Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix ce week-end
Netflix balance à tout va nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Chaque fin de semaine, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Netflix dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.
Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?
THE LAUNDROMAT
Ça parle de quoi ? Après s'être fait extorquer l'argent de son assurance, une veuve en colère enquête jusqu'au Panama, où deux avocats rusés dissimulent de l'argent pour les super riches.
Pourquoi il faut le regarder ? Cinéaste politique, expérimental et pourtant hollywoodien, Steven Soderbergh aime démonter des systèmes bien en place, et adore jouer avec les codes ou recettes du film de braquage. Rien d’étonnant donc à ce qu’il choisisse de réaliser une mise en abîme bouffonne du scandale des Panama Papers. Ici, ce sont les fondateurs de la firme Mossack-Fonseca qui mènent la barque, brisant le 4e mur pour nous expliquer combien leurs actions sont justifiées.
Le réalisateur s’amuse d’une situation cruelle, complexe, dont il s’échine à montrer les conséquences sordides sur l’ensemble du corps social. Parfois un peu bordélique dans ses digressions, le film devient retors et réjouissant dès qu’il s’amuse à jouer avec les niveaux de lecture et son formidable casting.
Notre critique est déjà disponible.
WOUNDS
Ça parle de quoi ? Après avoir ramassé un portable perdu lors d'une bagarre, un barman de La Nouvelle-Orléans commence à recevoir d'inquiétants messages... et à voir sa raison vaciller.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que l'affiche est très belle, que le casting est intrigant (Armie Hammer, Dakota Johnson), et que le réalisateur Babak Anvari avait été très remarqué avec Under The Shadow (notre critique par ici) vu à Gerardmer. Qu'il s'essaye à un film américain est donc une curiosité réelle, surtout avec un pitch aussi intrigant.
Adapté de la nouvelle The Visible Filth de Nathan Ballingrund, présenté à Sundance, Wounds a partagé la critique, mais on vous en reparle prochainement.
"Mais Dakota tu t'es encore endormi les yeux ouverts devant Netflix, va te coucher bon sang !"
ELI
Ça parle de quoi ? Accompagné de ses parents désespérés, un garçon de 11 ans atteint d'une maladie débilitante se rend dans une clinique isolée pour y suivre un traitement expérimental.
Pourquoi il faut le regarder ? Le monde est un endroit tout pété, où les riches ne font rien qu’être riches, et nous on galère. Du coup pas facile de retrouver le moral. Heureusement, pour tous ceux qui n’ont pas le moral, il existe des films où des enfants prennent bien cher, parce que voir une petite créature innocente et à l’hygiène douteuse, ça fait toujours un bien fou.
D’ailleurs, c’est la seule véritable raison de regarder le nouveau film du réalisateur de Citadel, qui s’avère aussi mou et ennuyeux que la vie sexuelle de Babar. Malgré un développement répétitif et sans beaucoup de caractère, le film retrouve un peu de cruauté et d’étrangeté lors de son final.
DON'T BREATHE - LA MAISON DES TÉNÈBRES
Ça parle de quoi ? Aveugle et fortuné, il est une cible rêvée. Mais c'est pour les trois jeunes cambrioleurs qui s'attaquent à lui que le jeu du chat et de la souris va devenir mortel.
Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c'est une bonne série B au scénario original et qui maitrise ses codes. Si la plupart du temps, l'action aurait pu être relancée plus subtilement, le film reste très bien rythmé et le huis clos dans cette maison sombre et angoissante permet au récit de ne pas trop s'éparpiller, même si les rapports de force s'inversent continuellement.
Les personnages présentés n'ont rien d'époustouflant, mais Dylan Minnette et Jane Levy tiennent bien leur rôle et paraissent crédibles, c'est tout ce qu'on demande. De son côté, Stephen Lang est vraiment effrayant en prédateur aveugle qui a l'avantage du terrain.
Notre critique du film.
"Bordel je savais pas que j'aurai du rester chez moi regarder Netflix"
300
Ça parle de quoi ? En 480 av. J-C., Léonidas, le roi des Spartes, et sa petite armée de 300 soldats affrontent plus d'un million d'hommes au cours de la bataille des Thermopyles.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que 300 est un film à la croisée des genres, entre le péplum, le film d'action ou encore l'heroic fantasy. Zack Snyder livre une oeuvre d'une violence saisissante dont on oublie souvent que c'est l'adaptation de la bande dessinée éponyme de Frank Miller. L'avantage, c'est qu'il n'y a pas besoin de réfléchir très longtemps pour comprendre les enjeux, aussi bien politiques que personnels, pour les personnages principaux.
