Robert Pattinson préfèrerait qu'Hollywood fasse des films comme Les Ailes de l'enfer plutôt que des super-héros

Comme beaucoup d'autres, Robert Pattinson constate que l'importance des super-héros à Hollywood ne profite pas à tout le monde.

Il y a peut-être eu cinq épisodes de Twilight sortis entre 2008 et 2012, mais surtout Cosmopolis et Maps to the stars de David Cronenberg, The Rover de David Michôd, l'inédit Queen of the Desert de Werner Herzog, Life d'Anton Corbijn ou encore The Lost City of Z de James Gray. Comme Kristen Stewart qui a tourné avec Walter Salles, Olivier Assayas, Woody Allen et Ang Lee, Robert Pattinson court après les cinéastes et les auteurs prestigieux.

En pleine promo de L'Enfance d'un chef, premier film de l'acteur Brady Corbet où il donne notamment la réplique à Bérénice Bejo, l'acteur a expliqué à The Sunday Times pourquoi il choisissait ce type de films :

"Parce que plus rien d'autre n'existe maintenant ! La seule option est de faire un film de super-héros. On peut faire un film de super-héros, ou des films indés. C'est tout !"

"On ne peut même plus faire des films à la Nicolas Cage. On ne peut même plus faire Les Ailes de l'enfer. J'adorerais faire Les Ailes de l'enfer."

Sorti en 1997, Les Ailes de l'enfer de Simon West a coûté 75 millions de dollars. Un budget intermédiaire qui tend à disparaître face aux blockbusters contemporains, qui coûtent le double ou le triple.

Robert Pattinson n'est pas le premier à déplorer les écarts grandissants entre les deux facettes de l'industrie, qui font dire à de nombreux réalisateurs et acteurs que certains films sortis il y a à peine dix ans ne seraient plus possibles aujourd'hui. De leur côté, les films de super-héros ont plusieurs fois été critiqués ou questionnés, notamment par Steven Spielberg qui en a prédit la disparition ou Robert Zemeckis, qui a refusé plusieurs offres.