Independence Day : et s'il y avait un film intelligent derrière le tract patriote débile ?

Lino Cassinat | 1 mai 2023 - MAJ : 02/05/2023 11:01
Lino Cassinat | 1 mai 2023 - MAJ : 02/05/2023 11:01

Tout le monde se souvient d'Independance Day comme d'un gros tas de clichés patriotes, mais dans les détails du film se niche une critique des mythes américains.

Qu'est-ce qu'il vous vient à l'esprit quand vous pensez à Independence Day ? De très grosses explosions savamment orchestrées, Will Smith au sommet de son swag légendaire, Jeff Goldblum qui bégaye plus que jamais, et un imaginaire si "'Murica Fuck Yeah" qu'il donne envie de vomir et de rire en même temps (ce qui a l'air absolument horrible, appelons cela le "vorir"). Un comble : le plus américano-américain des blockbusters hollywoodiens est réalisé par Roland Emmerich (responsable récemment de Moonfall), un allemand exilé à Hollywood, ce qui ne manque pas d'ironie. À moins que les choses ne soient plus compliquées qu'elles ne semblent l'être...

 

 

UN FILM POPULAIRE AMÉRICAIN... ET ALORS ?

Mettons-nous d'accord d'emblée : personne n'osera affirmer ici qu'Independance Day cache des abysses de profondeurs insoupçonnées ou qu'il s'agirait d'un chef-d'oeuvre incompris à ranger entre Orson Welles et Ingmar Bergman. Independance Day est avant tout un divertissement de masse, et son objectif principal est avant tout de plaire aux foules en offrant du spectacle et de l'héroïsme positif. Et le film n'a pas à s'excuser ou se justifier d'être ce qu'il est : un amusement populaire qui procède et s'adresse à une culture en particulier - en l'occurrence, celle de l'Amérique.

Comme tous les récits de ce type, Independance Day est contraint presque par nature à faire des raccourcis et recourir à une symbolique énorme, voire carrément littérale. Tant pis si cela génère un récit aux articulations fragiles et aux heureux hasards hautement improbables - Jeff Goldblum dont l'ex-femme est assistante à la Maison-Blanche, Will Smith qui trouve sa femme dans le désert en compagnie de celle du Président... la liste est très longue. Au final, tant que le film respecte la cohérence de son discours et son univers, il peut se permettre une exigence de réalisme moindre si cela lui permet en échange de s'adresser au plus grand nombre et de fédérer ses spectateurs.

 

Independence Day : photoBonjour la subtilité

 

À cet exercice, Independance Day excelle. On peut ne pas y adhérer, mais on ne peut que difficilement lui reprocher d'être ce qu'il est (à moins de souhaiter que ce type d'oeuvre ne se fasse pas, ce qui est une opinion en soi également, mais c'est un autre débat) : une matrice idéologique dans laquelle se mélangent plusieurs mythes afin d'aboutir à une reformulation exaltée du roman national, comme tant d'autres peuples en produisent chaque année via leurs propres cinémas. Alors oui, Independance Day fait de l'idéologie. Comme tant d'autres avant et après lui, avec plus ou moins de bonne foi et de distance critique.

Mais en l'occurrence, Independance Day tend plutôt vers le plus, Roland Emmerich apportant son regard d'étranger sur le pays de l'Oncle Sam et c'est là que cela devient intéressant. Comme dans Predator ou Starship Troopers, il y a une ironie à déceler derrière son montage d'images. Contrairement à Paul Verhoeven ou John McTiernan, Roland Emmerich s'en sert pour taquiner plus que pour acidifier, et lui donne une importance secondaire et non première : son objectif reste de divertir. Trois mythes sont particulièrement exploités par Independance Day, et la cohérence discursive avec laquelle ils sont articulés dans le film tend à nous faire penser que Roland Emmerich est loin d'avoir empilé les clichés au hasard.

