Les Trois Mousquetaires : Milady – critique d’un coup d'épée dans l'eau

Antoine Desrues | 13 décembre 2023
Antoine Desrues | 13 décembre 2023

Aux côtés du Astérix de Guillaume Canet, le diptyque des Trois Mousquetaires a représenté l'autre gros pari de Pathé en 2023. Budget massif, casting cinq étoiles et promesse de remettre au goût du jour le film de cape et d’épée : tous les ingrédients semblaient réunis pour relancer une certaine idée du cinéma populaire à la française. Après une première partie mi-figue mi-raisin, Martin Bourboulon complète son adaptation d’Alexandre Dumas avec Les Trois Mousquetaires : Milady, toujours avec François CivilEva Green et Vincent Cassel.

Précédemment, dans Les trois Mousquetaires...

Avec son résumé introductif tout droit sorti d’un téléfilm, la seconde partie des Trois Mousquetaires nous rappelle l’incongruité du projet, coincé entre deux mondes. D’un côté, le blockbuster en costumes noble et populaire, adapté d’un monument de la littérature. De l’autre, l’objet faussement hype et opportuniste, dont la modernité brouillonne jure avec son ambition initiale.

À vrai dire, Milady confirme la direction qu'aurait dû prendre cette nouvelle version du classique d’Alexandre Dumas : celle d’une série télévisée. La première partie avait déjà peiné à introduire organiquement ses personnages dans son riche contexte historique, avant de laisser l’intrigue autour des ferrets de la reine phagocyter le rythme du récit.

 

 

Et pour être clair, ce n’est pas dévaloriser la production de Pathé que de l’imaginer sur petit écran. Au contraire, face aux deux films de Martin Bourboulon, on se plaît à imaginer ce qu’une écriture au long cours aurait pu offrir à ses nombreuses figures, réelles comme fictives. Un peu à la manière d’un Game of Thrones, Les Trois Mousquetaires propulse ses héros dans un univers politique et militaire qui les dépasse, où la ligne morale ne cesse d’évoluer selon les camps, les complots, et les associations plus ou moins attendues entre les protagonistes.

Ce second chapitre joue d’ailleurs cette carte maîtresse dès son premier quart d’heure, lorsque D’Artagnan (François Civil, qui surjoue toujours le boy-scout) est contraint de s’associer avec Milady (Eva Green, qui surjoue toujours la femme fatale) dans leur quête de survie saupoudrée d’attraction-répulsion.

Sauf qu’encore une fois, Pathé a voulu mixer cette apparente complexité avec l’énergie d’un grand film d’aventures familial “à l’ancienne” pour la salle obscure. Là réside le problème : Les Trois Mousquetaires vise un renouveau artificiel pour justifier son existence, alors que ses référents sont clairement les classiques du genre des années 90, à commencer par Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau.

 

Les Trois Mousquetaires : Milady : photo, Eva Green, François CivilUne tueuse qui ne tue pas beaucoup

 

Ça se cassel la gueule

Résultat, si le premier film vivotait, il avait au moins le mérite d’une entrée en matière efficace de son quatuor (complété par Vincent Cassel, Pio Marmaï et Romain Duris) et de sa camaraderie naissante. En comparaison, Milady suppose que le gros du travail est fait et jette donc toute forme de caractérisation par la fenêtre. D’aucuns mettront sans doute en avant une forme de fidélité à la dimension feuilletonnante du livre, bien que sa mécanique se montre inadaptée à une transposition au cinéma.

Le film court après ses péripéties comme autant de set-pieces négligemment assemblés les uns à la suite des autres. La démarche est d’ailleurs parfaitement encapsulée par le dispositif majeur de Martin Bourboulon : le fait de filmer toutes ses scènes d’action en plan-séquence, à l’image des combats du premier chapitre. Cette fois, on a même droit à cette absence de coupe dans l’échappée inaugurale de D’Artagnan, tendance The Revenant du pauvre.

