Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon en janvier

La Rédaction | 10 janvier 2022 - MAJ : 10/01/2022 15:55
La Rédaction | 10 janvier 2022 - MAJ : 10/01/2022 15:55

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en janvier ?

 

The Green Knight : photoAmazon sort l'artillerie lourde des exclus en janvier

 

DÉJÀ DISPONIBLE

Les Aventures de Sonic - saison 1

Sortie : 1993 - Durée : 19 épisodes d'environ 22 minutes

 

Les Aventures de Sonic : photoTails n'était même pas orange dans les années 90, colorimétrie de fou on vous dit

 

Ça parle de quoi ? Sonic est un hérisson qui passe la plupart du temps avec son meilleur ami Tails, un renard sachant voler grâce à ses deux queues qui se transforment en hélices d'hélicoptère. Mais les deux compères doivent faire face au méchant Docteur Robotnik qui veut conquérir la Terre, ce qui passe par la construction de robots.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que Les Aventures de Sonic, c'est complètement barré. Psychédélique et rétro, bénéficiant d'une colorimétrie dégueulasse et criarde, de thèmes musicaux désormais cultes à cause de tous les memes que la série a enfantés, cette dernière est une pépite, a fortiori si vous la regardez en fin de soirée avec des potes et un pack de bières. La série donne en permanence l'impression d'être dans un état second, et ses gags n'ont rien à envier aux dessins animés les plus joyeusement tordus de notre époque (à l'image d'un Zig et Sharko ou d'un Rats).

Point bonus pour les doublages qui sont excellents. S'ils paraissent en roue libre totale à cause des designs des personnages et des dialogues qui sont complètement loufoques, ils sont étonnamment convaincants pour une série sortie en 1993. En plus, vous n'aurez pas à supporter le rendu des textures dégueulasses des premières itérations du film récent.

Les Télétubbies - saison 1

Sortie : 1997 - Durée : 40 épisodes d'environ 24 minutes

 

Les Teletubbies : photoVision de cauchemar pour certains, de candeur pour d'autres

 

Ça parle de quoi ? Prévu pour les touts petits, Les Télétubbies présente les aventures de quatre personnages rondouillets et amusants, Tinky Winky, Dipsy, Laa-Laa et Po dans le monde magique de Télétubbyland.

Pourquoi il faut la regarder ? Probablement parce que vous avez des gosses. Auquel cas, Les Teletubbies est un programme fantastique qui reste étonnamment actuel et drôlement controversé. Fantasmé comme un éloge des pires substances ou comme une tentative de corrompre les moeurs sexuelles de la jeunesse, il demeure que la série est ce qu'il y a de mieux comme programme pour très jeunes enfants tant elle éveille tout le spectre de leurs sens.

Direction artistique colorée, séquences vidéo d'enfants qui présentent leur vie à la ferme, chansons et péripéties traitées dans une candeur sans égal, la série mérite son caractère culte ayant bercé tous les gosses nés dans les années 90, et elle se paye même le luxe d'avoir plutôt bien vieilli.

Et si vous n'êtes pas parent, mais juste nostalgique ou égaré en fin de soirée et dans un état second, souvenez-vous que regarder Les Télétubbies à l'âge adulte n'est pas une tare et n'empêche pas d'accomplir de grandes choses. Regardez Simon Riaux.

La Haine

Sortie : 1995 - Durée : 1h38

 

La Haine : Photo La Haine"L'important c'est pas la chute..."

 

Ça parle de quoi ? Trois copains d'une banlieue ordinaire traînent leur ennui et leur jeunesse qui se perd. Ils vont vivre la journée la plus importante de leur vie après une nuit d'émeutes provoquée par le passage à tabac d'Abdel Ichah par un inspecteur de police lors d'un interrogatoire.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est le film d’une génération. La Haine est un deuxième long-métrage électrique et grande gueule, devenue symbole d’une culture banlieusarde, revendiquée comme telle, et récompensée par l’intelligentsia cinématographique. En effet, le film a eu le prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1995 ainsi que trois César, dont celui du meilleur film. Il a également fait parler de lui pour les controverses qu’il a fait surgir sur le racisme, sur son appropriation de la culture urbaine et sur son traitement des violences policières.

