Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon Prime en novembre

La Rédaction | 5 novembre 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 5 novembre 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois de novembre ?

 

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Déjà disponible

THE AMERICANS - L'INTÉGRALE

Ça parle de quoi ? Dans l'Amérique des années 80, un couple d'agents du KGB vit sous couverture, dans l'illusion d'une famille américaine banale et exemplaire. Mais au fil des missions, alors que leurs enfants grandissent et que leur cœur est tenté par ce pays qu'ils ont appris à détester, leur fidélité à la patrie est mise à rude épreuve.

Pourquoi il faut la regarder ? Elle est arrivée (enfin) sur Amazon, et c'est l'occasion de revenir sur cette excellente série, plutôt passée inaperçue, chez le grand public, durant sa diffusion entre 2013 et 2018.

Créée par Joseph Weisberg, qui a fait ses armes sur Falling Skies et DamagesThe Americans n'est ni Mission : Impossible ni Alias. C'est une série d'espionnage, mais sur la facette sombre, silencieuse et sinistre des espions, lorsqu'ils rentrent chez eux, gardent leur masque et observent le triste cirque de leur existence. Comment être quelqu'un, quand sa mission est d'oublier son identité, jour après jour, jusque dans le lit conjugal ? Comment ne pas vaciller quand la main qui prépare le dîner est celle qui a abattu un ennemi quelques heures avant ? Comment avancer sous les yeux de ses enfants, nés pour maintenir l'illusion, et gardés dans l'ombre du mensonge ?

The Americans, c'est aussi une superbe patine eighties (avec une BO souvent extra), un duo parfait (Keri Russell et Matthew Rhys), des seconds rôles impeccables (Noah EmmerichHolly TaylorMargo MartindaleAnnet MahendruAlison Wright), et des intrigues rondement menées, avec quelques décisions radicales et dévastatrices. Jusqu'à une conclusion amère, faussement sereine et profondément dure.

 

photoTravail Famille Patrie

 

Deadpool

Ça parle de quoi ? Après avoir été massacré dans X-Men Origins : Wolverine, Deadpool est déterré du cimetière des navets par Ryan Reynolds. Voilà donc l'histoire de Wade Wilson, un ancien militaire des Forces Spéciales reconverti en mercenaire, devenu Deadpool après une expérimentation qui tourne mal.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'apparemment, c'est incontournable. En 2016, Deadpool a été un carton phénoménal, avec plus de 782 millions de dollars au box-office, pour un budget officiel d'environ 60. Il suffit de comparer à X-Men : Le Commencement (budget de 150 millions, 353 millions au box-office), X-Men : Days of Future Past (budget de 200 millions, 746 millions au box-office) ou X-Men : Apocalypse (budget de 180 millions, 544 millions au box-office) pour voir à quel point Deadpool a tout écrasé.

Et ce succès est en partie compréhensible à l'écran. Avec sa violence inhabituelle (Rated R aux Etats-Unis), son humour débridé et son regard meta qui se moque du genre, le film de Tim Miller (avant Terminator : Dark Fate donc) a des atouts pour amuser, surprendre et charmer. L'énergie de Ryan Reynolds fait le reste. Néanmoins, il est possible de trouver tout ça un peu facile, un peu laid et un peu fade à l'écran, où il ne se passe finalement pas grand chose. Et le budget confortable n'explique pas tout.

Retrouvez notre critique du premier Deadpool par ici, et de Deadpool 2 par là.

 

PhotoComment ça vous ne m'aimez pas tous ?

 

Snowden

Ça parle de quoi ? L'histoire vraie d'Edward Snowden, qui dévoila l'ampleur de l'espionnage industriel et illégal pratiqué par les Etats-Unis, et devint l'homme le plus recherché de la planète.

