Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon Prime en août

La Rédaction | 9 août 2021 - MAJ : 19/08/2021 17:54
La Rédaction | 9 août 2021 - MAJ : 19/08/2021 17:54

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en août ?

 

Photo Ella Rumpf, Garance MarillierBienvenue sur un service de SVOD

 

DÉJÀ DISPONIBLE

Grave

Ça parle de quoi ? Dans la famille de Justine, tout le monde est vétérinaire et végétarien. À 16 ans, elle est une adolescente surdouée sur le point d’intégrer l’école véto où sa sœur ainée est également élève. Mais, à peine installés, le bizutage commence pour les premières années. On force Justine à manger de la viande crue. C’est la première fois de sa vie. Les conséquences ne se font pas attendre. Justine découvre sa vraie nature.

Pourquoi il faut le regarder ? Ça n’a rien d’un scoop, la production, distribution et exploitation du cinéma de genre en France est compliquée, quand elle ne vire pas au chemin de croix. Découvrir un premier long-métrage ambitieux, remuant, maîtrisé et capable de générer autant de curiosité, d’électricité et de passion, aussi bien en France qu’à l’international fut un évènement de taille. Événement qu’il est d’autant plus intéressant de revisiter aujourd’hui, puisque sa réalisatrice, Julia Ducournau, vient de recevoir la Palme d’Or pour son deuxième film, Titane

On retrouve ici les thèmes qui affleuraient déjà dans Junior, son précédent court-métrage, et qui ont embrasé la Croisette. À savoir une exploration du corps, de l’identité, par le prisme d’un cinéma qui évolue aux frontières de ceux de David Cronenberg ou encore Tsukamoto. Passant le cannibalisme, le teen movie et la quête initiatique à la moulinette de sa mise en scène toujours immersive, exacerbant les émotions de tous ses personnages, la cinéaste nous offre un premier essai fort, inconfortable et généreux, porté par l’excellente Garance Marillier.

Notre critique de Grave

Notre critique de Titane

 

Julia DucournauEt ça aide la médecine à couler

 

Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain 

Ça parle de quoi ? Amélie, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre, passe son temps à observer les gens et à laisser son imagination divaguer. Elle s'est fixé un but : faire le bien de ceux qui l'entourent.

Pourquoi il faut le regarder ? Énorme succès international, imagerie d’un Paris fantasmé (encore plus fort que Emily in Paris), pub ambulante pour les crèmes brûlées et joli conte, Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain est le premier film de Jean-Pierre Jeunet sans son acolyte Marc CaroCharmant, un poil iconoclaste, mais toujours enchanteur, le film se visionne comme une étrange projection de diapositives un peu jaunies par le temps.

Ayant fait exploser la notoriété d’Audrey Tautou, le film ne raconte rien d’extraordinaire contrairement à ce que le titre pourrait donner à croire. C’est ce qui fait la beauté du film : tout est en contradiction. Un récit utopique et joyeux pour des personnages tous plus ou moins psychologiquement bancals. Si on retrouve l’esprit étrange de DelicatessenLe Fabuleux destin d’Amélie Poulain ne perd jamais sa joie et son optimisme décalé et désuet juste ce qu’il faut.  

 

Photo Audrey TautouOn va en prendre plein les mirettes

 

La saga Ghost Rider

Ça parle de quoi ? Johnny Blaze n’était qu’un cascadeur adolescent lorsqu’il vendit son âme au diable. Aujourd’hui, célèbre casse-cou le jour, il incarne le légendaire Ghost Rider la nuit. Chasseur de prime du diable, il doit traquer les âmes diaboliques sur Terre et les retourner en enfer. Mais une rencontre inespérée avec l’amour de sa vie le pousse à croire qu’il peut retrouver le bonheur, s’il vainc le diable et reprend son âme. Pour réussir, il devra terrasser Blackheart, le fils rebelle du diable...

Pourquoi il faut le regarder ? Créé par le trio Roy Thomas - Gary Friedrich - Mike Ploog, Ghost Rider est apparu en 1972 au sein de la maison mère Marvel. Le premier Ghost Rider sorti en 2007 et réalisé par le tâcheron Mark Steven Johnson qui avait déjà vomi Daredevil quelques années plus tôt, était une adaptation molle et bien trop sage du motard à tête brûlée. Un comble quand on sait que Nicolas Cage avait clairement le grain (voire la plage) de folie et le charisme adéquat pour l'incarner. 

