Tu veux ou tu veux pas ? : Critique qui n'en veut pas

Laurent Pécha | 26 septembre 2014
Laurent Pécha | 26 septembre 2014

Deux stars glamour qui affolent le palpitant de bon nombre de spectateurs depuis plusieurs décennies réunies pour la première fois à l’écran dans une comédie les faisant jouer des accrocs au sexe. Sur le papier, on veut. Au final, on n’aurait pas du !

On est toujours aussi estomaqué par la capacité de ces deux stars à la longévité exceptionnelle à n’avoir que trop souvent aucune volonté de tirer le divertissement vers le haut. Tu veux ou tu veux pas en apporte malheureusement la preuve la plus flagrante. Doté d’un pitch que les as de la comédie américaine auraient aisément sublimé avec une avalanche de séquences loufoques et sulfureuses (on est quand même ici dans le terrain de l’addiction sexuelle incontrôlable), le film de Tonie Marshall se traîne lamentablement tout en étant d’une chasteté à toute épreuve (sauf si le soutif de la Marceau constitue pour vous un sommet d’érotisme torride).

 

 

Ayant éventé l’intégralité de ses 2 gags ½ vaguement marrants dans sa bande-annonce, Tu veux ou tu veux pas donne l’impression d’avoir effectué le job en réussissant juste à attirer les deux stars à son générique. Circulez, il n’y a rien à voir si ce n’est de se demander qui de Sophie ou Patrick a dit « je veux » le premier.

 

 

 

Résumé

A l’image d’un sujet (l’addiction sexuelle) traité par-dessus la jambe, on ne peut qu’à posteriori ne pas vouloir de cette rencontre foireuse entre Sophie et Patrick.

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