 

Les Trois Mousquetaires : Milady : photo, François Civil, Romain DurisAttention, ça va être tout gris !

 

Au-delà de la vulgarité de l’effet de frime, qui a perdu toute originalité depuis sa vampirisation par le cinéma d’action contemporain, il devient surtout un contresens. Le film de cape et d’épée, c’est par définition un cinéma du découpage, où chaque angle choisi doit mettre en lumière les entrechoquements des lames et la stratégie de chorégraphies en perpétuel renouvellement. Ce n’est pas un hasard si Hollywood en a fait un genre important de son Âge d’or. On assiste à du drame cinématographique à l’état pur, où le ressenti des corps s’exprime seulement par les mouvements.

En voulant se démarquer par l’artifice du plan-séquence, Bourboulon met moins l’accent sur la virtuosité des joutes que sur celle, supposée, de sa caméra. Si on considère ce genre d’action virevoltante comme un ballet, passe encore. Après tout, l’opérateur pourrait être un danseur à part entière, en phase avec la scène et son déroulé (cf. La scène de l’église de Kingsman).

Malheureusement, Les Trois Mousquetaires préfère capter un chaos par des effets de secoués et des panoramiques rapides qui ne font que passer d’un assaillant à un autre. La laideur du procédé reflète l’incapacité de la caméra à trouver sa place, et à s’attarder sur le moindre enchaînement chorégraphique. Dès lors, les scènes de bataille attendues, à commencer par la prise du fort de La Rochelle, deviennent aussi pauvres et désincarnées qu’un spectacle de parc à thème.

 

Les Trois Mousquetaires : Milady : photoAttention, ça va être tout marron !

 

My Fair Milady ?

L’échec est néanmoins intéressant et interroge sur ce projet tiraillé par ses inspirations. Le plan-séquence se transforme en tunnel qu’on traverse sans s’attarder sur l’action, en passage obligé dont le systématisme prive le film à la fois de surprise et de crescendo. Or, comme dit plus tôt, Les Trois Mousquetaires 2 se montre encore plus radin que le premier en ce qui concerne le développement de ses personnages, à commencer par son antagoniste éponyme, pourtant présentée comme le cœur émotionnel de cette suite.

La véritable modernité du diptyque semblait se trouver du côté de Milady, chez cette femme dont la morale complexe est finalement en accord avec celle de son monde, qui lui a tant pris par le passé. Mais mis à part un rapide flashback et les susurrements d’Eva Green, la narration bazarde cette ambition en quelques dialogues lapidaires, au point où certaines situations semblent évoluer dans le hors-champ.

 

Les Trois Mousquetaires : Milady : photoUn final bien décevant

 

On passera sur le sort de Porthos et Aramis, laissés sur le banc de touche de manière presque comique, pour en arriver à la question importante : que filme Les Trois Mousquetaires ? Les relations et le parcours de ses protagonistes ne l’intéressent pas, la faute à une histoire qui file pour enchaîner ses scènes majeures. Et en même temps, les scènes majeures en question ne cherchent aucunement à montrer l’action, et encore moins à raconter quelque chose de ses héros au sein de ses batailles.

Donc que reste-t-il ? Pas grand-chose, si ce n’est de l’argent jeté par les fenêtres dans une étonnante pornographie du vide. Un oxymore qui définit plutôt bien le paradoxe de cette méga-production, moins vendue sur ce qu’elle offre à l’écran que sur le fantasme d’un retour au cinéma de papa boosté aux hormones. À vouloir parler à tout le monde, pas sûr que la démarche de Pathé s’adresse à qui que ce soit.

 

Les Trois Mousquetaires : Milady : affiche

Résumé

Si le premier chapitre peinait déjà à choisir une direction claire, Milady s’écroule sous le poids de ses ambitions. Sans personnages, le film accumule péripéties et scènes d’action poussives pour, au final, ne même pas donner de l’ampleur à son grand spectacle familial.