Cinq ans plus tard, c'est le duo Mark Neveldine/Brian Taylor qui emmène Nicolas Cage pister puis protéger le fils du diable en Europe de l'Est dans Ghost Rider : L'Esprit de vengeance. Déjà à l'origine du survolté Hyper tension, le duo craque totalement pour nous offrir la mise en scène la plus chaotiquement épileptique qu'on ait vue depuis longtemps. Nicolas Cage est en full roue libre, Idris Elba et Ciarán Hinds se promènent, tandis que Christophe Lambert est devenu moine. Plus amusant que le premier, mais aussi beaucoup plus épuisant.

 

Photo Nicolas CageNic sur le point de faire un burn-out

 

BIENTÔT DISPONIBLE 

Bons baisers de Bruges - 10 août

Ça parle de quoi ? Après un contrat qui a mal tourné à Londres, deux tueurs à gages reçoivent l’ordre d’aller se faire oublier quelque temps à Bruges. Le plus jeune, Ray, encore rongé par son échec, déteste la ville tandis que son mentor-collègue Ken apprécie l'endroit. Ils vont croiser un acteur-nain, Clémence Poésy, et le spleen brugeois avant que leur patron leur annonce une nouvelle qui risque de tout bouleverser...

Pourquoi il faut le regarder ? Avant d'être mondialement acclamée pour 3 Billboards - Les panneaux de la vengeance, l'irlandais Martin McDonagh était un dramaturge britannique adepte d'un certain humour noir, qui a admirablement passé l'examen du grand écran avec Bons Baisers de Bruges. Jusqu'à son climax, le long-métrage se teinte d'un spleen un peu doux- très très amer qui n'oublie jamais que même dans les moments les plus pathético-dramatiques, il y a toujours une étincelle de comédie. 

Et McDonagh a trouvé son Droopy idéal en la personne de Colin Farrell qui livre ici une de ses meilleures prestations. Qu'il se fasse courser par un touriste américain obèse ou s'embrouille avec le client d'un restaurant pour le fait qu'il soit... américain, l'irish bad boy garde cette mélancolie existentielle au fond des yeux. Un rôle d'autant plus parfait qu'il est encadré par la bonhomie pleine de sagesse de Brendan Gleeson et le tempérament explosivement drôle d'un Ralph Fiennes en grande forme. Vous ne regretterez pas le voyage. 

 

Photo, Brendan Gleeson, Colin Farrell"Comment ça, ils disent septante et nonante ?"

 

A Cure for Life - 15 août 

Ça parle de quoi ? Lockhart, jeune cadre ambitieux, est lancé sur la trace de son patron disparu dans un mystérieux centre de bien-être en Suisse. Pris au piège de l’Institut et de son énigmatique corps médical, il découvre peu à peu la sinistre nature des soins proposés aux patients. Alors qu’on lui diagnostique le même mal qui habite l’ensemble des pensionnaires, Lockhart n’a plus d’autres choix que de se soumettre à l’étrange traitement délivré par le centre… la Cure.

Pourquoi il faut le regarder ? Grandement inspiré par des œuvres comme Shutter Island et Shining, Gore Verbinski joue pourtant d’inventivité pour nous plonger dans un mystère où la folie fréquente avec bonheur le fantastique. Dans le cas de A Cure for Life, le réalisateur de The Ring semble être dans son élément et met parfaitement en lumière le meilleur de son travail, principalement sa capacité à créer une véritable ambiance angoissante.

Grâce à une direction artistique exceptionnelle, et ce malgré un budget plus réduit que ses Pirates des Caraïbes, Verbinski combine une photo angoissante et des décors grandiloquents qui décuplent tout le potentiel d’un sujet fort. Même si quelques longs dialogues et le côté enquête ternissent quelque peu le résultat, l’ensemble démontre que Verbinski est l’un des derniers réalisateurs américains à être resté sensible aux mises en scène ample et efficace.

Notre critique du film

 

Photo Dane DeHaan"Amazon c'est tout droit monsieur !"

 

Les films Neon Genesis Evangelion - 13 août

Ça parle de quoi ? Vingt ans après qu’un astéroïde a frappé la Terre, provoquant un cataclysme écologique et social sans précédent, l’humanité se remet sur pied. C’est alors que des créatures titanesques et mystérieuses apparaissent, s’en prenant aux infrastructures et cités construites par l’homme. Si personne ne semble connaître l’origine de ces entités baptisées “Anges”, la ville de Tokyo-3 dévoile l’existence d’armes d’un nouveau type. De gigantesques robots, les Evangelions, pilotés par des adolescents. 

