Halloween Kills est violent, bête et décevant selon les premières critiques
Après Halloween, David Gordon Green continue sa trilogie avec Halloween Kills, qui est loin d'avoir enflammé les premières critiques.
L’affreux serial-killer Michael Myers a vécu mille vies. Avec le soft-reboot et les autres suites qu’a connues Halloween : La nuit des masques de John Carpenter, le tueur est apparu dans pas moins de 9 films (n’étant pas présent dans Halloween 3). Le dernier film en date lancé par David Gordon Green et Danny McBride, Halloween, qui ne démérite pas selon notre critique, a donné un nouvel élan à la franchise en faisant abstraction de toutes les pérégrinations du personnage et en se plaçant comme la suite directe du métrage de Carpenter.
Pour la peine, Jamie Lee Curtis a repris son rôle culte de Laurie Strode pour ce qui s’est avéré être un joli succès (255 millions de recettes pour un budget de 10 millions). Une sacrée rentabilité qui se devait d'être réitérée, et ainsi une trilogie complète a été lancée. La suite avec Halloween Kills arrivera le 20 octobre 2021 (et notre avis sur Halloween Kills annonce du ridicule sanglant), puis la trilogie se conclura avec Halloween Ends prévu le 19 octobre 2022.
"C'est quoi cette critique toute moisie ?"
Si Halloween avait réussi à tirer son épingle du jeu au milieu de l’énorme botte de foin de la franchise, reste à savoir si David Gordon Green et Danny McBride parviendront à réitérer ce petit exploit. L’arrivée d’Halloween Kills est à l’horizon, mais certaines critiques ont déjà pu jeter un œil à la vengeance de Mike Myers. Il s’avère que les premiers avis ne sont pas forcément très enthousiastes et mettent l’accent sur le côté gore qui prend le pas sur le récit. Revue de presse.
"Halloween Kills souffre d'être le deuxième chapitre d'une trilogie, mais il offre néanmoins un plaisir gore, des performances fantastiques et une bande originale électrisante signée John Carpenter. Il y a suffisamment de rappels du film original pour satisfaire les fans de Carpenter tout en développant la mythologie autour de Michael Myers et de la ville de Haddonfield de manière significative." -IGN
"Si cet entracte sanglant [...] n'a rien d'autre à offrir qu'un nombre élevé de cadavres sur un lit de fan service, il sert les deux avec panache, avançant comme un slasher presque élémentaire sans conscience, remords ou illusions de moralité." -IndieWire
"Après un début véritablement prometteur, Halloween Kills, déjà privé de tout suspense potentiel par le fait que nous savons tous qu'un autre épisode, Halloween Ends, est en route, double visiblement le nombre de cadavres du volet précédent tout en réduisant de moitié son QI." -The Playlist
"Ce qui manque à Halloween Kills en termes d'idées est partiellement compensé par une atmosphère de slasher horriblement authentique. De la photographie au montage, du casting aux prothèses gores, Green et son équipe ont recréé la sensation de l'original de Carpenter avec une application presque académique, en particulier dans un flashback d'ouverture situé dans les années 1970." -The Telegraph
"Tout ça semble si routinier et vieux jeu, surtout à une époque aussi excitante pour le genre (grâce à Jennifer Kent, Ari Aster, Jordan Peele, Rose Glass et consorts). Peu importe le fait que ses bases, autrefois solides, ont été parodiées, adaptées et reprises des milliers de fois. À l'ère de Fear Street et de The Haunting of Hill House de Netflix, l'horreur sur grand écran doit certainement faire plus d'efforts que ça. "On a un putain de massacre sur les bras", dit le shérif désemparé, et il a raison à bien des égards." -Time Out
Spectateurs désemparés devant l"écran
"Green semble moins intéressé par la réécriture de l'univers d'Halloween que par le fait de donner au public ce qu'il est venu chercher : des frayeurs horribles et une musique macabre. C'est une stratégie qui promet de rendre la série aussi immortelle que Michael Myers lui-même." -The Wrap
"La nuit des masques est peut-être le chef-d'œuvre de Michael Myers, mais Halloween Kills est loin d'être un chef-d'œuvre. C'est un gâchis, un film d'horreur qui n'est presque jamais effrayant, recouvert d'une vulgarisation de l'actualité et avec trop d'intrigues parallèles qui ne mènent nulle part."-Variety
"Cependant, contrairement aux films de zombies de George Romero, où l'allégorie politique est le point central, nous sommes vraiment ici pour le massacre et la répétition efficace. Des morceaux de l'intrigue du film de Green de 2018 sont éparpillés un peu partout comme des fragments de citrouille éclatée, et il y a plus de personnages à suivre que toute la population originale de Haddonfield." -The Guardian
De quoi se préparer au retour de Mike Myers, décidément incapable de mourir. Halloween Kills a une certaine pression au niveau du box-office et se devra de refaire le petit hold-up du premier volet d’autant plus que le budget a probablement dû être revu à la hausse après autant de billets verts accumulés.
15/09/2021 à 12:12
Moi je vais day one je me fiche des critique et des commentaires des gens aller regarder Demain nous appartient ou plus belle la vie lol
10/09/2021 à 07:54
D'accord avec tous les commentaires ci-dessous : ce soft reboot d'Halloween m'a particulièrement déçu (à l'exception de sa musique). C'est le Dark Fate de la licence et je n'en attends plus rien alors qu'Halloween Kills se fasse assassiner par la critique me convient pendant que le précédent était adoubé ici et là (et même dans ces colonnes).
10/09/2021 à 01:49
Le précédent est super mauvais. Pas de surprise donc.
09/09/2021 à 20:36
Ces films halloween de nos jours ne dépasseront jamais celui de carpenter de 1978 quoi qu'il en soit
09/09/2021 à 17:58
Tout comme Mera en dessous.
Pas compris la hype du premier, franchement générique et oubliable. Du coup peut-être que les critiques se sont réveillés pour cette suite.
09/09/2021 à 15:45
Je trouve le précédent ultra surcoté, assez laid visuellement (immonde photo), d'un fan service à gogo, très pauvre en meurtre, très long avec des grands moments nanardesques (le Loomis du pauvre...), donc si la suite fait encore pire avec en plus une allusion à l'ère Trump, je n'imagine même pas le carnage...