Sous la Seine : le film de requins Netflix s'offre une bande-annonce tendue en plein Paris

Augustin Olivier | 9 avril 2024 - MAJ : 09/04/2024 12:02
Augustin Olivier | 9 avril 2024 - MAJ : 09/04/2024 12:02

Netflix vient de dévoiler la première bande-annonce de Sous la Seine, la version parisienne des Dents de la mer avec Bérénice Bejo.

En cette période pré-Jeux Olympiques, toute la municipalité de Paris doit sans doute prier pour qu'aucun incident ne vienne entacher la tenue de l'évènement. Les dernières études sur la qualité de l'eau de la Seine sont "très alarmantes" selon une ONG, ce qui n'annonce franchement rien de bon pour les épreuves en nage libre d'août prochain. Toutefois, cela pourrait sans doute être pire si on découvrait qu'un requin mangeur d'hommes était caché sous la Seine, en attente de plongeurs à dévorer...

C'est le postulat de Sous la Seine, notre version française des Dents de la mer à Paris (cocorico). Remettant en avant la mode des films d'horreur aquatique, Sous la Seine va continuer à jouer avec la peur des requins le tout dans un timing franchement savoureux pour les spectateurs français. Netflix vient de sortir la première bande-annonce.

 

 

Sous la seine = Les dents de la maire ?

Grand plouf ou très bon film ? Difficile à dire. Sous la Seine racontera l'histoire de Sophia (Bérénice Bejo), une brillante scientifique alertée par une jeune activiste dévouée à l’écologie (Léa Leviant) de la présence d'un énorme requin dans les eaux du fleuve. Elles n’ont d’autre choix que de faire équipe avec Adil (Nassim Lyes), commandant de la police fluviale pour éviter un bain de sang au cœur de la ville. Écrit et réalisé par Xavier Gens (Farang, Gangs of London), le film semble osciller entre gros délire apocalyptique et thriller horrifique dans les profondeurs.

Sur le papier et vu ses premières images, on ne sait donc pas vraiment sur quel pied danser. Si le pitch de base peut sembler marrant, surtout dans le contexte actuel des JO, on peut craindre que Sous la Seine tourne plus à la catastrophe qu'au grand spectacle. Il n'est pas impossible que le film se noie (lol) dans sa proposition et tombe dans le n'importe quoi.

 

Sharks : photo, Bérénice BejoÇa, c'est de la pêche au gros

 

On peut toutefois saluer le choix de la musique en arrière-plan de cette bande-annonce, une comptine pour enfant remixée dans une version angoissante et qui laisse encore espérer un vrai long-métrage pesant et oppressant. Il ne reste plus qu'à voir ce que Sous la Seine nous proposera lors de sa sortie, le film étant prévu sur Netflix pour le 5 juin 2024.

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commentaires
NaughtySoft
11/04/2024 à 12:53

Moi qui ait fan de films de requins en général, je vais le regarder pour voir ce qu'il vaut§. J'ai été beaucoup déçu des productions Asylum depuis quelques années

Ghost Leopard
10/04/2024 à 15:34

Concernant le contentieux de M. Vincent Dietschy, si la plainte concerne seulement les éléments d'information communiqués publiquement par la presse, il a très peu de chances de gagner uniquement sur cette base là.
Un animal tueur subaquatique qui menace une population locale alors qu'un événement se prépare face à une poignée de personnes que personne ne prend au sérieux et qui sont seuls à la combattre, c'est une formule trop peu originale pour invoquer le droit d'auteur alors qu'elle a été utilisée à toutes les sauces depuis les années 80.
Le fait que cela concerne le même fleuve et le même type d'évènement ne me semblent pas être des éléments suffisamment caractérisants pour y voir une originalité susceptible d'être couverte par le droit d'auteur.
En ce qui concerne une éventuelle concurrence déloyale ou un parasitisme commercial, ça me semble difficile à étayer sachant que d'un côté il y a un film déjà fini et qui sera diffusé avant les JO et l'autre qui n'en est qu'au stade de la pré-production apparemment.
À moins qu'il ait un énorme coup de bol, c'est à dire qu'il tombe sur un magistrat peu au fait de la jurisprudence et de la doctrine en la matière, il est bien parti pour perdre son temps et son argent ainsi que celui du tribunal.
D'ailleurs si Netflix avait pris ça au sérieux, ils auraient évité de sortir la bande annonce dès maintenant.

Ghost Leopard
10/04/2024 à 15:03

Ah ben voilà, ça devait arriver, pour le coup, on parle littéralement d'un poisson en avril ! :'-D

En tout cas, après vérification, à ma grande surprise, des espèces de requins en eau douce, c'est possible, mille sabords ! Comme quoi, on en apprend tous les jours...

lax69
10/04/2024 à 11:17

Pas crédible pour deux sous, faire le triathlon dans la seine lol

alxs
10/04/2024 à 11:04

Les dents de la grand mère.

GTB
09/04/2024 à 23:47

@Rorov94m> Seule une personne qui n'est pas du "milieu" dirait cela. Même le plaignant ne le pense pas cela, c'est dire. La plainte vise Edouard Duprey et Sébastien Aucher, avec qui il a eut un contact en 2015 à propos du scénario en question. Netflix n'ont rien à voir avec ça, autre qu'étant distributeur le plaignant leur demande de ne pas diffuser le film avant jugement.

Et tout ça à peu de chance d'aboutir.

DD
09/04/2024 à 23:02

Le beau caca à venir !

SVK2 2
09/04/2024 à 21:47

Mais qui a osé avoir une idée aussi saugrenue et totalement hors de propos. Un grand blanc dans la Seine..... Et un scénario de merde pareil est au cœur d'une bataille juridique. Cette fois ci on pourra vraiment dire qu'on aura tout vu.

Rorov94m
09/04/2024 à 20:26

Dans le "milieu" on sait très bien que le scénariste (que l'on aime ou pas ce genre de film) a été volé par Big N.
J'espère que le gars va gagner son procès.
Du vol pur et simple.
Faîtes tourner l'info

Ringo
09/04/2024 à 19:55

Mais pourquoi pas. Je viens de voir la bande-annonce, qui la joue sérieux avec une musique en beau décalage. L'idée est bizarre, voir un grand blanc encore plus, je n'imaginais pas quel fou irait se baigner dans la Seine mais... pourquoi pas.

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