Les Animaux Fantastiques accusé d'intolérance par le Hollywood Reporter
Après un début faramineux au box-office, Les Animaux Fantastiques est bien placé pour compter parmi les grands succès de l’année 2016. Mais certains s’inquiètent de son idéologie.
J.K. Rowling est connue pour avoir distillé dans son œuvre une idéologie tolérante et progressiste, basée sur l’acceptation de soi et la tolérance. Mais pour le Hollywood Reporter, le dernier né de l’univers Harry Potter, scénarisé par la romancière, pose problème.
Dans un article récent, la publication soulève plusieurs points qui d’après le média, interrogent quant au message (involontairement) distillé par le film. Ainsi le journaliste Graeme McMillan s’inquiète notamment de la conclusion du métrage.
ATTENTION SPOILERS.
Pour l’auteur de l’article, question est posée de la moralité des héros quand ils décident d’abord d’effacer la mémoire des habitants de New York, puis d’effacer celle d’un de leurs compagnons d’armes, sans lui apporter une grande considération.
On pourra rétorquer à l’auteur qu’il s’agit plus là d’une énorme facilité scénaristique que d’un véritable problème, l’épilogue pâtissier du film nuançant cette question. Sans compter qu’à considérer l’effaçage de mémoire comme immoral, un paquet de film de science-fiction vont devoir être réévalués.
Mais l’article se questionne plus précisément sur la question raciale, notamment sur l’opposition entre mages et non-mages. Pour McMillan, nous assistons donc à une confrontation l’idéologie du méchant joué par Colin Farrell-Johnny Depp et celle portée par l’administration magique américaine. Soit d’un côté une vision raciste et exterminatrice, et de l’autre une vision ségrégationniste.
Si le méchant du film peut être vu comme une version du Magneto des X-Men, il n’a pas face à lui de Professeur Xavier pour défendre un point de vue inverse, et Les Animaux Fantastiques n’orchestrerait donc qu’une opposition entre d’un côté la haine, de l’autre la peur.
Sur le papier, le Hollywood Reporter n’a pas tort, mais deux données permettent de nuancer considérablement ce point de vue. Tout d’abord, le personnage de Non-Mage constitue en soi une réponse aux questionnements soulevés. D’autre part, Les Animaux Fantastique est le premier volet d’une saga de cinq films. Il est donc bien trop tôt pour lui tirer aveuglément dessus.
24/11/2016 à 10:47
Moi ce premier film m'a moyennement plus, j'ai pas accroché. Mais j'attends de voir la suite, je pense que ça va monter au fur et à mesure !
Au plaisir de vous lire
23/11/2016 à 23:57
@carolin je ne peux qu'être plus d'accord avec toi.
23/11/2016 à 11:33
Parce que les huit films et les sept livres n'abordent pas ces thèmes ? Sang de bourbe, sang-mêlé, sang-pur, tout ce beau monde vit dans la paix et la tranquillité. Et les Mangemorts ? Ce sont de gentil protestant occupant des ZAD en écoutant du Zaz ? Les ont-ils seulement vus. Les livres et les films ne sont peut-être pas parfaits, mais ils ont eu le mérite, chez beaucoup d'adolescents, d'éveiller une conscience politique. Ce qui ne serait pas le cas de cet article.
23/11/2016 à 08:57
Le film prend place en 1926, à l'époque aux états-unis les deux visions de la population présentées dans le film étaient les deux principalement représentées dans la société américaine, ségrégationniste en majorité à l'époque.
Le film y fait même allusion en parlant de la situation plus ouverte au royaume-uni.
A mon sens pas d'idéologie mais une transcription de l'époque à la quelle se passe le film.
Etonnant d'ailleurs que l'article ne mentionne pas le simili Cotton Club du film ou des créatures magiques servent et divertissent des mages.
22/11/2016 à 21:36
est-ce que celà vaut vraiment le coup? ceux qui reconnaissent l'univers d'HP (livres en particulier) savent que le meilleur reste à venir chaque intrigues viennent enrichir les precedents. ils veulent de l'opposition? il seront servis plus tard. ces conclusions sont bien trop hâtives.
22/11/2016 à 17:16
Franchement, mais franchement... est-ce bien nécessaire cette mode de créer de la polémique partout?