Une année, un film : Les oeuvres qui ont marqué Rémi Bezançon (4)

Laurent Pécha | 7 juillet 2008
Laurent Pécha | 7 juillet 2008

Le 23 juillet 2008 sort Le premier jour du reste de ta vie, un film auquel on tient énormément à la rédaction d'Ecran Large (lire notre critique pour le moins dithyrambique ici). Pour mettre en avant notre énorme coup de cœur de l'année, on a décidé de donner la parole à son auteur. Tout juste âgé de 37 ans (voire 12 ans ½ quand on écoute son actrice Zabou Breitman en parler), Rémi Bezançon est un cinéaste qui aime et connaît le cinéma n'hésitant jamais à faire directement référence aux films qui l'ont marqué comme ce fut le cas dans Ma vie en l'air et encore plus dans son nouveau film.

 

On l'a donc soumis à un jeu pour le moins atroce : choisir un (et seulement un) film phare par année de sa vie et nous raconter pourquoi ce dernier a marqué sa vie de cinéphile (pour ce jeu, on tient compte de la sortie du film en salles françaises).


Jusqu'à la sortie du film, on vous propose tous les jours ses choix. En espérant que cela vous donne envie d'aller voir le sien...

 

 

 

1977
  

Annie Hall (Woody Allen)

 
 
 

 

 

 

 

D’un point de vue narratif, Annie Hall est un petit bijou. Pour raconter cette histoire d’amour contrariée, Woody Allen utilise toutes les techniques possibles et en invente d’autres (la scène délirante de la file d’attente au cinéma où il prend le spectateur à témoin…). Cette totale liberté dans la structure apporte un charme fou à ce film indémodable. Inspiré par sa récente séparation avec Diane Keaton (dont Hall est le vrai nom), Woody signe avec ce film le plus bel hommage qui soit : aucune aigreur, que de la poésie.

 

 


 
 

 


 

 

 

 

 

 

 

 1978

 

 

Les Bronzés (Patrice Leconte)

 

 

 


 

 

Ils sont peu nombreux les films sur lesquels on tombe au hasard d'une rediffusion et qu'on va, systématiquement, regarder jusqu'au bout alors qu'on les connaît par cœur. Très peu nombreux même. Les Bronzés est un de ces films. Chaque réplique, chaque gag, chaque citation de Saint John Perse en string fait mouche. 1h30 de fou-rire servi par un tout jeune Patrice Leconte et une équipe du Splendid déjà incontournable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                   Autoportrait de Rémi Bezançon

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