Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon Prime en novembre

La Rédaction | 10 novembre 2022
La Rédaction | 10 novembre 2022

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en novembre ?

 

Matrix Reloaded : photo, Carrie-Anne MossD'Olivier Marchal aux Wachowski : le grand écart

 

DÉJÀ DISPONIBLE 

Le Goût des autres

Sortie : 2000 - Durée : 1h52 

 

Le Goût des autres : Photo Jean-Pierre Bacri, Anne AlvaroCastella Clara, un couple improbable et porteur de préjugés

 

Ça parle de quoi ? Patron d'une entreprise florissante, Castella s'éprend, lors d'une représentation théâtrale, de l'actrice principale, Clara. Il va tenter de la séduire alors que tout les sépare, à commencer par les barrières culturelles.

Pourquoi il faut la regarder ?  Scénarisé par le tandem Agnès Jaoui- Jean-Pierre Bacri et réalisé par Agnès Jaoui, Le Goût des autres s’inscrit dans la continuité des travaux précédents du duo créatif, à l’image d’Un air de famille ou d’On connaît la chanson. Le couple est alors au sommet de sa popularité et s’est spécialisé dans les comédies chorales douces-amères, efficaces à défaut d’être géniales.

L’efficacité : le terme définit fort bien Le Goût des autres qui met en scène d’ailleurs Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui, mais également Alain Chabat ou Gérard Lanvin. Jean-Pierre Bacri, de son côté, endosse les traits d’un personnage un poil blasé, parfois blessant, mais juste, un rôle familier qui perdurera jusque dans son ultime apparition dans le passable Le Sens de la fête. Quant au long-métrage, si sa critique sociale sonne souvent faux, il vaut le détour en revanche grâce à ses dialogues bien troussés et percutants.

Kick- Ass

Sortie : 2010 - Durée : 1h57

 

Kick-Ass : photo, Aaron Taylor-Johnson Kick-Ass doux rêveur et véritable super zéro 

 

Ça parle de quoi ? Dave Lizewski, adolescent fan de comics, décide un beau jour d’endosser un costume et de combattre le crime sans posséder un seul superpouvoir. Il va alors devoir repousser de dangereux gangsters, aidé dans sa tâche par de vrais justiciers, Bid Daddy et sa fille Hit-Girl..

Pourquoi il faut le regarder ? Après son passage couronné de succès sur la saga X-men avec X-Men : Le Commencement et avant son aventure dans la franchise Kingsman, marquée par l’excellent Kingsman : Le Cercle d’or, Matthew Vaughn s’était invité au royaume de la déconstruction en adaptant le comic book éponyme de Mark Millar, Kick-Ass

Avec Kick-Ass, le metteur en scène élabore une farce irrévérencieuse dont il a le secret, égratignant au passage le sacrosaint mythe sur lequel repose le super-héros américain. En caricaturant toutes les valeurs prônées par le comic book, Matthew Vaughn envoie l’industrie cinématographique dans les cordes et délivre une réflexion pertinente sur le genre, peu égalée par la suite. On notera aussi la performance de Nicolas Cage, lui-même grand fan de comic book, qui s’amuse à déconstruire l’un des personnages les plus célèbres du monde de la bande dessinée.

Overdose

Durée : 1h59

 

 

Ça parle de quoi ? Sara enquête sur un go-fast. Elle découvre rapidement que son affaire est liée au meurtre de deux adolescents dont s’occupe Richard, le chef de la police criminelle locale. Ils collaborent pour retrouver le meurtrier et arrêter le go-fast et se retrouvent plongés dans une course contre la montre alors que leur attirance l’un pour l’autre grandit.

Pourquoi il faut la regarder ? Peut-être parce que le cinéma français n’a toujours pas trouvé mieux que l’artisan burné Olivier Marchal pour produire des films d’action bourrins qui sentent les aisselles fumantes. Après un passage chez Netflix où il repoussait les limites de la bêtise avec Bronx, le monsieur revient, mais cette fois-ci pour Amazon, dans ce qui s'apparente comme son magnum opus

Si vous trouviez que Bronx était un ovni dans son genre, attendez-vous à être soufflé par Overdose. C’est bien simple, à côté, la production Netflix semble être son brouillon tant tous les potards sont poussés au maximum. Vulgarité et catch lines testostéronées : on est clairement loin de l’efficace sobriété d’un Carbone. Une expérimentation qui n’offre à son public donc aucun moyen de se raccrocher à quoi que ce soit. Un moment qui, on l’assure, sera spectaculaire... mais pas forcément pour les bonnes raisons et qui laissera le spectateur terrassé, par le génie ou par la médiocrité relative que l’on pourra ressortir de la proposition. 

