Les nouveautés à voir sur Amazon Prime en mai

Mathieu Jaborska | 10 mai 2022
Mathieu Jaborska | 10 mai 2022

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en mai ?

 

Mademoiselle : Photo 3 mademoisellePrime and chill

 

Déjà disponible

Détective Conan - saison 2

Sortie : 1997 - Durée : 43 épisodes de 25 minutes

 

Détective Conan : photoLe plus petit des grands détectives, ou l'inverse

 

Ça parle de quoi ? Après sa rencontre avec l'Organisation des hommes en noir, le lycéen et détective Shinichi Kudo continue de vivre chez Ran sous couverture et de résoudre des affaires criminelles.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que Détective Conan est un anime culte, mais aussi et surtout un bouillon culturel intemporel qui mélange le traditionalisme et folklore japonais avec plusieurs noms et influences de la littérature occidentale, du Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle, à l'atmosphère des whodunits d'Agatha Christie et Gaston Leroux. Sans oublier les références appuyées au Club des cinq, au Commissaire Maigret, à James Bond ou Arsène Lupin. 

Dans cette deuxième saison, la mythologie continue de se dévoiler au compte-goutte pour se concentrer sur de nouvelles enquêtes ludiques, avec une préférence pour le double épisode Meurtre d'un diplomate, qui reprend la structure du meurtre en chambre close. Mais aussi Le démon du monastère pour son ambiance aussi glauque que mystique, Meurtre sans cadavre qui rappelle l'intrigue de Fenêtre sur cour ou encore le double épisode Vacances à la Neige, une sorte de huis clos dans lequel le coupable se cache parmi les convives, pour ne citer qu'eux. 

De plus, après Detective Conan : The Scarlet Bullet, le premier long-métrage de la franchise à sortir dans les salles françaises, le 25e film de la licence Détective Conan : la Fiancée de Shibuya sortira le 18 mai prochain dans nos cinémas

Le Parrain, la trilogie

Sortie : 1972 / 1974 / 1990 - Durée : 2h55 / 3h22 / 2h42

 

Le Parrain : 3ème partie : photo, Al PacinoLa grande saga de Coppola au complet

 

Ça parle de quoi ? Le patriarche vieillissant d'une dynastie de la mafia new-yorkaise passe le flambeau de son empire clandestin à son fils réticent.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que la trilogie Le Parrain fait partie de ces monuments de l'Histoire du cinéma qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie (même si ça ne rend pas plus cinéphile). Car au-delà d'une figure indépassable pour certains ou bien d'un classique difficilement accessible pour d'autres, la fresque de gangsters réalisée par Francis Ford Coppola est avant tout une peinture sensible d'une famille en constante relation avec la mort doublée d'une méditation tragique sur le pouvoir et l'Amérique.

L'ampleur de la mise en scène de Coppola, l'iconique bande originale de Nino Rota, l'interprétation légendaire d'Al Pacino, de Marlon Brando et de Robert De Niro, les scénarios entre intimité et mythologie de Mario Puzo... Tout dans la trilogie du Parrain est mémorable. Cette sortie Amazon est donc l'occasion de se (re)plonger dans les deux chefs-d'œuvre du Nouvel Hollywood, mais aussi dans le troisième volet réalisé des années plus tard, ici disponible dans son tout nouveau montage dévoilé à l'occasion du trentième anniversaire de l'épilogue de la saga.

Wonder Woman

Sortie 2017 :  - Durée 2h21 : 

 

 

Ça parle de quoi ? De Diana Prince, la princesse des Amazones de Themyscira, qui accompagne le pilote Steve Trevor dans le monde des Hommes plongé en pleine première guerre mondiale, afin d'arrêter le dieu de la guerre Arès qui en est responsable. 

Pourquoi il faut le regarder ? S'il reste critiquable sur plusieurs points (notamment le jeu absurde de Gal Gadot), Wonder Woman reste un film impactant et pertinent pour son époque, dans le sens où il a explosé le plafond de verre qui limitait le nombre de super-héroïnes en tête d'affiche, avec en plus une réalisatrice derrière la caméra - ce qui était alors rarissime pour un blockbuster de cette ampleur.