 

Independence Day : photoLa cité sur la colline

 

Le premier et le plus évident est celui de la cité sur la colline : l'Amérique s'envisage comme une démocratie qui se doit d'être exemplaire, un phare dans la nuit vers lequel tous les yeux se tournent, mais également un bastion de liberté à tenir à tout prix contre les attaques barbares de l'extérieur pour sauvegarder l'humanité. Deuxième mythe, celui de la destinée manifeste, suite logique du précédent : l'Amérique en tant que peuple a pour devoir d'être libre, mais également celui quasi-messianique de libérer les autres peuples, de répandre son oeuvre sur tous les peuples.

Le dernier a des contours moins définis, mais c'est celui qui intéresse le plus Roland Emmerich, et pas uniquement dans Independance Day, à savoir l'eschatologie. Un terme religieux qui, dans un contexte chrétien, désigne la fin du monde... et l'avènement du prochain à venir, nécessairement meilleur que celui qui l'a précédé puisque repartant de zéro, avec un peuple refondé et lavé de tout péché, jouissant ainsi d'une innocence retrouvée. Mais s’il faut la retrouver, c'est bien que cette innocence a été perdue, et si cette innocence a été perdue, c'est bien qu'une ou plusieurs fautes ont été commises.

 

Independence Day : photoLa Zone 51, symbole des dérives d'une administration plus puissante que le Président

 

NÉ UN 4 JUILLET

Cette faute, elle est incarnée tout entière dans la figure du président Whitmore, véritable extension voire incarnation du spectateur à l'écran. Sa trajectoire narrative et émotionnelle est d'ailleurs idoine à celle du spectateur pendant le visionnage du film : il apparaît abattu et désorienté au début du récit, puis sa tragédie personnelle signale le point le plus désespéré du film avant que son engagement direct dans le conflit ne redonne l'élan porteur d'espoir au dernier acte.

Comme les États-Unis et le peuple qu'il représente, il cherche à améliorer les choses, mais n'y parvient pas. Il est affaibli politiquement - "vous vouliez un guerrier, vous avez élu une fiotte" dit une présentatrice télé -, accusé de ne pas en faire assez nostalgique d'une époque plus simple : "au moins au Golfe on savait ce qu'on faisait". Mais ce qu'il ignore, c'est que les échecs qui lui sont mis sur le dos ne sont en réalité pas les siens.

Comme un certain Monsieur Smith au Sénat, c'est un homme bon, mais mal entouré, que les cyniques et les mauvais conseillers ont envoyé sur une mauvaise voie et contraint à l'inaction en lui cachant des informations cruciales - comme l'existence de la Zone 51.

 

Independence Day : photo, Jeff Goldblum, Will SmithC'est sûr que si on avait appris l'existence des aliens plus tôt on aurait pu mieux se préparer

 

Une manière de s'absoudre et d'exprimer, en filigrane, que les erreurs américaines sont le fruit d'une administration et d'institutions politiques corrompues, mais que les individus eux sont toujours innocents. L'armée est également représentée sous ce mode, ces membres sont des personnages positifs, mais en tant qu'institution, elle est toujours en échec. Et ce n'est pas un hasard si ce propos arrive en 1996 : si la Guerre du Golfe a renforcé l'aura de Bill Clinton, alors président, le pays vit encore avec le lourd poids des guerres sales en Corée et au Viêt-Nam (deux tueries qui font d'ailleurs écho au plus grand tabou de l'histoire américaine, qui est une nation fondée sur le génocide indien) et, à ses yeux comme aux yeux du monde, c'est une souillure humiliante.

Le film aborde à de nombreuses reprises la notion de responsabilité, notamment à travers cette figure présidentielle calme et réfléchie, hésitant jusqu'au dernier moment avant d'utiliser l'arme nucléaire, proposant la paix à de nombreuses reprises et opposés à ses généraux belliqueux ou au comploteur secrétaire d'État Nimzicki. Ce sont les structures politiques qui poussent le peuple à la faute morale, alors que celui-ci n'a rien à se reprocher.