En fait, pour pleinement apprécier le moment, il faut s'arrêter à Gerard Butler dans la peau de Leonidas qui tue bestialement tout ce qui bouge et qui n'a pas le même torse musclé et imberbe que lui. Et ça fonctionne.
"T'es en train de me dire que t'as volé mon Netflix ?"
LE DERNIER SAMOURAÏ
Ça parle de quoi ? Un américain engagé pour enseigner les techniques de guerre modernes aux Japonais apprend à respecter les samouraïs qu'il a pour ordre d'anéantir.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est une épopée de 2h24 assez impressionnante et probablement le meilleur film d'Edward Zwick. Inspiré très très librement d'une histoire vraie, le long-métrage vaut pour l'ampleur de sa narration, une ambition technique démesurée et une bande originale épique composée par un Hans Zimmer alors en pleine forme.
Le film est bien sûr aussi connu pour la performance de Tom Cruise. Une anecdote célébrissime conte la façon dont l'acteur et producteur a failli se faire décapiter pendant une cascade, la faute à un mécanisme d'évitement de lame coincé. Pour ce qui est du casting, il faut aussi mentionner la première incursion de Ken Watanabe en langue anglaise. Il jouera par la suite avec Nolan dans Batman Begins et Inception et sera au coeur de la meilleure scène de Godzilla II : Roi des Monstres.
D'un niveau de production assez unique, c'est un vrai film hollywoodien, dans tout ce qu'il a d'ample et spectaculaire. Et la dernière partie du film en a marqué plus d'un.
Tom Cruise se la joue samouraï
IL ÉTAIT UNE FOIS... LA VIE
Ça parle de quoi ? Dans cette série animée, le drôle et savant Maestro raconte de façon ludique le fonctionnement du corps humain en explorant les cellules, le cerveau et d'autres organes.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que... La vie, la vie, la vie, la vie, la vie, la vie, la vie, la vie, la vie, la vie, la vie, la vie, la vie, la vie... Mine de rien, ce générique a marqué une immense génération de spectateurs, et on est persuadés que vous le fredonnez en ce moment.
Et même si vous êtes passés à côté, il y a peu de chances de s'ennuyer devant cette série animée qui vulgarisait avec brio le fonctionnement du corps humain. Si aujourd'hui, on retient surtout la troublante ressemblance entre les microbes et Nicolas Sarkozy, les personnages restent attachants et font leur job d'expliquer en toute simplicité pourquoi on avait la diarrhée lors des gastros de nos jeunes années. Ah... nostalgie quand tu nous tiens.
C'est sûr : Il était une fois... la vie ne se binge-watch pas comme la dernière saison de Stranger Things, mais se regarde très bien de temps en temps. Elle ne fera de personne des biologistes (la preuve, on est que rédacteurs à Ecran Large) mais si vous avez des enfants, il y a des chances qu'ils ne soient pas déçus du voyage.
ET AUSSI...
Banlieusards, Living with yourself,
RETROUVEZ LE RECAP COMPLET DES NOUVEAUTÉS NETFLIX CHAQUE SEMAINE ICI.
19/10/2019 à 22:39
J'ajouterais Living with yourself, excellente série avec Paul Rudd
19/10/2019 à 11:41
"Heureusement, pour tous ceux qui n’ont pas le moral, il existe des films où des enfants prennent bien cher, parce que voir une petite créature innocente et à l’hygiène douteuse, ça fait toujours un bien fou."
Okaaaaay......
19/10/2019 à 11:30
Une bonne pioche, cette semaine!
Très sympa, le texte de présentation sur "Il était une fois... la vie". :-)
@patman
Et alors, il n'était pas déjà en forme en 2003, après son Golden Globe pour Gladiator (2001)? Pour moi, il s'est beaucoup moins renouvelé à partir des années 2007-2008, malgré quelques beaux scores.
19/10/2019 à 01:40
Le "niveau de production assez unique" du Dernier Samouraï, ça fait référence au fait que le film est un message de pub de 2h30 d'une secte, l’Église de scientologie?
18/10/2019 à 20:42
@EL
"un Hans Zimmer alors en pleine forme"...
C'était pourtant avant bien des chefs-d'oeuvre de sa part, Inception, Da Vinci Code, Interstellar, la trilogie du Dark Knight...
Non ?