Après plusieurs tentatives infructueuses, c'est aussi le premier long-métrage en prises de vues réelles consacré à la super-héroïne la plus populaire de l'Histoire, qui fait notamment partie de la Trinité de DC avec Superman et Batman. Si on cherche du girl power un peu mièvre, mais un peu inspirant pour les plus jeunes, Wonder Woman coche toutes les cases. Et puis à côté des MorbiusGreen LanternVenom ou Suicide Squad, le film de Patty Jenkins n'a clairement pas à rougir.

La Cité de la peur

Sortie : 1994  - Durée : 1h39

 

La Cité de la peur : photoQuand la Carioca résonne

 

Ça parle de quoi ? Lors du Festival de Cannes 1993, Odile Deray, attachée de presse, a bien du mal à faire parler de Red is dead, un film d’horreur au budget ridicule. Mais un tueur, qui se cache parmi les journalistes, va supprimer des projectionnistes selon le même mode opératoire que l’assassin de fiction du film.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que dans la galaxie des comédies françaises, La Cité de la Peur s'impose comme une référence éclatante et généreuse. Quelque part entre la folie parodique des ZAZ et le décalage absurde des Monty Python, l'équipe des Nuls embrasse toute une culture anglophone de la comédie pour exalter leur humour Canal+.

Des répliques délicieuses, des interprètes en roue libre et la folie de l'écriture d'Alain ChabatChantal Lauby et Dominique Farrugia font de La Cité de la peur un pur plaisir qui va à 100 à l'heure avec autant d'amour pour la référence que pour la pure comédie neuneu régressive. Un jeu de détournement joyeux qui fait dialoguer le film avec la matière même du cinéma en redoublant le son d'une séquence, en filmant le tout en CinemaScope mais aussi en parodiant des genres éminemment codifiés.

Les Affranchis

Sortie : 1990 - Durée : 2h26

 

Les Affranchis : photo, Ray Liotta, Joe Pesci, Robert De Niro"j'ai toujours eu envie d'être un gangster"

 

Ça parle de quoi ? De la vie et la chute de Henry Hill, aspirant mafieux trop ambitieux pour son propre bien.

Pourquoi il faut le regarder ? Décidément, Amazon a décidé de gâter les amateurs de films de gangsters. Outre la trilogie du Parrain, également disponible ce mois-ci, Les Affranchis est probablement le plus célèbre des représentants du genre, voire le plus réputé des films de Martin Scorsese. Et pour cause : il est presque devenu un archétype, avec sa longue chronique urbaine et tragique, sa déformation progressive du rêve américain et sa mise en scène capable d'alterner plans-séquences impressionnants et champ contre champs tendus du slip..

Un "rise and fall" légendaire qui s'attarde plus sur les détails de la vie de ses personnages, leurs faiblesses, leur cruauté et leurs motivations enfouies que sur leurs exactions, moins des moments de bravoure épique que des horizons terrifiants. Avec en guise de fil rouge, d'enjeu et d'épée de Damoclès, l'argent, motif indissociable du cinéma de Scorsese. Amourettes, jeux de pouvoir et meurtres froids se succèdent grâce à la seule puissance du billet vert, la plus destructrice des inventions humaines. Si bien qu'il est impossible... de s'en affranchir.

Vox Lux 

Sortie : 2019 - Durée : 1h50

 

Vox Lux : photoBel enfant de Neon Demon dans son esthétique paillette-instagram

 

Ça parle de quoi ? Céleste, une star de la pop, qui renait de ses cendres après une tragédie. L'intrigue s'étirera sur quinze ans, de 1999 à nos jours, et sera rythmée par les plus grandes révolutions culturelles du XXIe siècle.

Pourquoi il faut le regarder ? Alors qu’il fait le récit d’une actrice excentrique que sa carrière a rendue lasse, Vox Lux veut porter un discours générationnel sur les affres traumatisantes d’une violence systémique, et les retors d'une structure médiatique profitant à outrance de ces excès impétueux. Expérience visuelle léchée à l’extrême au casting bien fourni, le métrage de Brady Corbet se regarde peut-être davantage pour sa forme pailletée que son fond, miroir somme toute fort représentatif de l’univers de la pop culture moderne.