Mais au-delà de son aspect controversé et ses séquences cultes reprises jusqu’à l’écœurement, La Haine est un objet de créativité très stimulant, aussi à l’aise dans la trivialité et la brutalité de son environnement que dans ses décrochages poétiques. Il est aussi passionnant pour l’incandescence de ses interprètes dont la complicité déborde de l’écran. De plus, ces acteurs font corps avec la souplesse de ton du film qui passe avec aisance de l’humour au drame.

L'effet Papillon

Sortie : 2004 - Durée : 1h53

 

L'Effet papillon : photo, Ashton KutcherSi vous aimez voir des gens souffrir, ce film est fait pour vous

 

Ça parle de quoi ? Du super-pouvoir d'Evan, capable de revenir dans le passé pour changer des moments clés de son enfance. Le jeune homme cherche à sauver la fille qu'il aime, mais se rend vite compte que son don est une malédiction.

Pourquoi il faut le regarder ? Descendu par la critique, mais adoré par son public (ce fut un énorme carton), L'Effet Papillon mérite largement d'être revu, et ce pour une myriade de raisons. Déjà pour constater à quel point il a mal vieilli. Ses effets spéciaux, très ambitieux par rapport au budget, avaient certes impressionné à l'époque, mais aujourd'hui son look bleu et sa mise en scène frénétique renvoient aux heures les plus sombres des années 2000.

Également pour apprendre une leçon sur la narration cinématographique : multiplier les arcs narratifs au point d'en faire un enjeu principal comporte des risques élevés de multiplication des clichés. Gothiques, lycéens, banlieusards et surtout prostituées... tous sont réduits à des archétypes aux frontières de la parodie, faute de caractérisation. Enfin, pour se rendre compte de la complexité de la théorie du chaos, qu'on a tendance à très vite contredire. Certaines madeleines de Proust sont plus acides que d'autres.

Notre dossier sur L'Effet Papillon

Maps to the Stars

Sortie : 2014 - Durée : 1h51

 

Maps to the Stars : Photo Robert PattinsonRobert Pattinson négociant l'après-Twilight

 

Ça parle de quoi ? Le parcours déliquescent, destructeur et pyromane d'une jeune femme fraîchement débarquée à Hollywood, où elle va rencontrer et perturber quelques spécimens spectaculaires du rêve américain.

Pourquoi il faut le regarder ? Quand le réalisateur canadien qui a popularisé la body horror s'attaque frontalement à Hollywood, forcément, le résultat est saignant. Artiste aussi saignant que fin psychologue, David Cronenberg croque le microcosme hollywoodien avec cruauté, s'amusant à pasticher la mythologie grecque pour mieux décrire la réalité crue d'une société à la vulgarité endémique. Avec un ton radicalement de ses débuts, plus sardonique et glacial, le cinéaste dézingue l'usine à rêves.

Et pour l'accompagner dans cette Maps to the Stars, il s'est entouré d'un casting impressionnant, puisque le désormais trop rare John Cusack enflamme l'écran, aux côtés de Julianne Moore, qui nous offre une prestation ahurissante. Face à eux, Robert Pattinson et Mia Wasikowska jouent les anges exterminateurs, avec une fausse nonchalance délicieuse.

Notre critique de Maps to the Stars

Crazy, Stupid, Love

Sortie : 2011 - Durée : 1h58

 

Julianne Moore : photo, Crazy, Stupid, LoveOn vous remet un peu de Julianne Moore

 

Ça parle de quoi ? D'une galerie de personnages aux prises avec le sentiment amoureux. Sa naissance, sa disparition, ou son entretien. Leurs chemins vont se croiser et leurs rencontres engendrer pas mal d'étincelles.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que la comédie romantique est un genre volontiers formulaïque et que donc, quand un auteur parvient à en renouveler au moins un peu les codes ou la structure, il peut faire des merveilles. C'est le cas avec ce récit à plusieurs voix, où aucun personnage n'est là pour suivre un schéma pré-établi. Porté par les sentiments, parfois contradictoires ou insolubles, de ses protagonistes, le récit étonne souvent, mais surtout, donne à voir des élans sinon crédibles, à minima toujours émouvant.