Pourquoi il faut le regarder ? Cela faisait bien longtemps qu'Oliver Stone ne nous avait pas cloué à notre siège. En revenant au cinéma politique qui a fait sa gloire, le réalisateur de Platoon, retrouve beaucoup de son énergie légendaire. Réalisateur historiquement critique des institutions américaines, il prend ici le pouls de sa démocratie, de ses non-dits et de ses angles morts, à la faveur d'un récit paranoïaque souvent très bien mis en scène. On pourra certes lui reprocher de faire un portrait un peu lisse et tiède de l'analyste qui a révélé le pot-aux-roses, mais l'intérêt du film est ailleurs.

On sait combien filmer le travail, la vie de bureau et plus généralement l'informatique peut être un piège pour tout réalisateur qui se respecte, mais Stone passe outre cet écueil en travaillant progressivement la dimension claustrophobe de son récit, qui s'amuse à jouer perpétuellement des espaces. Ainsi, au fur et à mesure que l'ampleur du scandale que met à jour Snowden se fait jour, le cadre transforme les décors, écrasant les personnages, pour mieux nous donner à ressentir l'angoisse du personnage campé par Joseph Gordon-Levitt. Autant d'ingrédients qui en font un formidable complément au documentaire Citizenfour de Laura Poitras.

 

rhys ifansComme un apéro Zoom, mais en moins sympa

 

Mr. Holmes

Ça parle de quoi ? En 1947, Sherlock Holmes, depuis longtemps à la retraite, vit paisiblement dans le Sussex, avec sa gouvernante et son fils, un détective amateur. Mais la quiétude recherchée n'est que de façade... Une affaire vieille de 50 ans le hante encore et toujours.

Pourquoi il faut le regarder ? Les adaptations des aventures de Sherlock Holmes sont légion, mais celle-ci compte parmi les rares à avoir su se distinguer, à bénéficier d'un véritable point de vue et d'une atmosphère unique. Et on le doit au réalisateur des deux derniers Twilight, qui change ici radicalement de registre, en auscultant la fin de vie du plus célèbre enquêteur britannique. Oubliez les coup d'éclats, l'agitation de Londres ou la frénésie déductrice du détective, il n'est ici plus que l'ombre de lui-même.

Mais il ne s'agit pas de n'importe quelle ombre, puisque c'est le grand Ian McKellen qui lui prête ses traits. Et ce seul choix du casting apporte énormément à l'ensemble, tant le comédien investit délicieusement ce personnage, torturé par une mémoire défaillante, qui tente malgré tout de résoudre une ultime investigation. Empreint de mélancolie, à la fois réjouissant et émouvant, ce récit renouvelle et approfondit joliment la mythologie Holmesienne.

 

Photo Mr. HolmesGandalf a bien changé

 

Bientôt disponible

Les deux Independence Day - 9 novembre

Ça parle de quoi ? D'extraterrestres décidés à transformer la Terre en résidence secondaire, ce à quoi vont s'opposer Jeff Goldblum et Will Smith.

Pourquoi il faut les regarder ? Si Roland Emmerich a gagné ses galons de roi de la destruction, c'est essentiellement grâce au succès d'Independence Day et à son colossal succès international. En 1996, le long-métrage était un condensé de grand spectacle plus que solide, aux effets spéciaux alors stupéfiants, qui multipliait les séquences épiques à un rythme soutenu. De cataclysme urbain en batailles aériennes, le récit était soutenu par un scénario très classique mais plutôt efficace, qui reprenait la structure des grands classiques du film catastrophe, ménageant ses effets et la montée du suspense au cours de sa formidable première heure.

On ne peut sans doute pas en dire autant du second opus, produit à la va-vite et un peu n'importe comment. Ses effets spéciaux n'ont plus rien de révolutionnaires, bien au contraire, sa construction est terriblement attendue, et sa brièveté l'empêche de construire une véritable progression dramatique. Reste le bonheur de retrouver Goldblum et Bill Pullman, toujours aussi charmeurs et charismatiques quand il est question de botter des postérieurs d'extraterrestres belliqueux.