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commentaires
pc
13/04/2024 à 00:12

Très déçu de ce Milady. J avais plutôt bien aimé le premier pourtant. Là c est brouillon, les scènes s enchainent à la va vite. Les personnages sont à peine effleurés. Eva Green surjoue, on voit venir le personnage à 15km. Quant à D Artagnan, vu ce qu il a subit de la part de Milady dans le premier est soit amnésique soit complètement idiot.La fin est décevante et appelle étonnamment un troisième film qu on ne verra pas si Pathé considère que le 2 n a pas assez marché. C était bien là peine...

Miami81
18/01/2024 à 22:06

J'ai trouvé le deuxième volet tout de même meilleur que le premier.
Malgré cela, je suis d'accord avec la critique y compris au niveau de l'idée d'une série aurait peut être été mieux venue.
Je serais plus sur la réserve concernant les plan-sequences. Certes, je n aime pas ça, mais je ne vois pas pour quelle raison ce serait mal-venue sur un film de capes et d'épées. Si c est bien fait évidemment.
Vous avez également été gentils de ne pas parler des nombreuses incohérences voire facilites du scénario.
Malgré toute cela, ce film â la française reste un bon bol d'air frais dans une avalanche de comédies fades. Rien que pour cela, il méritait je pense une étoile de plus.

QuentinS
05/01/2024 à 19:02

En phase avec la critique, c'est effectivement décevant.

Attention Spoilers (lol)

Le premier n'était certes pas le film de l'année (même si j'ai plutôt passé un bon moment devant) mais j'avais de l'espoir pour le second qui se concentrait sur Milady, personnage normalement sulfureux, sans limite, ne reculant devant rien pour arriver à ses fins (mensonge, manipulation, meurtre...). Et bien c'est raté, elle est fade au possible, elle ne tue personne froidement (elle se défend exactement comme d'Artagnan), on n'arrête pas de nous dire que c'est "le diable" mais absolument rien dans le film ne nous le montre ce qui crée un décalage assez ridicule entre ce que l'on essaie de nous vendre et ce que l'on voit à l'écran. Comble de l'incompréhension du personnage, elle apparait comme une victime à la fin du film, c'est n'importe quoi.

Les autres personnages sont inégaux, Aramis et Portos sont plus développés que dans le 1er et ont quelques scènes intéressantes, Athos joué par Cassel est assez plat et on a quand même l'impression que l'acteur n'en n'a pas grand chose à faire. Le pire étant la relation d'Artagnan - Constance qui est littéralement absente, elle se résume à ce qu'on a vu dans le 1er, à savoir un baiser à la fin et on essaie de nous mettre de l'affect dessus à fond alors que leur relation on l'a vue en intégralité et c'est clairement pas suffisant pour justifier le comportement de d'Artagnan dans le film et son "désespoir" au moment de la mort de sa bien-aimée. On n'y croit pas un seul instant et au moment où le film doit m'émouvoir j'ai rigolé devant l'absurdité de la scène.
On passera sur le fait que Constance est normalement tuée directement par Milady ce qui justifie à la fois l'aspect diabolique du personnage (qui pour se venger n'hésite pas à empoisonner une innocente après l'avoir manipulée au maximum) et la rage de d'Artagnan à son égard. Ici on est sur un sketch lunaire où on essaie de nous faire croire à un incroyable quiproquo où l'on pend la mauvaise femme et que, visiblement, ça ne gêne personne, il n'y a aucune conséquence à ça et c'est parfaitement ridicule.

Concernant la réalisation, les scènes de combat sont plus insupportables que jamais avec une caméra qui bouge/tremble/fait n'importe quoi ce qui rend l'action parfaitement illisible. La photo c'est comme le 1er, à savoir marron, là où j'espérais que c'était vraiment un parti pris dans le 1er film qui était assez terne pour qu'au contraire le second soit flamboyant et très coloré car dédié à Milady qui représente la passion, la séduction, le chao et explicitement quelque chose de diabolique dans le bouquin de Dumas. Et bien non, c'est la même soupe marronasse moche, donc je ne comprends définitivement pas ce choix.