Ajoutons que l'intrigue a le bon goût d'aboutir à une séquence passablement apocalyptique, entre banquet d'Astérix, twists en cascades et climax émotionnel. Le résultat est non seulement hilarant, mais rappelle que Ryan Gosling, trop souvent employé comme une sorte de lubrifiant inexpressif, demeure un formidable acteur comique. Entre délire narcissique et improbable bromance avec Steve Carell, il réussit à déjouer nos attentes.

The Green Knight

Durée : 2h10

 

The Green Knight : photoRando tragique

 

Ça parle de quoi ? De l'épopée de Gauvain, aspirant héros qui a conclu un pacte morbide avec un mystérieux chevalier vert.

Pourquoi il faut le regarder ? Attention, The Green Knight ne s'adresse pas à tout le monde et s'expérimente plus qu'il ne se consomme. Le voyage est contemplatif, sensoriel, joue volontiers avec des mécaniques mythologiques très obscures au risque de paraître incompréhensible. Bref, il ne ravira pas une partie du public des plateformes de streaming, ne jurant que par la narration traditionnelle (et c'est leur bon droit). C'est une des raisons pour lesquelles nous sommes nombreux à regretter qu'il n'ait pas pu se faufiler en salles, ce qui aurait accentué l'immersion.

Pour peu qu'on accepte de se laisser bercer, par contre, l'épopée est grandiose : Lowery profite d'un carcan matriciel (les légendes arthuriennes) pour donner une touche d'universalisme à ses deux thèmes de prédilection : le temps et la mort. La lugubre ballade, transcendée par une direction artistique ahurissante, échappe pourtant au cynisme, grâce à un dernier acte bourré d'émotion, qui doit beaucoup à la performance fragile de Dev Patel.

Notre critique de The Green Knight

DIKKENEK

Sortie : 2006 - Durée : 1h24

 

Dikkenek : photo, Marion CotillardUne petite comédie douce et inoffensive...

 

Ça parle de quoi ? JC et Stef sont des amis d'enfance. Inséparables, mais opposés. JC est une grande gueule, coiffé comme un peigne, et Stef cherche le romantique qui cherche le Grand Amour. JC et Stef vont croiser la route de toute une galerie de personnages tous plus surréalistes les uns que les autres.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si vous trouvez que Les Tuche est la quintessence de ce qui est possible de faire sur l’échelle de l’humour gras, vous n’êtes pas prêts pour Dikkenek. Comédie belge transpirante et vulgaire, parfois jusqu’à l’écœurement, le premier long-métrage d’Olivier Van Hoofstadt reste une pépite d’outrances régressives.

Déjà pour son écriture savoureusement insolente, truffée de dialogues bêtes et méchants, mais qui ne se contentent pas de rire de l'accent belge, mais bien de jouer avec sa langue et de toujours la penser comme une matière humoristique riche et stimulante. Et cette générosité de la langue se retrouve également dans la folie du jeu de ses interprètes qui atteignent tous un niveau de liberté et d'abandon très plaisant et stimulant à voir.

On retrouve donc Jean-Luc CouchardDominique PinonJérémie RenierMarion CotillardMélanie LaurentFlorence Foresti et François Damiens dans des sommets d'explosions régressives qui font de ce Dikkenek un vrai plaisir bête et grossier.

Notre dossier sur Dikkenek.

Contagion

Sortie 2011 - Durée 1h46

 

Contagion : photo, Jude LawComplotiste à l'approche des élections présidentielles

 

Ça parle de quoi ? De la pandémie de Covid-19 avant la pandémie de Covid-19, et en pire, avec un virus qui tue à travers le monde. Autorités, scientifiques, citoyens essayent d'affronter l'horreur. 

Pourquoi il faut le regarder ? Au-delà de sa pertinence mi-comique mi-incroyable désormais, Contagion reste un petit bulldozer d'efficacité, à ranger sans hésiter aux côtés d'Alerte!. Grand orfèvre du cinéma (il est également directeur de la photo), Steven Soderbergh raconte le grand cauchemar de l'humanité avec zéro pitié, profitant de toutes les armes du cinéma hollywoodien (notamment les acteurs et actrices connus) pour y arriver.