Scindé en deux actes dont le premier relate l’ascension fulgurante d’une jeune artiste suite à une tragédie dont elle peine à se remettre, le métrage s’étiole néanmoins au cours de la seconde partie alors que le récit s’enlise dans des longueurs redondantes. Sans réinventer le genre du drame musical, Vox Lux et ses codes flirtant avec le thriller, brille toutefois par une mise en scène savamment exécutée, et la performance hystérique de Natalie Portman, laquelle confère à ce nouveau personnage les névroses découvertes à Nina sur le tournage de Black Swan. Un métrage en manque de nuances qui n'en demeure pas moins divertissant, à l’atmosphère lugubre et bercée par le timbre atypique de Willem Dafoe en voix off.

Batman Begins 

Sortie : 2005 - Durée : 2h20

 

Batman Begins : Photo Christian BaleWoosh ! 

 

Ça parle de quoi ? Comment un homme seul peut-il changer le monde ? Telle est la question qui hante Bruce Wayne depuis cette nuit tragique où ses parents furent abattus sous ses yeux, dans une ruelle de Gotham City. Torturé par un profond sentiment de colère et de culpabilité, le jeune héritier de cette richissime famille fuit Gotham pour un long et discret voyage à travers le monde. Le but de ses pérégrinations : sublimer sa soif de vengeance en trouvant de nouveaux moyens de lutter contre l'injustice.

Pourquoi il faut le regarder ? A-t-on réellement besoin de discourir sur la question ? Œuvre noire portée par une atmosphère lugubre, Batman Begins exhibe les arcanes d’une Gotham poisseuse et malade et n’hésite nullement à se jouer des codes de l’horreur afin de magnifier les tourments intimes dont souffre chacun de ses personnages. Formidable reboot d'une franchise massacrée huit ans plus tôt par le cabotin Joel Schumacher, cette nouvelle figuration du héros lui rend ses lettres de noblesse et propose un métrage crépusculaire millimétré.

Christian Bale revêt pour la première fois la cape du Chevalier Noir et plonge à corps perdu dans les affres tumultueuses d’un personnage aux blessures moins tangibles que celles incarnées par Pattinson pour Matt Reeves, mais persistantes malgré tout, confinées aux profondeurs d’une sensibilité à demi contenue. Porté par une esthétique suintante, ce premier opus de la trilogie culte de Christopher Nolan sous-tend toute la complexité de son personnage-titre, et insuffle à cette nouvelle adaptation la noirceur originelle de la franchise.

Conjuring

Sortie : 2013  - Durée : 1h52

 

Conjuring : les dossiers Warren : photo, Vera Farmiga

 

Ça parle de quoi ? L'histoire horrible, mais vraie, d'Ed et Lorraine Warren, enquêteurs paranormaux réputés dans le monde entier, venus en aide à une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée… Contraints d'affronter une créature démoniaque d'une force redoutable, les Warren se retrouvent face à l'affaire la plus terrifiante de leur carrière.

Pourquoi il faut le regarder ? Sorti en 2013, Conjuring : Les Dossiers Warren a lancé le CCU, Conjuring Cinematic Universe, qui depuis a connu de nombreuses déclinaisons, car si les trois films Conjuring constituent bien une trilogie, les Annabelle, La Nonne et La Malédiction de la Dame Blanche font partie de ce même univers. Aux commandes de ce premier film, on retrouve James Wan qui en 2013 avait déjà fait ses preuves et intégré le cercle fermé des réalisateurs à succès de film d’horreur en réalisant le premier film de la saga Saw, le film à la poupée maléfique Dead Silence ainsi que le premier Insidious.

