niro, avec qui il collabore sur ce film pour la septième fois. Originellement pressenti pour réaliser le film, Steven Spielberg propose la réalisation à son ami Scorsese et restera producteur du film.

DeNiro interprète Max Cady, un tôlard accusé de viol qui, à sa sortie de prison, se lance dans une quête qui deviendra une obsession : se venger de son avocat. Il joue un criminel démoniaque ultra violent, assoiffé par la vengeance, qui fera cauchemarder les plus sensibles. Ce personnage aliéné fait basculer le drame vers le thriller. On regarde aussi pour la tension infaillible du film qui arrive à tenir en haleine le spectateur jusqu’au bout et pour la fameuse scène de la voiture (ou plutôt sous la voiture), qui en a traumatisé plus d’un.

Le BGG – Le Bon Gros Géant

Sortie : 2016 - Durée : 1h57

 

Le BGG - Le Bon Gros Géant : Le BGG - Le Bon Gros GéantUn Spielberg sous-estimé

 

Ça parle de quoi ? La jeune Sophie est enlevée de son lit par un géant, qui l'emmène sur sa terre natale. Alors qu'elle craint de se faire manger, elle se rend compte que celui qui l'accueille chez lui est finalement très gentil, surtout quand on le compare à ses dangereux congénères.

Pourquoi il faut le regarder ? Steven Spielberg qui adapte la magie de Roald Dahl, ça sonne comme une évidence. Et pourtant, Le BGG : Le Bon Gros Géant est loin d'avoir convaincu à sa sortie (même si nous l'avons défendu dans nos colonnes). Cela est sans doute dû à la manière dont l'auteur s'attelle à prendre au pied de la lettre la douce naïveté de Dahl. Là où certains n'y ont vu qu'un apparat vide, Spielberg prend l'opportunité de questionner notre rapport à notre âme d'enfant et à un imaginaire débordant par le prisme d'une mise en scène qui détourne nos repères.

Du contraste permis par la taille de ses protagonistes en passant par un étang magique qui nous transporte littéralement de l'autre côté du miroir, Spielberg s'amuse à nous rappeler que tout est une question de point de vue, et que les troubles de notre vision aident justement à façonner nos mythes. Il y a une certaine beauté à se laisser berner par nos sens, et c'est justement ce qu'entreprend le réalisateur au travers de sa caméra plus virtuose que jamais. La scène d'introduction, où chaque plan invente une idée brillante pour camoufler le BGG dans les rues de Londres, devrait suffire à calmer tout le monde.

Alors certes, il y a quelques blagues de pets un peu faciles, et une narration qui manque de souffle, mais rappelez-vous de cette règle simple : un Spielberg mineur, ça reste immense !

Texas Chainsaw 3D

Sortie : 2013  - Durée : 1h32

 

Texas chainsaw 3D : photo, Alexandra DaddarioDerrière toi, c'est affreux !

 

Ça parle de quoi ? Bonne nouvelle : Heather reçoit un héritage inattendu. Mauvaise nouvelle : elle apprend également qu'elle est la descendante d'une famille de red-necks psychopathes. Elle va donc se rendre dans ce bon vieux Texas pour découvrir sa nouvelle maison, avec sa chair à canon ses amis. Surprise (non) : un grand dadais qui roule des mécaniques l'attend sur place.

Pourquoi il faut le regarder ? Pour relativiser l'échec artistique du dernier Massacre à la tronçonneuse, logé chez la concurrence au N rouge. Difficile en effet d'élire le pire opus de cette saga en dents... de scie. Si l'épisode 4 est sauvé par son dernier quart d'heure en mode nanar conspi, les films les plus récents ont de gros arguments eux aussi. Entre l'opportunisme réactionnaire outrancier de 2022 et la bêtise racoleuse de 2013, notre coeur balance.

Mais il faut reconnaître à Texas Chainsaw 3D une certaine consistance dans la stupidité, qui en fait tout de même l'un des slashers les plus absurdes des années 2010. Outre le traitement de son héroïne, incarnée par la pauvre Alexandra Daddario, qui déboutonne un peu plus sa chemise dans chaque scène, rien n'a de sens, surtout quand le film essaie piteusement de se rattacher aux thématiques familiales de l'original. Il faut le voir pour le croire.

Lazarus Effect

Sortie : 2015 - Durée : 1h23

 

Lazarus Effect : photo, Olivia Wilde Ah là, clairement, ça n'a pas l'air d'aller

 

Ça parle de quoi ? Une équipe de chercheurs universitaires découvre un sérum qui aurait le potentiel de ramener les morts à la vie. Et parce que clairement, aucun d’entre eux ne prend trente secondes pour se demander s’il s’agit ou non d’une bonne idée, ils sont loin d’imaginer ce que leurs expériences vont déclencher.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu’un thriller médical à l’esthétique calibrée servi par un sujet attractif (l’éternel mystère de la vie après la mort) présente une mise en bouche ensorcelante. Porté par Olivia Wilde, ce métrage somme toute assez court (83 minutes seulement) va droit au but pour mieux préserver son suspense. Lazarus Effect est-il le film d’horreur du siècle ? Non. Est-ce qu’il se laisse regarder un vendredi soir à demi caché sous un plaid tout doux ? Absolument.