Chacun de ses membres a même toujours en lui une part d'héroïsme, comme le montre le choix de diluer ce même héroïsme dans un casting d'ensemble et divers - un président blanc, un militaire noir, un ingénieur juif, un alcoolo redneck, une stripteaseuse noire, des jeunes, des vieux, un scientifique homosexuel et même Boomer le chien - au lieu de le concentrer dans un seul protagoniste surhumain à la Rambo.

 

Independence Day : photoLe héros ultime à la Emmerich : le nerd écolo

 

Cependant, Emmerich joue un double-jeu : si la fin du monde apporte l'opportunité à l'Amérique de se racheter et de se débarrasser de ses éléments corrompus, c'est une rédemption qui se fait à nouveau dans le sang. Comme aux origines, la formation d'une nouvelle communauté humaine aussi universelle soit elle, n'est jamais un évènement spontané, mais le fruit d'une réaction face à une menace. Le mythe de la destinée manifeste est pris à rebours : l'Amérique a besoin d'ennemis pour exister, d'une altérité à détruire. L'obsession pour l'innocence pousse un pays tout entier à ne pas admettre ou reconnaître ses pulsions guerrières.

Quand bien même cet Autre est animé par une volonté primaire d'annihilation, une sorte de Mal absolu qui place instantanément l'Amérique dans le camp du Bien, l'Amérique semble condamnée à se définir avant tout par sa capacité à tuer en masse - mais légitimement hein, attention. Emmerich saupoudre par-dessus tout cela une forme de sentiment de supériorité bien américain tourné en ridicule puisqu'il prend un malin plaisir à faire échouer voire punir toutes les démonstrations de force brute de l'armée, comme pour mieux castrer le pays qu'il ausculte. Sous-entendu : les États-Unis sont très forts pour flinguer par camions entiers quand ça ne sert à rien, mais quand c'est vraiment utile, il n'y a plus personne.

 

Independence Day : photoCoucou, on est l'armée et on se fait dégommer comme des nuls

 

WE ARE (NOT) THE WORLD

Roland Emmerich y va gentiment, mais il montre en somme que l'Amérique est bien plus une puissance marketing qu'une vraie puissance idéologique, qu'elle est bien meilleure pour vendre (imposer ?) ses idéaux que pour les mettre en action et les incarner véritablement. C'est d'ailleurs ce point-là qui a pu provoquer tant d'agacement à l'égard de l'imagerie du film, qui donne à voir une universalisation de l'American Way qui irait de soi, qui apparaîtrait naturellement aux yeux du reste du monde.

Comment interpréter autrement le fameux discours du président Whitmore tant parodié et détourné - au point d'avoir été en partie repris par Ted Cruz la veille de l'attaque du Capitole américain après la défaite de Donald Trump -  dans lequel il fait du 4 juillet une fête non plus pour l'Amérique seulement, mais pour la race humaine entière, comme s'il s'agissait d'un nouveau trésor de l'Humanité ? Il s'agit certes d'un message d'unité internationale, d'un rappel de l'existence du reste du monde à une nation culturellement très insulaire, mais sur un mode hégémonique.

 

Independence Day : photo, Bill Pullman"Vous allez finir par vous aimer les uns les autres bordel de merde ?"

 

Malgré cette limite et son message globalement positif et optimiste, Roland Emmerich invite à la réflexion à sa manière (c'est à dire très pyrotechnique) et propose un storytelling américain différent. La victoire n'est assurée que si le pays se hisse à la hauteur des défis qu'il entend relever et des idéaux dont il se revendique, et c'est cette capacité qui est remise en question dans Independance Day. Certes à la fin, le monde s'en sort parce que les États-Unis s'en sortent, mais cette fin n'est pas acquise : il y a des torts internes à régler... ou détruire.