Kate Winslet, Matt Damon, Gwyneth Paltrow, Jude Law, Laurence Fishburne et Marion Cotillard sont ainsi lancés dans cette valse avec la mort d'une brutalité saisissante, qui malmène le spectateur avec une malice éprouvante. La musique glaçante de Cliff Martinez achève de faire de Contagion une réussite spectaculaire, qui refroidit jusqu'à la toute dernière image.

Notre critique de Contagion 

The Tender Bar - 7 janvier

Durée : 1h46

 

 

Ça parle de quoi ? JR, un garçon sans père, passe des heures dans le bar tenu par son oncle Charlie, homme excentrique et seule figure paternelle de son entourage. Un moyen pour lui de grandir, de voir le temps qui passe et de continuer à espérer réaliser ses rêves pour s'échapper de la maison insalubre de son père.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est le nouveau film de George Clooney. Bon, d'accord, ce n'est pas forcément une très bonne raison puisque le cinéaste-acteur nous a récemment gratiné avec les mauvais Monuments Men, Bienvenue à Suburbicon et Minuit dans l'univers, et que les premières critiques entourant l'arrivée sur Amazon de The Tender Bar ne sont pas vraiment alléchantes (moyenne de 53/100 sur Metacritic).

Toutefois, on a envie de continuer à lui donner une chance à ce brave George. D'abord, parce qu'on n’est pas à l'abri d'une bonne surprise, comme il avait su le faire avec ses deux premières réalisations Confessions d'un homme dangereux et Good Night and Good Luck. Adapté des mémoires éponymes de JR Moehringer, le film a le potentiel pour être un joli récit d'apprentissage en plus d'un drame poignant sur le rêve américain. Mieux, il semblerait que ce soit l'une des meilleures performances de Ben Affleck depuis Gone Girl selon de nombreux avis. Autant dire que rien que pour ça, il y a de quoi être intrigué.

 

BIENTÔT DISPONIBLE

The Island - 11 janvier

Sortie : 2005 - Durée : 2h12

 

The Island : Photo Ewan McGregor, Scarlett Johansson, Scarlett Johansson"Toi aussi tu pensais que c'était une bonne idée ?"

 

Ça parle de quoi ? Dans un futur évidemment dystopique, l'humanité vit dans une colonie souterraine, suite à une mystérieuse catastrophe. Dans cette société régie par des lois strictes, où les rapports hommes-femmes sont surveillés, il n'y a qu'un seul rêve : être sélectionné pour aller sur l'île, le dernier paradis encore intact sur Terre. Mais Lincoln Six-Echo et Jordan Two-Delta vont découvrir ce qui se cache derrière cette belle promesse...

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est l'un des (rares) films différents dans la filmographie de Michael Bay. Réalisé juste avant le tunnel de la saga Transformers, avec DreamWorks (la société co-fondée par Spielberg) à la production, The Island est une étrange équation : un gros plagiat de L'Âge de cristal, classique de SF des années 70 adapté du livre de William F. Nolan et George Clayton Johnson, mais avec la subtile touche du réalisateur de Rock et Bad Boys.

Très vite, Michael Bay retrouve donc les autoroutes du grand spectacle, avec carambolages, explosions et fusillades à tous les étages. Mais avec la photo de Mauro Fiore, la musique de Steve Jablonsky, quelques séquences sensationnelles (la façade d'immeuble), et la présence d'Ewan McGregor et Scarlett Johansson, The Island est une étrange et étonnante surprise. Dans ses meilleurs moments, le film se révèle même malin, comme lorsqu'il met en scène le clone de Scarlett Johansson face à une publicité de la vraie Scarlett Johansson, offrant une lecture meta de la célébrité. Sachant que The Island a été un bide en salles (à peine 163 millions pour un budget officiel de 130 millions), il mérite bel et bien d'être réévalué.

Creed II - 14 janvier

Sortie : 9 janvier 2019 - Durée : 2h10

 

Creed II : photo, Florian Munteanu, Michael B. Jordan Duel générationnel

 

Ça parle de quoi ? Entre ses obligations personnelles et son entraînement pour son prochain grand match, Adonis Creed est à la croisée des chemins. Et l'enjeu du combat est d'autant plus élevé que son rival est lié au passé de sa famille.