Pourquoi il faut le regarder ? Neon Genesis Evangelion, c'est d'abord un anime culte conçu par Hideaki Anno, qui a profondément chamboulé plusieurs générations de spectateurs. Grâce à une mythologie incroyablement riche et des personnages souvent bouleversants, la série animée s'est instantanément imposée comme un classique, dont la puissance touche bien au-delà des amateurs de Mechas et autres gros robots combattants. Une réussite à mettre au crédit de son scénario, traitant avec autant de soin son univers de science-fiction poétique, son désir de réimaginer l'eschatologie chrétienne, ainsi que la psychologie contrariée de ses protagonistes.

L'anime est également resté célèbre pour les restrictions budgétaires qui l'ont condamné à rogner sa conclusion, transformée en géniale allégorie plutôt qu'en récit classique. Son créateur n'aura eu de cesse depuis de se battre pour retravailler son chef-d'oeuvre et en proposer une nouvelle vision. Un projet articulé autour de trois longs-métrages, intitulé Rebuild of Evangelion, dont la sortie se sera étalée de 2007 à aujourd'hui. Le quatrième opus de cette nouvelle version d'Evangelion, à la fois fidèle à la création originale, mais osant transformer en profondeur son récit, arrive sur la plateforme, et c'est un aboutissement que d'aucuns craignaient de ne jamais voir de leur vivant. 

 

photo EvangelionUne autre idée de la bamboche

 

Detective Dee : la trilogie - 16 août

Ça parle de quoi ? Les aventures du Detective Dee, aux prises avec toutes sortes de mystères, au coeur des dynasties chinoises.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que ce sont tout simplement trois des meilleurs blockbusters sortis ces dernières années. Toujours Empereur incontestable du divertissement stylisé, Tsui Hark déploie un univers sublime, qu'il explore sous l'angle du whodunit en costume, de l'action, du Wu xia pian ou même du merveilleux pur. Un mélange des genres parfait, qui souffre certes de quelques effets spéciaux approximatifs, mais qui déborde de malice et de sincérité. 

Il est assez honteux que la trilogie, qui s'améliore d'épisode en épisode, ne soit pas plus célèbre en occident, où le cinéma chinois et hongkongais est toujours méprisé. Son arrivée sur Amazon Prime en France va peut-être la faire connaître à un plus large public, qui aurait tort de s'en priver. Car en plus d'être un des spectacles les plus plaisants jamais produits, c'est un véritable refuge pour les amateurs de genres délaissés par l'industrie américaine et européenne. Au fur et à mesure des films, Detective Dee glisse de l'enquête fantastique médiévale à une fantasy de plus en plus assumée, jusqu'à un La Légende des Rois Célestes inoubliable et inédit. Abonnés Amazon, vous n'avez plus d'excuse.

 

photoDee nasty

 

Les Femmes de ses rêves - 20 août 

Ça parle de quoi ? Eddie Cantrow, la quarantaine et toujours célibataire, est poussé par son père et son meilleur ami à trouver rapidement la future madame Cantrow. Suivant leurs conseils, il se marie avec Lila, rencontrée par hasard peu de temps auparavant, et part avec elle au Mexique fêter leur lune de miel. Ce voyage, riche en rebondissements, sera pour lui l'occasion de découvrir la véritable personnalité de Lila... 

Pourquoi il faut le regarder ? Depuis les années 90, les frères Peter et Bobby Farrelly font partie des experts de la comédie aux États-Unis et sont parvenus à produire de nombreux chefs-d’œuvre du genre. Bien que l’époque des Dumb and Dumber, des Mary à tout prix ou des Fous d'Irène soit révolue, Les Femmes de ses rêves n’en demeure pas moins une œuvre très appréciable de la riche filmographie des frères Farrelly.

Avec un Ben Stiller à son meilleur, les réalisateurs revisitent avec malice la comédie de remariage en s'amusant avec le genre pour y puiser le plus régressif et le plus loufoque des situations qu’ils mettent en place. Et malgré le ridicule certain de leurs protagonistes, l’empathie des cinéastes envers leurs personnages en fait leur principale force. En effet, ils ne frappent jamais là où ça fait très mal, et font tout à la résolution pour qu’ils s’en sortent. 

 

photo, Ben Stiller, Malin Akerman"Je vous déclare Amazon et Prime Video."

