The House That Jack Built : le thriller de serial killer ultra-violent de Lars Von Trier dévoile un teaser sanglant

Alexandre Janowiak | 19 avril 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Alexandre Janowiak | 19 avril 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Le nouveau film de Lars Von Trier sera présenté en hors-compétition au festival de Cannes 2018.

Alors qu'il était Persona Non Grata à Cannes depuis 2011 et ses propos douteux sur Hitler lors de la conférence de presse de son film MelancholiaLars von Trier sera bien de retour sur la Croisette en mari prochain avec son nouveau film The House That Jack Built. En effet, le comité du festival a annoncé que le long-métrage sera présenté en hors-compétition.

D'après certaines rumeurs, le réalisateur danois voulait absolument concourir en compétition pour la Palme d'Or mais les sélectionneurs auraient refusé de le présenter dans cette section à cause de la violence et de la misogynie extrême du film. Des rumeurs qui font écho à une interview donnée par le cinéaste il y a quelques mois où le cinéaste expliquait qu'il s'agirait de son film le plus brutal.

En attendant de découvrir et vérifier tout ça dans un petit mois à Cannes, le long-métrage s'est dévoilé dans un premier teaser glaçant.

 

 

Ainsi, on y voit l'effrayant serial killer Jack, interprété par un non-moins terrifiant Matt Dillon, les mains et le visage imprégnés de sang, prononcer un petit monologue : "Les vieilles cathédrales ont souvent des œuvres sublimes cachées dans les coins les plus sombres, pour que Dieu seul les voit. La même chose vaut pour le meurtre."

Rien de très rassurant pour ses futures victimes incarnées entre autres par Uma ThurmanRiley KeoughSiobhan Fallon et Sofie Gråbøl. En revanche, c'est l'annonce évidente d'un film qui fera des émules à Cannes en mai prochain, à tous les niveaux...

 

Photo Matt Dillon

 

Pour rappel voici le synopsis officiel du film :

"États-Unis, années 70.
Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours de tueur en série. L'histoire est vécue du point de vue de Jack. Il considère chaque meurtre comme une œuvre d'art en soi. Alors que l'ultime et inévitable intervention de la police ne cesse de se rapprocher (ce qui exaspère Jack et lui met la pression) il décide - contrairement à toute logique - de prendre de plus en plus de risques. Tout au long du film, nous découvrons les descriptions de Jack sur sa situation personnelle, ses problèmes et ses pensées à travers sa conversation avec un inconnu, Verge. Un mélange grotesque de sophismes, d’apitoiement presque enfantin sur soi et d'explications détaillées sur les manœuvres dangereuses et difficiles de Jack."

 

Affiche

Tout savoir sur The House That Jack Built

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commentaires
Dirty Harry
19/04/2018 à 15:50

"Henry Portrait of a serial killer" risque t il d'être dépassé ? Au vu du pitch on est pas loin d'être sur ses traces...maintenant j'espère de tout coeur que Lars choque la croisette (Hitler c'était de la petite bière), toujours heureuse de célébrer la bonne conscience plutôt que le grand cinema à travers les films primés du moins une grande majorité depuis les années 90 (où depuis le regretté Pulp Fiction, peu de films ont été récompensés pour leur inventivité dans la forme, le récit ou l'innovation), afin que ces moraleux se montrent pour ce qu'ils sont : des curés modernes utilisant les armes du show biz dans leur Vatican (le festival de Cannes) pour répandre leur bonne parole.