Dans ce premier volet de la saga, nous retrouvons les époux Ed (Patrick Wilson) et Lorraine (Vera Farmiga) Warren, respectivement démonologue et médium, engagés par une famille fraichement arrivée dans une maison qui semble habitée par une étrange entité. Possession, exorcisme, tous les éléments qui constituent un bon film de maison hantée sont au rendez-vous. Malgré le thème assez classique du film, James Wan nous emmène toujours là où on ne l’attend pas, en utilisant parfaitement certains codes de l’horreur comme le hors-champ. Si vous décidez de découvrir ou redécouvrir Conjuring, n’oubliez pas de vérifier si personne ne loge au-dessus de votre armoire.

12 films de Bertrand Blier

 

Buffet froid : photo, Bernard Blier, Gérard DepardieuLe trio qui va venir vous emmerder si vous regardez pas des Blier sur Amazon

 

Lesquels ? Hitler... connais pasLes ValseusesCalmosPréparez vos mouchoirsBuffet froidBeau-pèreNotre histoireTenue de soiréeTrop belle pour toiMerci la vieUn, deux, trois, soleil et Mon homme.

Pourquoi il faut les regarder ? Faut-il encore vraiment expliquer pourquoi Bertrand Blier est une légende du cinéma et sa filmographie, une des plus importantes de l'histoire du cinéma français ? Probablement pas, mais lorsque 12 films de sa riche carrière débarquent ensemble sur un catalogue comme celui de Prime Video, on ne peut s'empêcher de redire à quel point son cinéma est unique.

Maître absolu des dialogues savoureux et décalés, chantre d'un humour absurde tour à tour cynique et mélancolique, provocateur à ses heures avec son amour des prostituées, des voyous, des marginaux... le réalisateur a su se créer un style à part entière. Un cinéma anti-conformiste, se détachant complètement des conventions narratives ou thématiques, dont sont nés plusieurs chefs-d'oeuvre dont les inoubliables Calmos, Buffet froid ou encore Tenue de soirée (tous disponibles). Et pour en profiter pleinement, le plus amusant est d'en savoir le moins possible pour se laisser porter par leurs fameuses extravagance et loufoquerie. 

Bosch: Legacy - saison 1

Sortie :  2022 - Durée : 11 épisodes d'environ 1h

 

Bosch: Legacy : photo

 

Ça parle de quoi ? Des nouvelles aventures du clan Bosch, alors que le paternel quitte la police pour devenir détective privé, tandis que sa fille entame une carrière au sein des forces de l'ordre.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que Harry Bosch fut non seulement une des premières séries maison de la plateforme, mais demeure, aujourd'hui encore, une des plus maîtrisées de son catalogue. Classique, classieuse, elle n'avait d'autres ambitions que de nous offrir un récit policier situé dans une ville emblématique, immortalisée aussi bien au cinéma qu'en littérature.

Et c'est précisément ce à quoi elle est parvenue. En grande partie grâce à son interprète Titus Welliver, mais aussi à une rigueur scénaristique bienvenue. Tout comme on apprécie que, plutôt que de tirer à la corde, la narration assume une mutation rendue nécessaire par plusieurs saisons de bons et loyaux services. Reste désormais à espérer que la sobriété et la sécheresse du récit original soient conservées dans cette prolongation qui entend ouvrir l'ensemble sur le personnage de la fille de notre héros.

Gold - 9 mai

Sortie : 2022  - Durée : 1h37

 

Gold : photo, Zac EfronC'est l'or de vérité

 

Ça parle de quoi ? D'un homme, chargé de veiller, en plein désert, sur l'emplacement d'un filon d'or. Mais la solitude, la chaleur et la déshydratation menace chaque heure un peu plus sa santé mentale vacillante.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que, regardons les choses en face, vous ne trouverez jamais de gisement aurifère susceptible de vous transformer en milliardaire. Dès lors, aucune chance que le film qui nous intéresse vous paraisse relever d'une expérience banale, ou vous faire une promesse qui perdra prochainement de sa dimension extraordinaire. Jetez-vous donc sur cette rare opportunité de découvrir l'excitation profonde de la découverte d'un filon.

Et comme la nature est bien faite, Gold ne risque pas non plus de faire naître en vous la frustration du sans-dent comprenant brutalement qu'il ne sera jamais chercheur d'or, et donc jamais riche. Car l'épreuve qui attend le personnage interprété par Zac Efron devrait vous faire grandement réfléchir aux risques encourus pour mettre la main sur le précieux métal. En effet, à moins d'être prêt à passer dans une lessiveuse émotionnelle, hygiénique et morale impitoyable, vous conviendrez que vous êtes bien mieux dans votre salon.