Notre critique d'Overdose

My Policeman

 Durée : 1h54

 

 

Ça parle de quoi ? Le destin de Tom, policier, de Marion et de Patrick, conservateur de musée. Tous trois vont vivre un voyage riche en émotions dans la Grande-Bretagne des années 50. Dans les années 90, Tom, Marion et Patrick sont toujours transportés par le désir et le regret, mais ils ont une dernière chance de réparer les dégâts du passé.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que si vous vous dites que Harry Styles pourrait prétendre à une bonne carrière d’acteur après son passage chez Olivia Wilde dans Don’t Worry Darling, attendez de le voir dans My Policeman. Ici, c’est bel et bien lui la pierre angulaire de ce drame où il campe un jeune représentant des forces de l’ordre plus ouvert d’esprit que la moyenne dans la Grande-Bretagne des années 50. 

L’occasion pour le film qui joue sur deux temporalités (l’autre présente en effet les années 90) de livrer un récit teinté sinon de nostalgie d’une grande mélancolie. Une intrigue qui joue sur tous les tableaux, travestie par ses pointes de thriller et de film de procès, pour finir par des révélations qui viennent recontextualiser certaines scènes et définitivement asseoir la qualité de l’écriture de son trio de tête, porté donc par Harry Styles, mais aussi Emma Corrin et David Dawson. 

 

Bientôt disponible

La Caída - 11 novembre

Durée : 1h35

 

 

Ça parle de quoi ? La plongeuse Mariel s’entraîne de façon chevronnée pour les Jeux olympiques. Bientôt des révélations sordides remontent à la surface...

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que les drames sur les sportifs qui, à travers leur entraînement, rencontrent leurs propres démons font souvent mouche. En particulier lorsqu’ils touchent à la condition très particulière des femmes athlètes, à la fois confrontées au dépassement de soi et à une pression sociale plus hostile que normale.

Dans le milieu de la natation et du plongeon de haut niveau, La Caída met à l’épreuve son héroïne, Mariel, campée par Karla Souza, dans un très prometteur portrait. Le film argentin semble en effet miser grandement sur la performance de sa comédienne principale, telle que mise en lumière dans sa plutôt jolie et intrigante bande-annonce. 

La trilogie Matrix - 14 novembre

Sortie : 1999 / 2003  - Durée : 2h15 / 2h18 / 2h08

 

 

Ça parle de quoi ? Le jour, Thomas Anderson (Keanu Reeves) est un programmateur anonyme dans un service administratif. La nuit tombée, il devient Neo, un hacker qui attire l'attention de Trinity (Carrie-Anne Moss) et Morpheus (Laurence Fishburne), qui lui apprennent qu'il vit dans la Matrice, et que ce qu'il pense être la réalité n'est qu'un leurre créé par intelligence artificielle. 

Pourquoi il faut la regarder ? Parce qu'au-delà d'être un totem pour les geeks et les cinéphiles, la trilogie Matrix des soeurs Lana et Lili Wachowski est un sommet de l'esthétique cyberpunk, une prouesse technologique et un gros plaisir (pas du tout coupable) grâce à la maestria de combats d'arts martiaux. Même si les trois volets ne se valent pas forcément, tous sont traversés par de profondes réflexions philosophiques, une portée existentielle et une histoire d'amour intemporelle.

Et puis, pour le meilleur comme pour le pire, la trilogie Matrix est devenue un phénomène dont les thématiques et caractéristiques plastiques ont influencé de nombreuses autres productions (EquilibriumUltravioletCode Lyoko), au point où on peut affirmer qu'il y a eu un avant et un après Matrix (on en parle de ce côté).

The People We Hate at the Wedding - 18 novembre

Durée : 1h39

 

 

Ça parle de quoi ? Une famille dysfonctionnelle est contrainte de se retrouver pour célébrer un mariage. Les secrets de famille vont être révélés, mais c'est peut-être exactement ce dont elle a besoin pour se comprendre...

