Stephen King en dit plus sur les nouvelles adaptations de Salem et du Fléau
Le souci quand on travaille pour un site de cinéma (avec énormément d'amour évidemment), c'est qu'il arrive un moment où l'on devient rarement surpris face à certaines annonces. Parce qu'on commence à comprendre comment ça marche. Et qu'on voit le coup venir à des kilomètres.
Par exemple, tenez : Ca est sorti en salles il n'y a même pas un mois, il fait un gigantesque carton puisqu'il vient de dépasser les 500 millions de dollars de recette, Gerald's Game est bientôt diffusé sur Netflix et tout ça nous laisse penser, sans trop de risque de se tromper, qu'on va bouffer du Stephen King pendant des années encore avant de passer à autre chose. On s'attend donc à ce que tous ses gros classiques passent par la case remake ou reboots, histoire de capitaliser à mort sur la popularité du bonhomme avant que le marché n'en soit saturé, que cela dorme 15-20 ans pour mieux revenir ensuite. C'est toujours comme ça que ça se passe et là, on a l'impression d'être revenus dans les années 90.
Il faut donc s'attendre à ce que tout ce qui a été produit avant et qui est considéré "vieux" par les studios ne subisse un petit lifting pour répondre aux canons de la mode actuelle. Et forcément, quand on pense Stephen King, on a tout de suite Le Fléau et Salem dans le viseur. Le premier, roman-fleuve très important dans son oeuvre, avait déjà connu les honneurs d'une mini-série en 1994, tandis que le second n'en est pas à sa première relecture puisque Tobe Hooper l'avait adapté en 1980 avant qu'une nouvelle mini-série ne soit produite en 2004.
Interrogé par le site Vulture, en marge du succès de Ca, sur les prochaines adaptations de ses écrits, Stephen King a révélé que Le Fléau et Salem étaient bien dans la course au reboot et qu'apparemment ça carburerait dans les esprits des executives d'Hollywood :
Salem
"Il y a certaines conversations concernant une mini-série étendue du Fléau, possiblement pour Showtime ou CBS All Access. Et il y a un certain intérêt manifeste à développer Salem sous forme de long-métrage, tout simplement parce que les gens se disent qu'ils ont pris une vieille mini-série appelée Ca, qu'ils en on fait un phénomène, donc ils peuvent le refaire avec autre chose. Rien ne réussit mieux que l'excès !"
On sent une pointe d'amertume et de désillusion dans les propos du King, alors que tous ses projets doivent bien gonfler son compte en banque. Comme s'il n'y avait plus aucune surprise, comme s'il était blasé face à la grosse machine qui se met en marche de façon systématique. Peut-être qu'on devrait l'engager pour écrire chez nous, tiens.
29/09/2017 à 22:42
Sans oublier les putain de casting.
Dans le désordre:
Gary sinise,molly ringwald,kathy bates,rob lowe,david soul,james mason,bonnie bedelia,jimmy smits,marg engelberg et même TRACY LORD!!!
Ont se fait du mal à être nostalgique,mais bordel,que c'était bon...
29/09/2017 à 14:03
Sur "CE"...Je vais mater les derniers épisodes de "Mr mercedes"...
;-)
29/09/2017 à 13:01
@Rorov94
Arrête ! Tu me fous le bourdon...
Et puis si je dis également que "c'était le bon temps" , on va se faire traiter de "réac'"...
Mais c'est vrai...
Mais bon là, comme Marvel, je sens qu'on va bouffer du King à toutes les sauces en relativement
peu de temps.
Et je crains le "surpoids"...
29/09/2017 à 12:45
L'âge d'or du king à la télé:
Salem,les tommyknokers,le fléau,shining,ça...
Ont réservaient d'avance au vidéo club après les articles alléchants de madmovies.
Puis 1ou2 ans après,diffusion télé!
N'oublions pas que pour l'époque,il y a plus de 20 ans,c'étaient des budgets de ouf:
Ça:12 millions de $,les.tommyknockers 18,le fléau 25...
Sans parler des audiences monstrueuses à l'époque.
C'était le bon temps...
29/09/2017 à 12:41
Je rêve d'un Franck Darabont aux commandes du Fleau.
29/09/2017 à 12:16
Le Fléau en série, si le budget suit, c'est quand même très excitant. Et comme très peu de ses chefs d'oeuvre ont donné une série ou un film de qualité, piocher dans le réservoir à nouvelles ou dans les bouquins cultes est selon moi une nécessité, vu la pauvreté des films de genre depuis des années.