6 films de Asghar Farhadi - 9 mai

 

Une séparation : photoRupture pas très à l'amiable

 

Lesquels ? Les Enfants de Belle VilleLa Fête du feuÀ propos d'EllyLe PasséLe Client et Everybody Knows.

Pourquoi il faut les regarder ? Depuis ses premiers films, Asghar Farhadi s'impose comme une nouvelle voix essentielle du cinéma iranien, filmant les évolutions sociétales de l'Iran ainsi que ses stagnations en étant toujours au plus près de personnages tourmentés et déchirés. Sa caméra franche et brutale n'en oublie jamais une certaine élégance, mais fuit le tire-larmes qu'on pourrait attendre de ce type de mélodrames.

Sans jamais sacrifier ses protagonistes sur l'autel de ses considérations politiques, Farhadi se montre capable de s'adapter au point de vue de chacun, plutôt que de fustiger ceux avec lesquels il serait en désaccord. Cette honnêteté intellectuelle rend son cinéma particulièrement fort et humain, notamment dans son chef-d'oeuvre Une séparation (malheureusement pas disponible sur Prime Video).

Son absence de la collection visible sur Prime sera toutefois l'occasion rêvée de vous lancer dans son autre chef-d'oeuvre, plus méconnu : A propos d'Elly menée par une Golshifteh Farahani en pleine ascension. Ou bien de vous jeter sur son intrigante escale française avec Le Passé porté par le super duo Bérénice Bejo-Tahar Rahim.

Bientôt disponible

Mademoiselle - 16 mai 

Sortie : 2016 - Durée : 2h31

 

Mademoiselle : Photo 2 mademoiselleCinéma-tableau 

 

Ça parle de quoi ? Corée. Années 30, pendant la colonisation japonaise. Une jeune femme (Sookee) est engagée comme servante d’une riche japonaise (Hideko), vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret. Avec l’aide d’un escroc se faisant passer pour un comte japonais, ils ont d’autres plans pour Hideko…

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que l’on ne tarira jamais assez d’éloges sur le maître de l’angoisse coréen Park Chan-wook, ce dernier aura livré au travers de cette oeuvre hypnotique un testament d’élégance d’une poésie peu commune. Sous-tendu par un récit où se mêlent grâce, érotisme, manipulation et perniciosité, Mademoiselle est un bijou de cinéma à la beauté plastique ensorcelante, délivré avec une précision d’orfèvre comme un objet précieux auquel il ne faudrait surtout pas toucher.

Librement inspiré du roman Du bout des doigts de Sarah Waters, Mademoiselle fait le récit en trois actes d’une ivresse simultanément sensuelle et abjecte. Fable complexe jouissant de sa propre décadence, le métrage affirme la virtuosité de sa mise en scène avec aplomb, et se repaît voracement des corps, des mensonges, et des langueurs qu’il figure avec saveur. Une oeuvre au charme vénéneux dont il convient de faire l’expérience bouleversante au moins une fois dans sa vie.

Mais aussi...

Magnum P.I. - saison 2, New Amsterdam - saisons 1 et 2, Welcome Home, Telle mère, telle fille, L'Amour aux trousses, Avant Toi, La Doublure, MR73, Les Lyonnais, Comment tuer son boss 1 et 2, Pop RedemptionWaldo, The Originals - saison 1 à 5, The Wilds - saison 2, Les GaminsThe Kid in the hall - saison 1, Lizzo's Watch Out For The Big Grrrls - saison 1, Lovestruck High - saison 1, Vive la France, Romulus - saison 1, Bang Bang Baby - saison 1, 2ème partie, Vers les Etoiles - saison 1, Yannick Noah, Le Sens de la GagneEmergency, La French...

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commentaires
Morcar
10/05/2022 à 16:58

Merci pour l'info ! Je vais sans doute me faire plusieurs Asghar Farhadi !