Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 8 au 14 octobre

La Rédaction | 8 octobre 2021 - MAJ : 10/10/2021 18:07
La Rédaction | 8 octobre 2021 - MAJ : 10/10/2021 18:07

Netflix balance à tout va nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Chaque fin de semaine, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Netflix dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

 

Photo Jonathan CohenNouvelle fournée toute chaude

 

Family Business - saison 3

Déjà sur Netflix

Ça parle de quoi ? Kidnappés par Penelope Cavillan, les Hazan se retrouvent aux mains du Cartel. Ils vont devoir mettre en place un plan pour se libérer. À Paris, Aida, Clémentine et Youssef, vont tout faire pour les retrouver.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'on adore le casting, tout simplement. Parce qu'on voit Liliane Rovère et le duo Gérard Darmon/Jonathan Cohen, qui nous avaient fait pleurer de rire dans La Flamme, et qu'on sent que la magie peut opérer à nouveau. Cette saison 3 promet des enjeux démultipliés pour la petite famille des Hazan, qui a un peu - malgré elle - mis un pied dans le commerce du cannabis.

Reste à savoir si les spectateurs seront plus enclins à rire comme des baleines face à son kidnapping hasardeux et la multitude de péripéties qui en découlent, ou si au contraire ils auraient souhaité des enjeux plus légers et discrets. À la lueur des premières images et des premiers épisodes, ça promet d'être hilarant, une fois encore.

 

photoSquidGame.jpeg

 

Toxique

Sur Netflix le 13 octobre

Ça parle de quoi ? La relation intense entre deux jeunes mamans, l'une de passage et l'autre de la région, révèle une catastrophe environnementale imminente et un effondrement spirituel.

Pourquoi il faut le regarder ? Calmez-vous tout de suite : Toxique n'a rien à voir avec Britney Spears. C'est plutôt une rêverie fantastique dont la bande-annonce trahit la langueur. Au coeur des enjeux, la maternité. Et une promesse en plus : celle du fantastique. Peut-être est-ce qui a valu au film sa catégorisation en "film d'horreur", alors que le matériel promotionnel trahit un surnaturel peu agressif.

À moins qu'on se soit fait duper par la communication de la plateforme et que cette exclusivité renferme un sommet de terreur gore. Dans les deux cas, on inspectera cette potentielle curiosité avec attention, ne serait-ce que pour pister la carrière de María Valverde, vue dans le très bon Golem, le tueur de Londres et dans le Galveston de Mélanie Laurent. Verdict dans quelques jours.

 

photoUne promo assez mystérieuse

 

Jurassic World : Fallen Kingdom

Sur Netflix le 9 octobre

Ça parle de quoi ? Le chercheur Owen Grady et la femme d'affaires Claire Dearing font tout leur possible pour empêcher une île peuplée de dinosaures d'être anéantie par un volcan.

Pourquoi il faut le regarder ? Suite du "revival" Jurassic World, ce Fallen Kingdom prend le parti le plus osé de la franchise : détruire Isla Nublar, l'île accueillant le parc des dinosaures, et les faire interagir avec le reste du monde. Une idée à peine esquissée avec Le Monde perdu : Jurassic Park et son tyrannosaure qui se la joue King Kong en espace urbain, mais qui nous laissait indubitablement sur notre faim.

Si on peut se moquer royalement des protagonistes (au point de ne jamais retenir leur nom) et rire de la redondance du super-dinosaure génétiquement altéré, force est de constater que l'Indoraptor délivre un troisième acte captivant, flirtant (gentiment) avec les codes du film d'horreur, pour amener la franchise Jurassic Park là où on ne l'avait encore jamais vue. 

En quittant l'île, Juan Antonio Bayona a compris que le cadre, les lumières et l'ambiance de son film devaient différer du reste de la franchise, et apporter un aperçu glaçant de l'avenir de l'Humanité, maintenant que la Terre entière est le parc des dinosaures.

 

photoDans le manoir, personne ne vous entendra crier

 

Upgrade

Sur Netflix le 13 octobre

Ça parle de quoi ? Ils ont tué sa femme et l'ont salement dérouillé. Il est triste et très colère. Mais grâce à une puce implantée dans son cerveau, il va se transformer en machine à tuer qui ferait passer Terminator pour un Mr Patate abandonné sur une aire d'autoroute.

