Les Trois Mousquetaires : Milady, la suite qui gâche tout
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11 décembre 2023
- MAJ : 11/12/2023 19:20
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11 décembre 2023
- MAJ : 11/12/2023 19:20
9 mois après Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan, Martin Bourboulon livre le deuxième volet de son diptyque, Les Trois Mousquetaires : Milady. Alors, qu’est-ce que ça vaut ? La réponse en vidéo.
Toujours tiré de l’œuvre d’Alexandre Dumas, bien sûr, ce deuxième film ressort son casting quatre étoiles, Eva Green en tête dans le rôle de Milady. A ses côtés, François Civil, Pio Marmaï, Romain Duris et Vincent Cassel campent les fines lames du roi. Tourné en même temps que le premier film, cette suite présente les mêmes qualités... mais surtout les mêmes défauts. Et en plus grand nombre.
Si la mise en scène en plan-séquence des scènes de combat reste un parti pris handicapant pour ce film de cape et d’épée qui peine à émerveiller par ses chorégraphies (inexistantes), c’est surtout l’écriture des personnages qui enfonce l'ensemble. Pourtant, il semblerait que les Trois Mousquetaires en aient encore sous l’étrier, et que d’autres projets pourraient bientôt voir le jour. A condition que cette suite réconcilie Pathé avec le box-office.
Critique du film et analyse de la situation, pour essayer de comprendre où se dirige ce nouvel Alexandre Dumas Cinematic Universe, alors que Le Comte de Monte-Cristo avec Pierre Niney est annoncé pour 2024.
- À lire aussi : Notre critique émoussée de Les Trois Mousquetaires : Milady
Tout savoir sur Les Trois Mousquetaires : Milady
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12/12/2023 à 11:22
Au fait, puisque c'est bientôt Noël, pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas, profitez en pour offrir ou vous faire offrir :
- l'intégrale de la bande dessinée De Cape et de Crocs
- la trilogie Les Lames du Cardinal
C'est vraiment l'occasion.
12/12/2023 à 01:10
Un maître d'armes au casting mais absent du film, qui crédite au générique une équipe de cascade lambda.
Aucune mention de l'escrime dans le dossier de presse.
Des coups de comm' avec un champion olympique qui aurait "coaché" les acteurs. Acteurs qui n'ont pas franchement l'air de savoir comment on se sert d'une rapière.
A partir de là, les chorégraphies inexistantes ne surprennent pas, et les plans séquences ont plus l'air d'essayer de cacher la misère qu'autre chose, sans parler du découpage qui s'évertue à cacher les lames.
C'est dommage, le territoire regorge de grands noms de la discipline, mais beaucoup de producteurs ont l'air de penser qu'il n'y a pas vraiment besoin de s'y connaître et que le public ne verra rien.
Résultat : un film de capes et d'épées sans épées.