Le ton du film à également le cul entre deux chaises : entre "d'époque" (empoulé en fait) avec d'Artagnan et Athos, ce qui donne l'impression qu'ils récitent leur texte et leur empêche de jouer quoi que ce soit et plus contemporain avec Aramis et Portos, ce qui passe en fait beaucoup mieux et laisse un peu de latitude aux acteurs pour s'amuser.

Dans les points positifs je sauve Louis Garrel en roi un peu allumé et dépassé, l'infiltration dans la Rochelle en mode furtif (enfin jusqu'au moment où la caméra rechope Parkinson pendant le combat) et donc quelques scènes avec Aramis et Portos qui sont assez drôles.

En résumé c'est plutôt mal écrit (un comble quand on part d'un bouquin quand même), les personnages principaux (d'Artagnan et Milady) ne sont pas crédibles et je ne crois ni à l'amour de d'Artagnan pour une fille qu'il connait depuis 2 semaines ni au côté diabolique de Milady qui est édulcorée au maximum) et côté technique si le film est bon sur ses décors, la photo, la lumière et les gimmicks insupportables de réalisation viennent gâcher les points positifs.

Rochefort
05/01/2024 à 05:32

Je suis contente de ne pas être la seule à grincer des dents suite à l'écoute de ce film. Même depuis le Québec (et en ayant fait moi-même des études en littérature et en cinéma), je peux constater que ce 2e opus ne respecte aucune ligne directrice du roman principal de Dumas. Pour ceux qui voulaient se faire représenter la réelle histoire de Dumas au cinéma, vous allez être déçus. Je faisais malheureusement partie de cette catégorie, avec le fol espoir de revoir mes scènes préférées du roman... à la place, j'ai été profondément outrée, déçue. J'aime ce roman depuis ma dizaine d'années d'existence sur cette Terre. "Les 3 Mousquetaires" de Dumas est le livre que j'ai le plus lu de toute ma collection de livres... Ainsi, en revoyant ce film, mon cerveau corrigeait naturellement les scènes bâclées de Bourboulon en me donnant effectivement un mal de crâne intenable. Je peux paraître très critique, mais en tant que fan du livre, si vous y allez pour le livre, je le répète, vous n'allez pas voir la même chose! Ils ont abandonnés Rochefort, Felton (remplacé par Constance à la prison!), M. Bonacieux (oui oui, il existe), l'ex mari de Milady, les serviteurs des 3 mousquetaires et j'en passe. Milady ne meurt qu'une fois, sous les yeux des 3 mousquetaires eux-mêmes... et ça finit là! Bref, si vous allez au cinéma seulement pour le cap et d'épées et d'actions, peu importe, vous allez être servis. Mais ne revoyez surtout pas ce pauvre livre dans votre tête en l'écoutant.

pseudocritic
01/01/2024 à 15:41

Les vraies questions que je me pose à propos de ce deuxième épisode que je n'ai pas vu : Porthos met-il une chèvre dans son lit ? Bourboulon a-t-il réussi à placer encore une fois le cri de Willem ? Si 2 des 3 mousquetaires qui étaient 4 pour n'en faire qu'1 sont fantomatiques, combien en reste-t-il (dans la salle) ? Milady est-elle toujours une dame entière ?