Pourquoi il faut le regarder ? On a longtemps retenu de Saw que la performance de James Wan, rapidement propulsé enfant chéri d'Hollywood, capable de réenchanter l'horreur comme le blockbuster. C'était un peu vite oublier qu'il avait commencé dans le torture porn aux côtés du coscénariste et réalisateur Leigh Whannell, tout aussi vicieux et débrouillard que lui. Mais il aura fallu plus de temps à son comparse pour trouver chaussure à son pied : un projet capable de servir de tremplin à son talent.

C'est le cas avec ce film d'action et de SF, produit avec un budget ridicule, mais une créativité maximum, qui fonctionne aussi puissamment comme vigilante revanchard que trip de SF bien bourrin. Sans rien réinventer, ce récit nous offre plusieurs séquences d'une belle intensité, une intrigue plaisante, bref une bourrinerie divertissante et parfois plastiquement très jolie, telle qu'on aimerait en croiser beaucoup plus souvent.

 

photoAttention chérie, ça va trancher

 

Another Life - saison 2

Sur Netflix le 14 octobre

Ça parle de quoi ? Des gens un peu bêtes dans un vaisseau spatial enquêtent sur l'origine d'un artefact alien, arrivé sur Terre. Ils suivent donc un signal envoyé vers une étoile lointaine, et rien ne se passe comme prévu, bien évidemment.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est rare de tomber sur une série de science-fiction aussi ratée. Malgré la présence de Katee Sackhoff, inoubliable Starbuck de Battlestar Galactica, la saison 1 d'Another Life était un petit désastre, avec des personnages profondément stupides, des situations vues mille fois, et une mythologie aussi plate que laide. Tout ce petit monde ressemblait plus à une TV réalité dans l'espace, qu'à une expédition digne de ce nom.

Contrairement à Nightflyers, une autre mauvaise série de SF vue sur Netflix, Another Life a droit à une saison 2. Jusqu'où iront-ils dans la nullité vu que la fin de la première saison ouvrait de nouvelles portes ? Voilà une méchante, mais amusante raison de se laisser tenter.

 

photo, Katee SackhoffC'est reparti pour un mauvais tour

 

Johnny English contre-attaque

Sur Netflix le 10 octobre

Ça parle de quoi ? Quand une cyberattaque démasque tous les agents infiltrés de la Grande-Bretagne, un ancien agent dépassé sort de sa retraite pour pourchasser un pirate informatique.

Pourquoi il faut le regarder ? Autant le premier film était d'une bonhommie louable, autant les suites se sont essoufflées, et pas de la manière la plus digne qui soit. C'est malheureusement le risque quand on repose la quasi-totalité de sa mise en scène sur la performance d'un seul acteur. Rowan Atkinson a beau percer l'écran avec son énergie de Mr. Bean, il ne peut pas sauver le petit naufrage qu'est le troisième film de sa parodie James Bondienne.

Mettant en scène un Johnny English allégorie du "ce n’est pas au vieux singe qu'on apprendra à faire la grimace" face à la technologie, le long-métrage aligne juste une succession de sketchs un peu gênants. Pourtant, l'idée aurait vraiment pu être amusante, mais elle est si mal exploitée, tant dans la nature des gags que dans la manière de les sublimer, qu'on sent que les scénaristes du film n'ont tout simplement pas touché à un ordinateur de leur vie.

Un décalage avec la réalité numérique qui donne la sensation qu'on la tacle avec la plus grande des gratuités. Évidemment, l'intrigue est cousue de fil blanc et vous fait voir venir les twists (qui se prennent pourtant au sérieux) à des kilomètres. Reste l'hilarité que cela confère sur l'instant T, à voir Atkinson cabotiner comme un diable pour se convaincre que ce qui se passe sur le plateau fait à peu près sens.

 

Photo Rowan AtkinsonBoomer-2000, la VR des vrais djeunz.

 

Pokémon, le film : Les secrets de la jungle

Déjà sur Netflix

Ça parle de quoi ? L'histoire du nouveau film se déroule dans la forêt d'Okoya, un paradis Pokémon protégé par des règles strictes qui interdisent aux étrangers de mettre le pied à l'intérieur. Il se concentre sur Coco, un garçon qui a été élevé par un Pokémon et se considère également comme l'un d'eux, traitant le Pokémon Mythique Zarude comme son père. Sacha et Pikachu rencontrent Coco lors de l'une de leurs nombreuses aventures.

Pourquoi il faut le regarder ? Si les films de la licence Pokémon ont la mauvaise réputation d'être répétitifs et d'hériter d'un scénario réplicable à l'infini, ils devraient néanmoins être appréciés pour leurs qualités individuelles, mais aussi en dépit des contraintes qui animent leur production, particulièrement de celles du divertissement familial. Toutefois, cela n'a pas empêché la production de cet opus de nous offrir une animation à couper le souffle durant certaines scènes d'action.