Si Lazarus Effect ne réinvente pas non plus les codes de l’horreur, il s’agit tout de même d’un thriller à l’angoisse modeste et au concept intrigant qui n’est pas sans rappeler un étrange hybride entre L’Expérience Interdite (Joel Schumacher, 1990) et Lucy (Luc Besson, 2014). Mû d’une volonté de porter un discours sur la morale et l’éthique scientifique, ce film à l’angoisse modérée ravira ceux qui ont trop peur de regarder Hérédité, mais qui ont tout de même envie de frissonner un peu.

Dans la peau de John Malkovitch

Sortie : 1999 - Durée : 1h53

 

Dans la peau de John Malkovich : photo, John MalkovichAvoir la tête ailleurs

 

Ça parle de quoi ? Un marionnettiste découvre une porte qui mène littéralement dans la tête de la vedette de cinéma, John Malkovich.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Dans la peau de John Malkovich est le croisement d'une hallucinante galerie de purs talents au sommet de leur brio. En effet, il s'agit du premier long-métrage réalisé par Spike Jonze (Adaptation, Her) et écrit par Charlie Kaufman (Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Je veux juste en finir), avec au casting les passionnants John Cusack, Cameron Diaz et... John Malkovich.

La fine équipe est ici au service d’une comédie dramatique, où Kaufman et Jonze poussent leur humour, leur créativité, mais aussi leur potentiel évocateur à un niveau ahurissant - et ce dès leur première collaboration. Un délire jubilatoire, mais également existentiel, entre onirisme, trip sous acide constamment créatif et étude philosophique plus amère que ce que l'on aurait pensé. 

Jeepers Creepers : Le Chant du Diable

Sortie : 2002 - Durée : 1h30

 

Jeepers Creepers, le chant du diable : photo, Justin LongMathieu Jaborska attaquant Geoffrey Crété s'il dit du mal du film

 

Ça parle de quoi ? D'un frère et une soeur qui ont le malheur de croiser la route du Creeper, une créature cauchemardesque qui a besoin de bouffer de l'humain pour survivre. Et à cause de leur curiosité, ils vont devenir la cible du monstre.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est un petit classique chéri par tous les amateurs de séries B, toujours en quête d'un nouveau monstre susceptible de mériter sa place dans le grand freak show du genre. Écrit et réalisé par Victor Salva, Jeepers Creepers recycle tous les poncifs du petit film d'horreur fauché, avec ses deux héros caractérisés en cinq minutes, ses seconds rôles inévitables (de la vieille voisine allumée à la voyante qui déroule le scénario, en passant par les flics), et sa joyeuse cruauté.

Jeeper Creepers étonne surtout par ce choix de balayer la sobriété des débuts (une route déserte, une cave sinistre, et une tension construite sur l'attente et l'absence du Creeper), pour laisser place au grand-guignol. D'une scène horrifico-comique où les héros essaient d'écraser le monstre plusieurs fois, à un climax où la tronche de cake révèle un lien inattendu avec Predator, Jeeper Creepers joue la carte de l'horreur old school jusqu'à l'extrême. Et remporte la mise grâce à la créature elle-même, fascinant mix entre un monstre de X-Files et un épouvantail des enfers.

Sans surprise, Jeeper Creepers a donné une petite saga, plus ou moins recommandable.

Une Vie entre deux Océans

Sortie : 2016 - Durée : 2h13

 

Une vie entre deux océans : Photo Michael Fassbender, Alicia VikanderC'est nous ou il fait chaud là ?

 

Ça parle de quoi ? Tom Sherbourne, un ancien combattant de la Première Guerre mondiale, vit reclus avec sa femme sur une île dont il est gardien de phare. Mais le couple est malheureux de ne pas pouvoir avoir d'enfant... du moins jusqu'à ce qu'un canot s'échoue sur l'île, avec à son bord un bébé.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'avec Blue Valentine et The Place Beyond The PinesDerek Cianfrance a prouvé qu'il était un réalisateur passionnant, auscultant avec beaucoup de délicatesse les tourments de personnages esseulés. La solitude et les troubles du couple étaient déjà au coeur de ses précédents films, mais Une vie entre deux océans pousse encore plus le bouchon, épaulé par ce décor d'île qui fait aisément ressortir une forme de solitude existentielle.

Ajoutez à cela un ciel magnifique tout droit sorti d'une toile de Turner, et les performances habitées de Michael Fassbender et Alicia Vikander, et vous avez là un vrai mélodrame, assumé et revendiqué comme on n'en fait plus. C'est néanmoins la limite majeure du film, qui n'hésite pas à charger la barque pour faire fructifier la dimension tragique de son récit. Cianfrance perd la finesse de ses précédents coups de maître, mais il confirme sa grande efficacité de metteur en scène des sentiments humains. Sortez les mouchoirs ! 