Pourquoi il faut le regarder ? Suite de Creed, qui est lui-même la suite indirecte de la saga Rocky, Creed II pousse la dimension spirituelle de la franchise à son paroxysme, alors que Adonis Creed doit faire face à Viktor Drago, le fils du meurtrier de son père. Ainsi, le match de boxe n'en est plus un, mais devient une vendetta symbolique. Un parcours du combattant digne des plus grands moments de bravoure de Rocky.

Et tant qu'à parler de Rocky, notre bon vieux briscard de Stallone continue d'y jouer un rôle de mentor, mais avec une sagesse exemplaire. Ayant été la némésis d'Ivan Drago dans Rocky IV, l'Étalon italien sait ce qu'il en coûte d'affronter un adversaire de cette envergure, surtout quand il s'agit d'une version junior biberonnée à la rage, la haine et la rancune de son père. En découle un récit sportif qui fait honneur à son héritage intellectuel, tout en parvenant à être sa propre chose.

Notre critique de Creed II

Notre classement des Rocky

Hôtel Transylvanie : Changements monstres - 14 janvier

Durée 1h34

 

Hôtel Transylvanie : Changements monstres : photoLes gestes barrières on a dit !

 

Ça parle de quoi ? Johnny pense que son beau-père Dracula ne l'aime pas, car il est différent. Il demande donc à Van Helsing de le transformer en monstre grâce à son invention : le Rayon Monstrificateur. Johnny se change en dragon, mais un accident fait que Mavis, Dracula, Frankenstein, l'Homme invisible et les autres sont à l'inverse transformés en humains.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'Hôtel Transylvanie : Changements monstres porte bien son nom. De la même façon que Les Mitchell contre les machines et Vivo, le film d'animation a été privé de salles à cause de la pandémie et relégué sur une plateforme de streaming, tandis que Genndy Tartakovsky (Primal, Samurai Jack, Le laboratoire de Dexter), qui a réalisé les trois premiers volets, a cédé sa place à un duo de réalisateurs - Derek Drymon et Jennifer Kluska - bien moins connus que leur prédécesseur. 

Tartakovsky reste néanmoins producteur exécutif et co-scénariste de ce quatrième opus d'une des franchises les plus qualitatives et populaires de Sony Pictures Animation. Et comme le film a tout l'air d'être le dernier de la saga, autant se réserver un après-midi, un plaid et une boisson chaude pour céder à l'appel (même si Cthulhu ne sera pas de la partie). 

Spencer - 17 janvier

Durée : 1h57

 

 

Ça parle de quoi ? Le mariage de la princesse Diana et du prince Charles s'est terni depuis longtemps. Bien que les rumeurs de liaisons et de divorce abondent, la paix est ordonnée pour les festivités de Noël au domaine de la reine à Sandringham. Il y a à manger et à boire, à tirer et à chasser. Diana connaît le jeu. Mais cette année, les choses seront bien différentes.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'un drame sur fond d'intrigues de la famille royale anglaise, écrit par le patron de Peaky Blinders, ça doit faire des étincelles. Pitreries mises à part, Spencer s'annonce être un objet cinématographique qui dépasse son décor britannique, ses atours royaux et la peine d'une mère submergée.

Plus que ça, le film semble presque être une manière pour Kristen Stewart de sortir à tout jamais de l'image de son rôle de Bella dans Twilight, elle qui est encore trop régulièrement réduite à la franchise. A l'image de son compère Robert Pattinson qui a réussi à se défaire de son imagerie de vampire mignonnet avec les plus grands réalisateurs contemporains et portera la cape de The Batman prochainement.

Une chose est sûre, Spencer pourrait bien être une étape décisive de ce processus, qu'elle semble gravir avec assurance. Saluée par l'ensemble de la critique, grande favorite des prochains Oscars et sublimant l'excellence scénique de Pablo Larraín, Kristen Stewart va vous faire un sacré effet dans ce drame royal sur fond d'horreur psychologique.

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