C'est un peu la logique de tout bon film catastrophe, qui est en soi un genre paradoxal : on nous demande d'appréhender une future destruction de grande ampleur... autant qu'on nous invite à jouir du spectacle. Là aussi, c'est une réflexion particulièrement propre à Roland Emmerich, dont il ne fait aucun mystère de ses convictions et d’inquiétude écologiste : la fin du monde a quelque chose de joyeux parce qu'elle permet de sortir d'un ancien monde trop abîmé pour espérer être réparé et aller vers un autre, plus pur, pacifique et humain. "Peut-être que si on finit de bousiller le monde suffisamment ils n'en voudront plus" : l'eschatologie est à la fois une punition et une porte de sortie.

 

Independence Day : photo, Will SmithC'est ça votre monde d'après ?

 

Malgré son statut de gros divertissement décérébré bien bourrin, Independance Day reste donc un objet d'analyse passionnant par la place qu'il occupe dans la pop culture et son approche finalement assez exigeante du récit américain. Bien sûr, c'est un aspect plutôt mineur du récit, qui reste majoritairement concentré sur le divertissement et le spectacle, mais le traitement de cet aspect est en réalité beaucoup moins conventionnel qu'il n'y paraît puisqu'il met régulièrement le pays qu'il est censé glorifier en position de vulnérabilité. Certes, il y a du patriotisme dégoulinant, mais son existence est justement mise en rapport avec un certain sentiment de découragement lié aux manquements du passé.

La symbolique d'Independance Day ne convoque pas un sentiment de grandeur par pure gratuité : il est une réponse à un autre sentiment symbolique qui habite le film, celui de la part de l'âme américaine. Une forme de déchéance des idéaux que Roland Emmerich pointe régulièrement du doigt : ce n'est pas un hasard si la clé finale du film s'avère entre les mains du plouc bouseux, du laissé pour compte venu de l'Amérique profonde, seul capable de redonner sa grandeur à l'Amérique.

Un imaginaire et un slogan qui poussent à l'excellence et à la fierté et qui, fut un temps, avaient une aspiration noble et une résonnance populaire. Dommage que tout cela ait été abandonné dans le dépotoir populiste.

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commentaires
Gunner
03/05/2023 à 01:38

Je sais bien que cinématographiquement ça vaut pas grand chose, mais c'est un festival de clichés dont je me lasse pas. Au second degré je le trouve même carrément génial ! J'arrive toujours pas à comprendre s'il a été conçu dans cet optique (comme Starship Troopers, visible au 1er comme au 2nd), mais quel plaisir devant ce porn destruction en mode grand n'importe quoi. Mention spéciale au discours du président des USA qui décolle ensuite à bord de son propre F16 pour attaquer les aliens. Et à l'Amérique sauvée par un vieil alcoolique qui a fait le Vietnam. C'est débile et jubilatoire ! Comment ils ont pu seulement avoir ces idées et se dire : ouai génial on fait ça ! Parmi mes blockbuster préférés des années 90 avec Armageddon, dans la même veine.

Mathilde T
17/10/2022 à 16:10

J'ai passé un bon moment de détente devant ce film destiné à divertir au second degré, parfois ironique avec la zone 51 ou les nerds, les marginaux plus courageux que les officiels ronchons, et visuellement pas encore atroce à regarder. Pourtant je l'ai découvert tard .
Ok il ne possède pas l'ironie sulfureuse de Starship troopers mais à mon avis le public-cible est plus enfantin. Pour moi ça correspond à un genre de cinéma "Happy meal" qui colle à une époque où les Etats-Unis sortis de la guerre-froide vendaient du cool. Naîf, sans être du Kubrick , ça change de certains blockbusters à l'héroïsme prétentieux et sévère premier degré.