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c’est l’occasion de retrouver la très drôle et pétillante Kristen Bell, de retour dans un registre comique après la très plaisante série The Good Place. Comédie sur le thème des familles dysfonctionnellesThe People We Hate at the Wedding a le potentiel d’un récit potache efficace avec une très bonne alchimie entre les comédiens et surtout un tempo comique réussi.

Claire Scalon réalise ici son premier long-métrage après avoir fait ses armes sur de nombreuses séries. On lui doit notamment des épisodes de Brooklyn Nine-Nine ou de The Office, dans lesquels elle aura prouvé son talent pour la gestion de dialogues percutants et d’une galerie de personnages hauts en couleur. À voir si The People We Hate at the Wedding parvient à être plus qu’un long épisode de sitcom réussi, et donc une bonne comédie de cinéma (mais sur plateforme, du coup). 

Demon Slayer - saison 2 - 28 novembre

Sortie : 2021 - Durée : 18 épisodes de 25 minutes

 

Demon Slayer : photoUn character-design des antagonistes plus que réussi

 

Ça parle de quoi ? Après les évènements du Train de l’infini, Tanjiro, Inosuke et Zenitsu accompagnent Tengen, le Pilier du son, en mission à Yoshiwara pour l’aider à retrouver ses épouses disparues qui enquêtaient sur les rumeurs de démons présents dans le district.

Pourquoi il faut la regarder ? Après une première saison d’une efficacité dingue (on peut remercier la superbe animation des studios Ufotable et la dantesque bande-son), l’anime déjà culte est revenu encore plus fort avec son film, Demon Slayer : Le Train de l’infini. Après bien des larmes, des cris et des sacrifices, l’équipe de Tanjiro se remet en selle pour affronter des démons toujours plus puissants dans l’arc inédit de cette deuxième saison, celui du quartier des plaisirs. 

La structure archiclassique de Demon Slayer ne rend pas l’expérience particulièrement phénoménale sur le plan de l’écriture, mais la réalisation toutefois demeure son grand point fort ainsi que son impressionnante pyrotechnie. Une succession d’épisodes effrénés parvient à condenser les combats les plus épiques de toute la série jusqu’à présent, et enchaîne rebondissement sur rebondissement pour le plus grand plaisir des spectateurs. Si le récit tristement monolithique nous fait regretter, dans le même contexte, celui du génial arc Yoshiwara de Gintama, le spectacle est clairement au rendez-vous et quelques excellents protagonistes n’auront aucun mal à nous captiver jusqu’à un climax fantastique. 

Rocketman - 29 novembre

Sortie : 2019 - Durée : 2h01

 

Rocketman : photo, Taron EgertonBisouuuu je manvol

 

Ça parle de quoi ? Le film retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale. Il est aujourd’hui connu sous le nom d’Elton John. Son histoire inspirante nous fait vivre l’incroyable succès d’un enfant d’une petite ville de province devenu icône de la pop culture mondiale. 

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si vous trouviez qu’il y avait quelques plans et scènes à ressortir de Bohemian Rhapsody, Rocketman est-ce que le film sur Queen aurait dû être. Dexter Fletcher, qui a tenté de rattraper le projet de Bryan Singer, a certes échoué, mais ça lui a permis de revenir en force avec son biopic sur Elton John, une comédie musicale endiablée, à la structure un peu classique, on l’accorde, mais survoltée dans la forme

Les amoureux des flash mobs pourront s’estimer heureux, mais pour les autres, qui pesteraient contre le côté comédie musicale, il ne faut pas oublier une chose : c’est du Elton John et ça déménage. Rien à voir avec la délicatesse d’un La La Land par exemple. Les passages chantés sont engageants, électriques et survoltés. Et qui de mieux que Taron Edgerton pour interpréter le chanteur, lui qui a déjà repris une de ses chansons dans Tous en scène et qui a collaboré avec lui sur Kingsman : Le Cercle d'or. Il livre ici certainement une de ses meilleures performances. 

Notre critique de Rocketman

 

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commentaires
PonniyanSelvan
10/11/2022 à 19:52

Ponniyin Selvan est dispo sur Amazon depuis début Novembre ( certes uniquement avec des sous titres anglais ) . Dommage de ne pas le citer alors que vous avez écrit une critique dessus et que certaine personne étaient dubitatif sur la qualité des films que "personne" ne peut voir