 

photoUne image restée dans beaucop de mémoires

 

Connectés - 12 novembre

Ça parle de quoi ? Un samedi soir pendant le confinement, un groupe de très bons amis se connecte en ligne pour partager un apéritif virtuel. Soudain, l’un d’entre eux est agressé et séquestré en direct par un inconnu sous les yeux de ses amis... 

Pourquoi il faut le regarder ? Amazon pensait sans doute surfer sur les souvenirs du confinement du printemps avec Connectés. Finalement, le long-métrage arrivera en plein pendant... le confinement de novembre, ce qui pourrait faire encore plus exploser son potentiel. Difficile de savoir si le public a réellement envie de se plonger dans une histoire pareille en cette période, mais en surfant sur la vague du Screen Life comme Searching - Portée disparue ou Unfriended : Dark Web, le film pourrait bien tirer son épingle du jeu.

Avec en plus une sacrée brochette de comédiens dont François-Xavier DemaisonAudrey FleurotStéphane De GroodtNadia FarèsClaudia TagboMichaël Youn, Vanessa Guide ou encore Franck DuboscConnectés a les moyens d'être la petite perle comique sur fond de thriller à twist de ce confinement 2.0.

 

 

Tout Alien, tout PredatorAlien vs. Predator - 16 novembre

Ça parle de quoi ? Il y a des aliens. Il y a des predators. Parfois, ils tuent des humains chacun de leur côté, dans l'espace ou sur Terre. Parfois, ils se croisent et se bastonnent, tout en tuant des humains au passage. Parfois, il y a de super acteurs et réalisateurs, et parfois, non.

Pourquoi il faut les regarder ? PARCE. QUE. C'EST. TROP. COOL. Parce qu'au pire, il y a de quoi passer des soirées particulièrements amusantes, avec des films type plaisirs régressifs au charme évident.

Il y a bien sûr à boire et à manger dans cet arrivage Amazon, entre des monuments indétrônables (Alien, le huitième passager de Ridley Scott, Aliens, le retour de James Cameron), des références en la matière (Predator de John McTiernan), des films passionnants (Alien 3 de David Fincher), des cas qui divisent beaucoup (Alien, la résurrection de Jean-Pierre Jeunet, Predator 2 de Stephen Hopkins), et des plaisirs plus ou moins coupables (Alien vs. Predator de Paul W.S. Anderson, Aliens vs. Predator : Requiem des frères Strause, Predators de Nimrod Antal).

 

PhotoÊtre de lumière

 

C'est d'autant plus intéressant de se replonger dans la saga Alien et Predator que chacune a évolué en parallèle, dans un chaos devenu de plus en plus spectaculaire. Après avoir chacun eu droit à des suites n'ayant pas fait l'unanimité, les deux franchises ont récemment explosé en plein vol, avec la contre-performance d'Alien : Covenant (score très décevant en salles, accueil frigide de nombreux fans), et le désastre entier de The Predator de Shane Black (production chaotique, bide en salles).

Depuis, Predator et Alien sont tombés dans le royaume de Disney, qui a racheté la Fox. Difficile de savoir où ces bestioles iront à l'avenir donc.

 

Photo Sigourney WeaverEternelle Ellen

 

Uncle Frank - 25 novembre

Ça parle de quoi ? En 1973, la jeune Beth ( Sophia Lillis de Ça) quitte la maison de campagne de ses parents et part étudier à l'université de New York où son oncle Frank (Paul Bettany) enseigne la littérature. Elle découvre qu'il est homosexuel, vit avec son compagnon et l'a toujours caché. Sauf que lorsque le patriarche de la famille décède, il sait qu'il va devoir se confronter à ses fantômes du passé une fois sur place.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que retrouver une réalisation d'Alan Ball, que ce soit sous la forme sérielle (Six Feet UnderTrue BloodHere and Nowou celle d'un long-métrage (déjà treize ans que son Pureté volée est sorti), est à ne manquer sous aucun prétexte tant le scénariste, cinéaste et producteur est capable d'offrir de sublimes moments de poésie et d'émotion à travers ses créations.

