Invisible Man : Elisabeth Moss explique que le film sera horrible et réaliste sur la question des abus

Depuis le naufrage de La Momie et du Dark Universe, on se demandait quand les monstres de la Universal allaient réapparaitre pour nous jouer un mauvais tour. Autant dire que la surprise est de taille.

Même si c'était plus ou moins annoncé peu de temps après le naufrage du Dark Universe, le fait que Jason Blum produise un petit film d'horreur sur Invisible Man constitue quand même une surprise, et peut-être une sacrée bonne nouvelle. Parce que, dans son économie réduite, le producteur ne lésine jamais sur le fond parfois perturbant de ses histoires. Le risque financier étant moindre qu'avec un blockbuster, il peut se lâcher.

Un film à voir de toute urgence ?

Quand on sait en plus que c'est Leigh Whannell qui réalise le film, et qu'on lui doit quand même le scénario du premier Saw et le film Upgrade, encore une fois, on a bon espoir que ce soit très bien. Quand on apprend qu'Elisabeth Moss y endosse le rôle principal, on se dit que c'est peut-être déjà gagné, tant les choix de carrière de la comédienne forcent le respect.

Et, effectivement, Invisible Man sera à mille lieues des versions précédentes puisque, cette fois, nous y suivons la tragédie de Cecilia, qui peine à sortir d'une relation toxique avec un brillant scientifique. Lorsqu'il se suicide, elle est enfin libre, mais se demande rapidement si le suicide n'était pas une mise en scène et s'il ne serait pas toujours vivant, mais invisible.

Stranger Danger

Un scénario qui ne plaisante pas donc et qui est clairement ancré dans une terrible réalité, celle des violences domestiques, coeur de son histoire. D'ailleurs, Elisabeth Moss a prévenu ses fans, au micro d'Empire, sur le fait que le film était très réaliste sur ce plan :

"Vous avez littéralement un homme qui est invisible, personne ne peut le voir, elle dit pourtant qu'il est là, qu'il l'attaque, qu'il abuse d'elle, qu'il la manipule et tout le monde autour d'elle la rassure et lui demande de se calmer. Et elle, elle n'arrête pas de dire qu'il est toujours là, qu'il fait ci, qu'il fait ça et personne ne la croit. L'analogie ne pourrait être plus claire."

Effectivement, c'est limpide, tout comme le choix de Moss semble des plus évidents. Une intuition qu'elle confirme également :

"J'ai une certaine expérience dans le fait de jouer des personnages qui sont victimes d'abus de toutes sortes. Qu'il s'agisse d'un abus émotionnel, physique ou sexuel, c'est quelque chose que j'ai déjà largement exploré. Donc c'est toute cette expérience que j'ai pu apporter au rôle."

Et, quand on voit la bande-annonce, on se dit que Invisible Man a toutes les chances d'être l'un des premiers gros chocs de l'année 2020. Verdict le 26 février.

Ouais, on ne devrait pas trop se marrer, normalement