Shtefffph14
31/12/2023 à 13:53

Pas vraiment conquis par le premier qui gardait quand même suffisamment d'intérêt à mes yeux pour me donner envie de voir cette suite, j'ai bien du mal à en garder quelque chose de réjouissant.
Dans un premier temps, le film m'a filé dès les premières minutes un mal de crâne insupportable. La façon de filmer l'action, brouillonne, trépidante, avec des mouvements permanents censés peut-être simuler une action qu'on aurait aimé voir davantage dans d'énergiques scènes avec une vraie chorégraphie, ce n'est pas pour moi vraisemblablement.
Ensuite j'ai eu beaucoup de mal à trouver l'histoire intéressante, ayant plus l'impression d'une succession de scènes que d'un vrai scénario avec ses moments forts et ses moments plus calmes.
Enfin, très déçu par l'interprétation sur ce volet, tout tourne beaucoup trop autour de D'artagnan et Athos, deux mousquetaires sont totalement zappés quasiment, et Milady n'offre que peu de profondeur dans son personnage...
Comme pour le premier j'en ressors avec cette impression qu'il y avait vraiment mieux à faire. Mais cette fois-ci, avec un énorme mal au crâne en sus.

Eusebio
19/12/2023 à 17:40

Un montage et une photographie mieux maîtrisés que sur le premier volet, mais alors, pour le reste... Les plans-séquences ne me posent pas de problème en soi, ça pourrait rendre les combats dynamiques, intéressants, sans montage surcoupé où tout est illisible. Sauf qu'avec cette caméra à l'épaule en permanence, ça gesticule dans tous les sens, tout est brouillon, on en sort avec le bide retourné, le mal de mer, sans avoir rien saisi des intentions de défense et d'attaque.
Et puis surtout... qu'est-ce que ça joue mal. Eva Green qui fait de la caricature de femme fatale qui ne sait que susurrer, Cassel qui sonne faux dès qu'il aligne plus de quatre mots, et François Civil qui ne joue rien, qui sonne comme un élève de première année d'école de théâtre... Quel gâchis pour une production de ce calibre !

Ultimathule
19/12/2023 à 08:11

Le premier épisode fait correct avec la bonne surprise des participations Cassel, Duris et Marmai. Ici, les scènes d'action font mal aux yeux, comme si cela nous faisait loucher sur l'écran. On y comprends absolument rien.
Civil est toujours essoufflé, échappé de Bac Nord.
À fuir, rapidement !

Jean-Michel Morandini
15/12/2023 à 21:45

Oulala, je pense que ce soir il y en a qui ont bien mal au derrière, parce que là c'est sans vaseline, à sec, c'est bien rapeux comme une caresse d'éponge spontex ! J'ai bien fait de changer de salle, je crois que le dernier bon film que j'ai vu avec Vincent Cassel était au siècle dernier, ça devait être Océan Twelve..

Altaïr Demantia
15/12/2023 à 03:50

@Morcar
Ben écoutes, tu peux aussi faire preuve de mauvaise foi, tout est possible, mais rien dans les commentaires précédents ne te permet d'insinuer quoi que ce soit sur les habitudes de consommation des gens qui commentent cette critique en matière de cinéma. Et quand bien même tu aurais raison, tu es qui exactement pour te permettre de juger ? Tu fais partie du camp de ceux qui ont raisons parce qu'ils paient leur place, EUX ?
J'ai envie de te dire: Qu'est-ce que ça peux bien te faire ?
Pendant longtemps les critiques ciné ne payaient par leur place et donnaient leur avis sur ce qu'ils avaient vu et la première réaction des "artistes" éconduits et frustrés étaient justement de dire que ces critiques, EUX, n'avaient pas le droit d'avoir un avis car ils ne payaient par leur place.

C'est une façon de dire aux autres que leur avis n'a pas de valeur parce qu'ils ne jouent pas le même jeu que toi.

Tu paies ta place à chaque film que tu vois ? C'est toi qui le dit. Si c'est vrai, c'est que tu en as les moyens, tant mieux pour toi. Mais globalement ton avis sur le film m'intéresse, ton jugement de valeurs sur les autres commentateurs je m'en tape et je te prierai de le garder pour toi.

Et comme on disait autrefois quand on écrivait encore des lettres, je te prie d'agréer mes salutations "hypocritement" distinguées.
Bisous.

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