Passé par Deauville en 2020, Uncle Frank n'aura donc pas les joies du grand écran en France (une fois de plus pour Alan Ball), mais vaut assurément le coup d'oeil même sur le petit tant sa sensibilité touche profondément. Auréolé du prix du public à Deauville justement, le long-métrage parle avec une grande justesse de l'Amérique et des divisions entre le Sud et le Nord, les états conservateurs et progressistes, en 1973 et qui persistent toujours près de cinquante plus tard. De quoi en faire un petit incontournable de la plateforme quelques semaines après l'élection présidentielle de 2020.


photoUn road movie touchant

 

Vikings (saison 5 partie B) - 29 novembre

Ça parle de quoi ? De la suite des évènements de la saison 5 de Vikings. Comptez pas sur nous pour spoiler.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que mine de rien, Vikings reste un sacré phénomène. Même si le décès d'un certain personnage quelques saisons plus tôt l'a faite un peu ramollir, ses principales qualités ressurgissent progressivement dans la saison 5, toujours servie par une esthétique très efficace et un casting convainquant, dont beaucoup de concurrents n'ont pas hésité à s'inspirer.

Et pour les spectateurs qui ont déjà dévoré cette partie B, ainsi que le début de la saison 6, c'est l'occasion de se faire un petit marathon de la série avant l'arrivée de l'ultime salve d'épisodes, censée conclure une histoire très suivie. Et on espère que la dernière saison se terminera au moins aussi bien que les épisodes qui arrivent donc sur Amazon Prime Video. Malgré quelques ratés, la saison 5 se conclut en effet magistralement. Rien que pour ça, ça vaut le coup d'oeil.

 

photoÇa bataille sévère

 

Mais aussi...

Heirs of the Night saison 2, Duncanville saison 1, The TunnelThe Burnt Orange HeresyMotherland: Fort Salem saison 1, Friendsgiving

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commentaires
Daddy Rich
05/11/2020 à 17:59

Par contre, je n'ai jamais pigé cette hype sur DEADPOOL!
En ce qui me concerne j'ai trouvé cela ni plus mauvais, ni meilleur que le reste des conneries de Marvel!!!!!
Mais pas de quoi se traîner le cul par terre!!!!!!

Daddy Rich
05/11/2020 à 17:57

Moi aussi, je ne pige pas le fait que la saga Alien et Predator se retrouvent sur Amazon (et je suis abonné à Prime Vidéo!!!) alors que Disney a racheté à prix d'or le catalogue de la Fox!!!!!!

Simon Riaux
05/11/2020 à 17:50

@NCD

Pour une grande partie, ils ne seront jamais disponibles sur Disney+. Il s'agit d'une plateforme familiale, et l'entreprise considère cette image comme son bien le plus précieux. Hors de question de la brouiller ou de l'altérer avec des programmes adultes. A terme, ces créations ont vocation à être hébergées chez Hulu, dont Disney finalise le rachat.

Après, j'imagine qu'il doit encore y avoir des accords datant d'avant le rachat de la Fox, qui n'ont pas nécessairement été invalidés par l'absorption du studio. A moins que Disney ne voit pas de souci à exploiter ces licences de manière sous-traitée en attendant que Hulu soit en mesure de les accueillir.

NCD
05/11/2020 à 17:44

Je ne comprends pas que les films ou séries Fox soient disponibles sur Amazon et non sur Disney +. X files, Alien, Predator et compagnie

Kyle Reese
05/11/2020 à 17:39

The americans, quand on commence on ne peut plus s'arrêter.
Une très grande et fascinante série d'espionnage ultra réaliste.