Blade Runner 2049 : la suite devait avoir une histoire bien différente, ou comment Deckard serait devenu communiste
Harrison Ford chez les rouges ? C'est en tout cas l'idée de son scénariste qui aurait bien vu Deckard dans le froid Sybérien...
35 ans. 35 ans pour découvrir la suite des aventures de Rick Deckard. Après tout c’est la mode actuelle : faire revivre des films ou saga cultes trois décennies après. Pour le meilleur (Mad Max : Fury Road) comme pour le pire (Tron : Legacy). Blade Runner 2049, puisque c’est son joli nom et dont les premières images promettent un film magnifique, dans un souci esthétique et soigné propre à l'empreinte visuelle de Denis Villeneuve, arrivera dans nos salles le 4 octobre prochain.
Ryan Gosling dans Blade Runner 2049
Si pour le moment, nous n’avons que quelques bribes de scenario à nous mettre sous la dent, le scénariste du film Hampton Fancher, qui avait déjà co-signé le premier opus, révèle qu’il avait une idée bien différente concernant la suite des aventures de l’ombrageux Deckard :
"J’étais en train de lire les journaux et je me disais que ce serait cool que Deckard soit assigné pour une mission à la Blade Runner à Moscou, et que l’univers serait bien Russe, froid, avec la neige tout ça… John Le Carré, vous voyez ? J’avais cette idée en tête. Je me souviens en avoir parlé à Ridley et lui avoir dit : ‘Harrison à Moscou ! C’est un bon concept, non ?’ Je n’ai eu comme réponse qu’un haussement d’épaules et rien n’en ai sorti."
Durant une interview chez nos confrères de Collider, Francher révèle comment lui et Ridley Scott penchaient sur cette suite dont le héros serait transposé dans un environnement bien différent, passant d’une Amérique dystopique à une URSS déshumanisée. Si l’idée peut sembler folle, elle reste néanmoins intéressante dans la vision d’une Amérique Reaganienne sur un pays des Tsars encore fantasmée, et comment la relation entre les deux superpuissances pouvait évoluer. L'occasion aussi de découvrir des Réplicants évoluants dans un régime à l'opposé du capitalisme ultra-libéral de la première puissance mondiale.
Curieux de voir ce qu'aurait pu donné Deckard au Kremlin...
26/07/2017 à 14:23
@Krys
La rédaction est partagée à ce sujet : un article a été écrit récemment pour défendre ce film...
https://www.ecranlarge.com/films/dossier/967544-le-mal-aime-tron-l-heritage-suite-du-film-culte-avec-jeff-bridges
26/07/2017 à 14:19
''Pour le meilleur (Mad Max : Fury Road) comme pour le pire (Tron : Legacy).''
Vous n'exagerez pas un peu là ? Tron legacy était tout sauf un nanar comparé à des trucs comme Ghostbusters ou les 7 mercenaires.
26/07/2017 à 13:57
@Cooper
Tout à fait, coquille corrigée merci ;)
26/07/2017 à 12:32
C'est Deckard plutôt que Reckard dans le titre