Tom’s
17/10/2022 à 10:45

Le film montre l’Amérique du reel avec ces gens vivant en caravane ou mobil home bien avant Nomadland!

alshamanaac
16/10/2022 à 21:42

Je sais qu'on s'ennuie ferme avec le cinéma "pop corn / blockbuster" d'aujourd'hui... mais c'est pas la peine de tenter de réhabiliter les vieux nanars des 90's... Vu à 15 ans, j'étais hypé par la bande-annonce et au final, je suis sortie de la salle avec un gout amer dans la bouche, le gout de la merde... (si quelqu'un peut confirmer que çà à un gout amer évidemment).

Arnaud (le vrai)
16/10/2022 à 20:34

« un président blanc, un militaire noir, un ingénieur juif, un alcoolo redneck, une stripteaseuse noire, des jeunes, des vieux, un scientifique homosexuel »

Je dis peut être une bêtise mais il me semble que l’orientation sexuelle du personnage incarné par Brent Spinner n’est pas définie dans le premier film. Ce sera dans le 2eme qu’on le montrera comme homosexuel

Sinon perso j’avais adoré ce film a sa sortie, et je dois dire que même aujourd’hui ça reste un petit plaisir coupable.
C’est con (je pense que vous donnez des intentions à Emmerich qu’il n’avait pas du tout quand il a fait le film), c’est incohérent, c’est ultra téléphoné, c’est pas toujours bien joué, mais ça défoule et on passe un super moment

Pulsion73
16/10/2022 à 20:11

"Vous allez finir par vous aimer les uns les autres bordel de merde ?"
Les Inconnus ! J'ai bon ?
A l"époque je trouvais déjà le films bas du front et trop patriotique et je n'ai jamais été fou de Mr Smith la grande gueule.

Pat Rick
06/05/2022 à 19:33

Pas revu depuis longtemps...en fait j'ose pas le revoir.

Une Once de réconfort
06/05/2022 à 08:53

Et si les américains du film étaient en fait les extra terrestre ?
Supériorité technologique , supériorité militaire technologique et numérique, armes puissantes, militarisme, soucoupe "porte avions" autour du globe, (comme les flottes de portes avions américains et les bases US IRL) prêt à frapper n'importe qui, attrait des ressources naturelles d'une planète,...
Mise en scène, qui impressionne , de la destruction de site ennemi. (a l'époque les images de destruction de bombe à guidage laser on beaucoup impressionné, comme la destruction dans le film)
Du coup, cela provoque une radicalisation des autochtones et une guérilla des ces derniers.
En plus beaucoup de scènes se passent dans le désert comme en Irak. Avec leur caches secrète Exode des populations....
La zone 51...signe que les US...pardon ET espionne et fait de la reco chez les autochtones (comme ces avions espion américains abatu ici et là)
Je sais pas. Ils font très américains dans leur comportement les ET dans ce films.
Cependant, je veux bien admettre aussi, que c'est le fruit du hasard. N'étant pas dans la tête des auteurs. Ils on pu très bien s'inspirer du dernier conflit en date pour l'imagerie du film...
Merica Fuck yeah !

Redbrickstudio
06/05/2022 à 07:22

Très intéressant cette réflexion sur ce film que l'on prend toujours plaisir à regarder même si on voit les grosses ficelles pouvant agacer un spectateur non-américain.

Il faut aussi prendre en compte que ce film retranscrit une conviction américaine et géopolitique propre aux années 90: celle de l'Amérique avec ses valeurs de démocratie libérale ayant triomphé de l'empire du mal communiste comme le disait Reagan. De cette victoire, nombreux, dont surtout Francis Fukuyama, ont pensé que cette victoire amènerait une sorte de fin de l'histoire, une vision eschatologique où le modèle démocratique et libéral à l'américaine s'étendrait dans le monde entier avec les USA au centre, comme Rome à une certaine époque. Modèle bien remis en question aujourd'hui et depuis les années 2000.
C'est pourquoi Indépendance Day est un divertissement de son époque et qu'il convient de l'apprécier et de l'analyser pour ce qu'il est.

Marty
06/05/2022 à 06:28

Nan c'est débile .

Mais qu'est ce que c'est fun . Du pur cinéma de divertissement .

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