LE CONTRACTEUR

Durée : 1h43

 

The Contractor : photo, Chris PineRetour en 4e lorsque l'on présentait nos exposés

 

Ça parle de quoi ? Un sergent démobilisé des forces spéciales américaines, James Harper, risque tout pour sa famille lorsqu'il rejoint une organisation contractuelle privée.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Le Contracteur est le nouveau film réalisé par Tarik Saleh (Le Caire confidentiel) et que derrière sa structure un peu simpliste et ses enjeux assez élémentaires, c'est un thriller d'action réussi et pertinent. Outre sa mise en scène brutale et son joli sens du rythme, le long-métrage évite la carte de l'actioner bourrin et neuneu en écoutant ses personnages et en s'attardant sur les dommages collatéraux humains du scénario de J.P. Davis.

Ajoutons à ça une figure du héros malmenée incarnée par Chris Pine, et une écriture qui s'amuse habilement à déboulonner son héritage du thriller américain. Quelque part entre A History of Violence et du Sam Peckinpah, Le Contracteur ne réinvente rien, mais le fait avec suffisamment de coeur et d'artisanat pour être intéressant et stimulant.

Notre critique de Le Contracteur

Bientôt disponible

simetierre – 10 avril

Sortie :  2019 - Durée : 1h41

 

Simetierre : photo, Jeté LaurenceAllo, papa bobo

 

Ça parle de quoi ? Une famille s'installe dans une belle maison dans la campagne, qui ne serait pas flippante si elle n'était pas à côté d'un étrange cimetière caché au fond des bois. Ils vont découvrir le pouvoir magique de ce lieu sacré, capable de redonner vie aux morts...

Pourquoi il faut le regarder ? Classique parmi les classiques de Stephen King, Simetierre (Pet Semetary) avait déjà été adapté à la fin des années 80, dans un film plus ou moins culte. Ce n'était qu'une question de temps avant que quelqu'un ne remette la main dessus, surtout avec l'enthousiasme autour du retour du clown Ça en 2017. Et Simetierre a connu un destin similaire à celui de Pennywise : une nouvelle adaptation carrée, mais un peu trop propre pour marquer les mémoires.

Emballé avec savoir-faire par les réalisateurs Kevin Kölsch et Dennis Widmyer, mené par le solide Jason Clarke, ce Simetierre jouit surtout d'une belle ambiance de cauchemar brumeux et bleuté, avec quelques images et idées saisissantes. Mais il y a beaucoup de raisons de rester dubitatif, principalement parce que l'étrangeté du livre et la folie de sa mythologie ont été gommées au profit du spectacle classique (la dernière ligne droite, gentiment ratée). Le résultat est donc beaucoup trop poli et gentil pour être à la hauteur du bouquin, mais suffisamment efficace et amusant pour satisfaire une petite envie.

Notre critique du Simetierre de 2019

Inglourious Basterds – 26 avril

Sortie : 2009 - Durée : 2h33

 

Inglourious Basterds : photo, Michael Fassbender, Diane KrugerLe chapitre 4, peut-être le meilleur chapitre

 

Ça parle de quoi ? 1940. La France est occupée par l'Allemagne nazie. Une jeune juive réussit à échapper à un massacre et se crée une nouvelle identité à Paris. Mais son chemin va croiser celui du colonel SS Hans Landa, d'Adolf Hitler et d'un groupe de résistants américains : les Inglourious Basterds.

Pourquoi il faut le regarder ? Avec Inglourious BasterdsQuentin Tarantino expérimente pour la première fois de sa carrière un genre qui va devenir presque la marque de fabrique de sa deuxième partie de filmographie : l'uchronie. Un moyen pour le cinéaste de s'amuser avec l'Histoire pour mieux la distordre, la parodier voire la rendre plus symbolique. C'est ce qui rend le film mené par Mélanie Laurent, Brad Pitt, Christoph Waltz ou Daniel Bruhl particulièrement passionnant, d'autant plus que Tarantino n'oublie pas d'y rendre un hommage puissant au cinéma (voire d'en faire une critique féroce).

Avec ces cinq chapitres bien distincts, le long-métrage de Tarantino subit forcément quelques baisses de régimes (notamment le chapitre 3), mais le cinéaste en profite pour multiplier les genres, les styles et les tonalités. Ainsi, dans les chapitres 1 et 4, Tarantino joue beaucoup des dialogues pour créer une situation extrêmement tendue, quand le chapitre 5 proposera à la fois un humour cartoonesque et un déluge de violence sanglant. Bref, entre le western spaghetti, le cartoon, le film de guerre et la parodie historique, c'est du Tarantino pur jus et on se régale. 

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