The Ministry of Ungentlemanly Warfare : les premiers avis pour le nouveau Guy Ritchie sont là

Hector Pierrès | 17 avril 2024
Hector Pierrès | 17 avril 2024

Les premiers avis viennent de tomber pour The Ministry of Ungentlemanly Warfare, le nouveau film réalisé par Guy Ritchie avec Henry Cavill.

Après le sympathique The Gentlemen en 2020 et la série Netflix The Gentlemen de 2024 un peu plus en demi-teinte, Guy Ritchie a décidé de changer la formule pour son prochain film et d'aller à l'opposé de ses gansters distingués, du moins si on en croit le titre : The Ministry of Ungentlemanly Warfare

Après cinq films et une série en cinq ans, le réalisateur surproductif (qui a encore un autre projet prévu pour 2025), nous plongera au milieu de la Seconde Guerre mondiale, pour suivre une escouade crée par Churchill et Ian Fleming eux-mêmes. Inspiré d’une histoire vraie, le film devrait raconter les opérations de sabotage contre les nazis de cette escouade sans règles ni distinction, façon Inglourious Basterds à la britannique. Cette comédie d’action portée par Henry Cavill, Alan Ritchson et Eiza González promet ainsi un cocktail détonnant, et comme l’embargo vient de sauter aux États-Unis, c'est le moment de prendre la température. Revue de presse. 

 

photo

 

GUY RITCHIE contre les nazis

"Il y a tout ce qu’il vous faut dans The Ministry of Ungentlemanly Warfare : des scènes de combats sanglantes et dynamiques, des dialogues impertinents, des blagues qui fonctionnent, et pas un acteur qui n’est pas à sa place." Arizona Republic

"Une fois que la fumée de son final explosif se dissipe, on se rend compte que The Ministry of Ungentlemanly Warfare est étrangement aseptisé, édulcoré, et même un peu raté." -  Slashfilm

"Si vous êtes soucieux d’Histoire, les lacunes en logique, le matériel anachronique et les pistolets qui ne ratent jamais leur cible pourraient vous faire grimacer. Mais si vous aimez les raids de commando sanglants et (parfois) amusants, The Ministry of Ungentlemanly Warfare répondra plus ou moins à vos attentes." - Movie Nation

 

The Ministry of Ungentlemanly Warfare : photo,Henry Cavill, Alan Ritchson, Hero Fiennes-Tiffin, Henry Golding, Alex PettMoi et les copains quand y a trimaran à la colo

 

"Ces gars sont si bons dans ce qu’ils font que Ritchie a du mal à maintenir la tension attendue. Au lieu de ressentir le suspense, le public se réjouit de les voir réussir, quels que soient les obstacles." - Variety 

"C’est un thriller flamboyant sur la Seconde Guerre mondiale, dans le style de Guy Ritchie. Ce dernier trouve un équilibre fin et amusant entre la menace que représentent les nazis et le plaisir de voir des héros virils les massacrer minutieusement, avant de glousser, de fumer des cigarettes et de s’appeler les uns les autres "vieux père" environ 50 millions de fois." TheWrap

"Autant, j’adorerais voir ces personnages dans un autre film, autant j’aurais aussi aimé les voir davantage dans celui-là. Oh, et une petite remarque pour tous les réalisateurs de films d’action : les silencieux, c’est top pour les séquences d’infiltrations, mais ça enlève le fun d’une séquence de siège." - IndieWire

 

The Ministry of Ungentlemanly Warfare : photo, Henry CavillVrai homme a une vraie barbe (selon Guy Ritchie)

 

"The Ministry of Ungentlemanly Warfare est une comédie d’action désinvolte et superficielle - un échec total de sa mission." - Screen Daily

"Chronique d’une mission secrète de la Seconde Guerre mondiale menée par une bande de renégats, le film est divertissant, mais reste maladroitement coincé entre une joyeuse cabriole et un thriller d’action plus captivant."The Hollywood Reporter 

"Même si ce n’est pas le meilleur film de Guy Ritchie, The Ministry of Ungentlemanly Warfare a assez de style et de tension haletante pour être une aventure incroyablement amusante." - ScreenRant

 

The Ministry of Ungentlemanly Warfare : photo, Alan RitchsonGuy Ritchie et les muscles, une grande histoire d'amour

 

La presse américaine note une chose peu étonnante pour un film de Guy Ritchie : si le film est bancal, on passe tout de même un bon moment devant. Le savoir-faire du réalisateur en termes d’action explosive et de dialogues sans filtre ne semble pas trop manquer à l’appel ici. Cependant, plusieurs journalistes remarquent que le film ne sait pas totalement sur quel pied danser, et que, par conséquent, la tension recherchée dans certaines scènes en pâtirait.

Pour vous faire votre propre avis sur The Ministry of Ungentlemanly Warfare, il faudra patienter, et peut-être un bout de temps. En effet, s'il doit sortir le 19 avril aux États-Unis, le film n’a toujours pas de date annoncée en France.

Tout savoir sur The Ministry of Ungentlemanly Warfare

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commentaires
Katie
22/04/2024 à 13:56

Il ne sortira pas au ciné en France, Prime Video a acquis les droits.

Plaisir de lecture des commentaires
18/04/2024 à 08:31

... à les spécialistes qui n'ont pas encore vu le film..mes préférés

Berserk
17/04/2024 à 20:37

Guy Ritchie , réalisateur surestimé.... Je n'ai aimé de lui que Snatch , le reste.....

Floking
17/04/2024 à 15:12

Il existe aussi un film, à petit budget, sur ce sujet intitulé "SISU"...j'ai l'impression que Ritchie c'est fortement inspiré...

poopipoopipoopipoo
17/04/2024 à 14:22

ça sent la sortie sur PrimeVideo encore en FR, non ? Car OpFortune et The Covenant l'étaient déjà...

zetagundam
17/04/2024 à 14:03

Il existe un film, à petit budget, sur ce sujet intitulé "Age of Heroes" avec Sean Bean

Garth Ennis
17/04/2024 à 13:22

C’est moi qui ai écrit le scénario bien sûr. Pas Guy Ritchie. Je réclame le copyright.

rientintinchti2
17/04/2024 à 13:14

Même imposture que Tarantino mais version british.
Le truc dans l'air du temps auquel il faut artificiellement adhérer pour être à la page et s'inventer un personnage en répétant comme un perroquet des répliques supposées être cool.
Reconstitution idéalisée, sublimée d'un univers vestimentaire et comportemental vintage fétichisé et totalement fake/artificiel.
Personnages creux aux corps anachroniques et stéroidés (dans les années 40?!?!?!).
Une espèce de coolitude rétro qui n'a rien à raconter mais qui passe son temps à se la raconter.
Quand on vend du vide dans un emballage rétro, les gens ne s'intéressent qu'à l'emballage. ça leur permet de satisfaire un besoin d'appartenance fétichisé.