En outre, la musique est à féliciter. Celle-ci parvient tout à fait à retranscrire une forme d'ataraxie durant la découverte de la forêt, et n'hésite pas à souligner avec justesse et authenticité l'émotion lorsque celle-ci arrive (parfois sans surprise aux vues du script) à l'écran. Pokémon : Les Secrets de la Jungle peut être un excellent divertissement qui donnera aux plus jeunes l'envie de découvrir Tarzan, dans la mesure où il s'agit probablement d'une inspiration directe. Enfin, il ne faut pas oublier que ces films ont aussi vocation à présenter de nouveaux Pokémons et à tisser une mythologie autour.

 

photoNe fermez pas l'oeil, vous pourriez rater un Celebi Shiny !

 

Bright : Samurai Soul

Sur Netflix le 12 octobre

Ça parle de quoi ? Ronin de son état, Izo se retrouve à escorter une jeune fille d’origine elfique. Un voyage qui ne sera pas de tout repos, cette dernière ayant en sa possession un artefact qui va attire bien des convoitises. Et peut-être la curiosité des spectateurs curieux de découvrir une déclinaison pour le moins inattendu du film Bright !

Pourquoi il faut le regarder ? Au sein d’une production animée parfois pléthorique, qui donne souvent le sentiment d’être produite à la chaîne et avec un niveau d’exigence inversement proportionnelle à son volume, apparaît parfois une création sensément plus originale que les autres. Avec son mélange de mythologie nippone et de fantasy européenne, son ton qui paraît à la fois candide et plus torturé qu’il n’y paraît, Bright : Samurai Soul pourrait bien être fait de ce bois-là. 

Son point de départ ne sera pas sans rappeler un certain Samourai Champloo, mais les premières images de la série semblent indiquer une atmosphère et une écriture des personnages bien différente. Suffisamment pour faire oublier les approximations de son animation 3D ? On l’espère ! Quoi qu'il en soit, on demeure très curieux de cette extension de Bright, qu'on n'avait pas vu venir.

 

photoAdieu Los Angeles, bonjour le Japon

 

Blue Period

Sur Netflix le 9 octobre

Ça parle de quoi ? Lassé de la vie, le lycéen populaire Yatora Yaguchi saute dans le monde magnifique, mais implacable de l'art après avoir trouvé l'inspiration dans une peinture.

Pourquoi il faut le regarder ? Blue Period sera probablement une excellente production, pour la simple et bonne raison que la qualité est présente à toutes les étapes de sa production. Les doubleurs, pour la plupart expérimentés sont d'excellents choix, et le manga, matériau de base de l'adaptation en anime, laisse une palette de personnages riche se déployer. L'animation dans cette adaptation à la sauce Netflix semble en outre extrêmement convaincante, et les amateurs de Bakuman devraient se régaler face à cette nouvelle pépite traitant de l'art à travers le prisme du manga et de son adaptation.

Du côté de la plateforme, tous les gages de confiance sont présents. Mais si l'on revient au matériau de base, le projet ne semble plus qualitatif, mais stellaire. Blue Period s'est imposé comme une oeuvre marquante pour ses lecteurs, pour ne pas dire inspirante. Le développement des personnages est un joyau qui se déploie au rythme des expériences et de leurs questionnements intérieurs. L'art est alors une passion, une frustration, mais aussi un vecteur de maturité et de communication pour ces personnages hauts en couleur et extrêmement touchants.

 

photoBlue Period est le successeur légitime de Bakuman et il ne décevra personne

 

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commentaires
Mathieu Lapon
10/10/2021 à 18:14

@JM1X1

Petite coquille sur le nom de l'île concernée, effectivement (à évoquer Jurassic Park 2, ça déteint). Merci du signalement.

Du reste, le pitch est bon. Fallen Kingdom est bien à propos d'Owen et de Claire évacuant les dinosaures de l'île, pour qu'ils finissent avec l'Indoraptor dans le manoir.

JM1X1
09/10/2021 à 21:19

La partie sur Fallen Kingdom comporte beaucoup d'erreur, genre le synopsis c'est pas l'histoire du film et vous vous êtes trompé sur le nom de l'île

GTB
09/10/2021 à 14:08

Bien curieux pour Distancia de Rescate (Toxique) de Claudia Llosa. Ça semble prometteur. Et je vais garder un œil sur Blue Period dont la prod et la qualité du matériau de base peuvent déboucher sur du très bon.

upgrade : top
09/10/2021 à 13:26

Hâte de revoir upgrade, excellent