Les Maîtres de L'Univers - Révélation : même en comics, Kevin Smith aiguise Musclor

La Rédaction | 27 janvier 2022
La Rédaction | 27 janvier 2022

Les Maîtres de l'univers n’en finissent pas d’orchestrer leur retour, puisqu’après leur enthousiasmante série Netflix, c’est en comics qu’ils débarquent.

Quand le Roi Randor est attaqué, Musclor apprend que la créature est liée d'une certaine façon à l'épée du pouvoir qui lui donne sa puissance. Pour sauver le roi et mettre fin au chaos, il s'engage dans une quête épique qui va le confronter à ses ennemis de toujours, Skeletor et Démonia. 

 

 

Les Maîtres de L'Univers - Révélation : photoMASTERS OF THE UNIVERSE™ and associated trademarks are owned by and used under license from Mattel © 2021 Mattel. Dark Horse Comics® and the Dark Horse logo are trademarks of Dark Horse Comics LLC, registered in various categories and countries. All rights reserved.T

 

RETOUR AUX SOURCES 

Par bien des aspects, la publication en comics d’une aventure inédite de Musclor a des airs de retour aux fondations d’un univers à part dans celui de la fantasy et du divertissement né des années 80. En effet, après avoir été initialement une ligne de jouets à succès, les personnages imaginés par Mattel se sont déclinés en mini-comics indépendants intronisant chaque protagoniste, puis dans une série limitée de publications DC Comics, avant de devenir une série animée projetée sur les tubes cathodiques et les rétines de millions d’innocents. 

Par conséquent, la présente édition a des airs plutôt savoureux de progression, et de relecture d’un passé glorieux. Progression, car, comme on le verra, il est question ici de prolonger les renouvellements amenés dans la série supervisée par Kevin Smith (toujours chef d’orchestre ici), et de plonger plus avant encore dans le désir de renouveler les équilibres entre les différents protagonistes et personnages. 

Retour aux sources, et retour en fanfare car non seulement la bande-dessinée cherche à retrouver le format initial qui permis aux Maîtres de l’Univers de rencontrer la fiction, mais on note dans cette publication, une volonté discrète mais stimulante de s’inscrire dans la lignée des colorimétries des années 80. Le trait a beau être nettement plus moderne, et reproduire en grande partie la direction artistique des cartoons fraîchement produits, le découpage comme les ombrages fleurent bon la nostalgie, et rappelleront ainsi à toute une génération de lecteurs leurs premières émotions de lecture. 

 

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SUPER SKELETOR 

Jadis réduits à de simples vignettes aux motivations destructrices mais floues, nos antagonistes sont désormais des personnages à part entière, et c’est évidemment le cas du premier d’entre eux, le redoutable Skeletor. En revenant sur son passé, le comics permet enfin de saisir un peu mieux ce qui meut ce musculeux adversaire, et comment il a pris goût aux pires atrocités. 

Son parcours a beau être relativement classique, assister aux souffrances du personnage puis à son émancipation et à enfin sa découverte, tant de la violence que du cycle d’exaction qu’il mène contre nos héros s’avère très satisfaisant. Enfin, s’il n’est jamais question ici d’humaniser le personnage ou de lui fournir de quelconques excuses, comprendre ce qui le pousse à agir, et saisir un peu de la mélancolie qui le traverse ne fait que rendre l’investissement du lecteur dans le récit plus prégnant. 

Ce n’est pas le seul atout d’une publication qui se plaît à creuser la nostalgie de son public. En effet, si quantité d’enfants ont jadis découvert Les Maîtres de L'Univers - Révélation et se délectent désormais de leur retour, pour sauver son souverain, attaqué par un monstre mystérieux, Musclor n’a d’autres choix que de plonger dans le passé et d’Eternia, et par cela même de se confronter à l’une des figures majeures de sa mythologie. 

 

 

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REBOURS VERS LE TURFU 

Le motif du voyage dans le temps n’est peut-être pas le plus original de la galaxie, mais il prend tout son sens ici. En effet, le voyage vers son passé idéalisé, c’est finalement exactement ce que l’oeuvre propose au lecteur, qui remonte le flux de ses souvenirs jusqu’à une époque bénie qu’il va pouvoir revivre, précisément comme le font les personnages. 

Dès lors, la rencontre entre Musclor et le Roi Grayskull prend un tour aussi émouvant que solennel. Cette incursion bienvenue dans les épopées d’hier renforce, cristallise la cosmogonie dont Kevin Smith et Rob David ont désormais la charge. Impossible de savoir où ils emporteront Les Maîtres de L'Univers - Révélation après ces quatre épisodes aguicheurs, mais on aiguise déjà notre épée en attendant de poser nos yeux sur la suite de leurs aventures (que vous pouvez vous procurer juste ici).

Ceci est un article publié dans le cadre d'un partenariat. Mais c'est quoi un partenariat Ecran Large ? 

 

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commentaires
Glowy
31/01/2022 à 08:02

@pi Je parlais de la série des années 80 côté culture.... Après si tu veux parler de la définition de la culture c'est autre chose.

Pi
28/01/2022 à 14:47

@Glowy
Pillage culturel ?

C'est une série qui sert à vendre des figurines Mattel. Tu parles d'une culture...

La série d'origine est pauvre sur tous les plans. Reste le générique.
La série Netflix quasi vingt ans après est à peine mieux.

Ce produit dérivé version comics, qui n'est pas du tout nouveau puisqu'il y avait déjà avec la série d'origine une déclinaison comic book, ne relève pas le niveau.

Je ne comprends pas l'anthousiasme de la Rédaction pour ce produit paresseux qui ne cherche même pas à masquer que sa seule raison d'être c'est les linéaires de supermarchés.

Helper
27/01/2022 à 14:39

La première partie de l''animé était pas mal, la seconde beaucoup moins. Ca reste un exercice correctement réalisé.

La BD mon dieu que c'est moche ... c'est inadmissible d'avoir fait comparé à l'animé ou aux dernières parutions comme:
https://en.wikipedia.org/wiki/He-Man/ThunderCats

Glowy
27/01/2022 à 13:15

La nouvelle série était déjà moche, ça continue en comics.... A quand la fin du pillage culturel?