 

Nine Perfect Strangers - 20 août

Ça parle de quoi ? Neuf inconnus (en même temps c'est le titre) se retrouvent dans un centre de remise en forme pour une dizaine de jours, chacun ayant un objectif personnel. Mais alors qu'ils font tout pour atteindre leur but, le séjour va prendre un tournant imprévu.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c'est une des séries les plus intrigantes de l'année 2021, tout simplement. Déjà, elle est showrunnée par David E. Kelley, le créateur de Ally McBealMr. MercedesThe Undoing et surtout Big Little LiesEt justement, Nine Perfect Strangers est, comme cette dernière, tirée d'un roman de Liane Moriarty.

Le duo refait donc équipe dans une série qui s'annonce plein de secrets, de rebondissements et de faux-semblants avec ce centre qui cache bien des vérités. Le Tranquillum House, contrairement à ce qu'indique son nom, présage plutôt d'un séjour mouvementé pour ses hôtes avec la gourou maitresse des lieux incarnée par Nicole Kidman (troisième collaboration avec Kelley). Et quoi de plus excitant que d'imaginer Kidman mettre à mal le parterre de stars qui l'entoure : Bobby CannavaleMelissa McCarthyMichael ShannonLuke EvansSamara WeavingRegina Hall ou encore la talentueuse Grace Van Patten.

 

Photo Nicole KidmanAmbiance maison hantée au dîner

 

True Grit - 22 août 

Ça parle de quoi ? Après la guerre de Sécession Mattie Ross, 14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattu de sang-froid pour deux pièces d'or par Tom Chaney. Pour le retrouver et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn, un U.S. Marshal alcoolique.

Pourquoi il faut le regarder ? Un gros pari pour les frères Coen qui s’attaquaient à un morceau bien ancré dans la culture populaire américaine100 dollars pour un shérif (ou bien évidemment True Grit en VO) avec John Wayne, le cowboy indétrônable. Avec cette nouvelle adaptation de True GritJoel et Ethan Coen renouvellent le genre du western sans en corrompre les codes.

Rafraichissant autant que brutal et pince-sans-rire, True Grit porte la pâte des réalisateurs de Fargo sans perdre de vue les classiques du genre. Si Jeff Bridges, l’inoubliable Dude de The Big Lebowski, est de retour pour le duo de réalisateurs, le film offre son premier rôle à une Hailee Steinfeld rayonnanteTrue Grit est peut-être la plus classique des histoires des Coen, loin de la relecture du western moderne avec No Country for Old Men, mais le poids de l’histoire pesait sur leurs épaules et ils s’en sont tirés comme des chefs.  

 

photo, Hailee Steinfeld, Jeff BridgesUn duo charismatique

 

Chaos Walking - 24 août

Ça parle de quoi ? Dans un futur proche, les femmes ont disparu. Le monde de Todd Hewitt n’est habité que par des hommes, tous soumis au Bruit, une mystérieuse force qui révèle leurs pensées et permet à chacun de connaître celles des autres. Lorsqu’une jeune femme, Viola, atterrit en catastrophe sur cette planète, elle s’y retrouve en grand danger… Todd jure de la protéger, mais, pour réussir, il va devoir révéler sa force intérieure et percer les sombres secrets qui étouffent son monde…

Pourquoi il faut le regarder ? Adapté de la saga littéraire young-adult du même nom, Chaos Walking affichait suffisamment d'atouts intéressants à défaut d'être vraiment appétissant : 80 millions de budget, Doug Liman aka le Monsieur Edge of Tomorrow à la caméra, un duo Daisy Ridley/Tom Holland en tête d'affiche avec Mads Mikkelsen en antagoniste et des thématiques qui résonnaient dans l'air du temps (rapports de genre, ouverture et fermeture d'esprit, racisme...).

20 millions supplémentaires et une série de reshoots plus tard, Chaos Walking est arrivé piteusement en France par la case DVD / VOD avant de terminer sur Amazon. Un destin logique pour cet étrange film rapiécé qui porte les stigmates d'une production houleuse. L'histoire est à la fois décousue et simpliste au possible, les enjeux ramenés au plus simple tout en restant des plus impénétrables. La mise en scène se démarque par son absence, et on a bien du mal à comprendre où sont passés les 100 millions de dollars de budget tant l'ensemble dégage une impression téléfilmesque. Un ratage amusant, mais anecdotique. 

 

Photo Mads MikkelsenGrand Galop Walking

 

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