
Sucker Punch : critique
A 45 ans passés et après avoir souvent brillamment adapté le travail des autres (Watchmen et 300 en tête), Zack Snyder s'émancipe enfin.
Internée contre son gré, Babydoll n’a toutefois pas perdu la volonté de vivre. Déterminée à se battre pour recouvrer sa liberté, elle pousse quatre autres jeunes filles — Rocket la grande gueule, Blondie la débrouillarde, Amber la fidèle des fidèles et Sweet Pea toujours hésitante — à se regrouper pour tenter d'échapper à leur destin terrifiant, à la merci de leurs geôliers, Blue, Madame Gorski et le High Roller. Entraînées par Babydoll, les filles engagent une bataille fantastique contre l’univers fantastique, des samouraïs aux serpents, avec un arsenal virtuel à leur disposition. Ensemble, elles doivent décider de ce qu’elles sont prêtes à sacrifier pour rester en vie. Mais, avec l’aide d’un Sage, leur incroyable voyage — s’il réussit —les conduira à la liberté.
A 45 ans passés et après avoir souvent brillamment adapté le travail des autres (Watchmen et 300 en tête), Zack Snyder s'émancipe enfin.
Après Watchmen, avant Man of Steel, Zack Snyder a filmé les aventures fantasmagoriques de filles avec de gros guns et de gros problèmes.
La star de Sucker Punch en a marre qu'on ne l'aime que pour son physique et veut maintenant avoir de vrais rôles.
Entre libertinage et fracassage de crânes, voilà une belle soirée en perspective.