Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon en juin

La Rédaction | 5 juin 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 5 juin 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime Video. Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois de juin ?

Retrouvez aussi notre liste des meilleurs films d'horreur présents sur Amazon.

Retrouvez aussi nos listes sur les films de science-fiction et d'action disponibles sur la plateforme.

Et si vous êtes plutôt série, retrouvez notre liste des dix séries cultes à (re)voir sur Amazon.

 

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DÉJÀ DISPONIBLE

ANIMAL KINGDOM SAISON 1 A 3

Ça parle de quoi ? Ce drame policier familial audacieux est centré sur l’adolescent J Cody, qui emménage chez des proches, dans leur ville balnéaire au sud de la Californie, après le décès de sa mère. Vite entraîné dans la vie d’excès de la famille, il découvre que tout est financé par des activités criminelles. Se joindre à la famille comprend peut-être plus de danger et de frissons qu’il n’est prêt à gérer.

Pourquoi il faut la regarder ? À l'origine, il y a le très beau film Animal Kingdom de David Michôd, sorti en 2010, et qui lui a permis de s'imposer sur la scène internationale. Le réalisateur de The Rover reste producteur de la série, développée par Jonathan Lisco et qui reprend la même histoire, avec Ellen Barkin en matriarche tordue, dans le rôle tenu au cinéma par la mémorable Jacki Weaver (nommée aux Oscars à l'époque).

La série Animal Kingdom n'a pas rencontré le succès d'estime du film, mais alors qu'une saison 5 a été commandée par la chaîne, elle a su discrètement s'imposer au fil des années, notamment grâce à son atmosphère moite et poisseuse, l'action ayant déplacé de l'Australie à la Californie. Pour tout amateur de gros bras nerveux, qui préfèrent les familles type Sons of Anarchy aux niaiseries de Dynastie, c'est hautement recommandé.

 

Animal KingdomUne famille en or

 

NIP/TUCK SAISON 1 À 5

Ça parle de quoi ? Il faudrait environ 5 pages pour résumer ce qui arrive aux chirurgiens esthétiques Sean McNamara et Christian Troy, donc restons sur la simple idée que la série suit leurs mésaventure sentimentalo-sexuello-criminolo-abracadabrantesques.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c'est une série totalement hallucinée, croisement déviant entre Les feux de l'amourGossip Girl et Sex Education, qui à son époque a été un événement dans le paysage. Largement médiatisée pour son côté prétendument sulfureux puisque tout y est passé dans le scénario, Nip/Tuck est un festival de grand n'importe quoi, qui a condamné ses personnages à tourner en rond dans leurs pantalons et leurs belles maisons pendant des saisons et des saisons, à pleurnicher entre deux plans à trois et quelques opérations absurdes.

Julian McMahon, Dylan Walsh et Joely Richardson ont fait de leur mieux pour jouer tout ça au premier degré, au milieu d'un festival de guests insensés (Catherine Deneuve, Jacqueline Bisset, Peter Dinklage, Bradley Cooper, Melanie Griffith...). Reste néanmoins que la série était très amusante à suivre, notamment avec des personnages marquants, comme Ava, incarnée par Famke Janssen.

C'est en plus ici la vraie rampe de lancement de Ryan Murphy. Après le succès discret de Popular, il a explosé avec Nip/Tuck, qui l'a mené à GleeAmerican Horror Story, Scream Queens, Pose, The Politician, Hollywood, sans parler de ses films et téléfilms.

 

AfficheCasting figuration en cours

 

EL PRESIDENTE

Ça parle de quoi ? Sergio Jadue, modeste président d'un club de football d'une petite ville du Chili, se retrouve propulsé à la tête de la fédération chilienne de football.

Pourquoi il faut la regarder ? Le football vous manque et vous en avez assez de la série sur l'équipe de Sutherland dispo sur Netflix, alors El Presidente pourrait bien vous permettre de passer un peu le temps avant la reprise de la saison de Ligue 1. Plus que le parcours de Sergio Jadue, la série chilo-argentine revient sur le Fifagate qui a fait trembler le monde du ballon rond en 2015. L'affaire de corruption à la FIFA a eu un retentissement mondial sur le football et a largement résonné en France avec l'éviction de Michel Platini au poste du président de l'UEFA. Suivre les coulisses de l'enquête du FBI pourrait bien vous passionner.

 

Photo Andrés ParraUne série tirée de faits réels

 

THE JANE DOE IDENTITY

Ça parle de quoi ? Quand la police leur amène le corps immaculé d’une Jane Doe, Tommy Tilden et son fils, médecins-légistes, pensent que l’autopsie ne sera qu’une simple formalité. Au fur et à mesure de la nuit, ils ne cessent de découvrir des choses étranges et inquiétantes à l’intérieur du corps de la défunte. Alors qu’ils commencent à assembler les pièces d’un mystérieux puzzle, une force surnaturelle fait son apparition.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que sous ses dehors de petite série B efficace, voilà un des films d'horreur les plus flippants que le cinéma américain ait produit ces dernières années. Focalisé sur un pitch d'une extrême simplicité, le métrage est riche de plusieurs séquences chirurgicales, qui font monter la flippe avec régularité, jusqu'à générer des séquences de pure angoisse. Grâce à une mise en scène rigoureuse, qui ne recule ni devant les gros sursauts qui tâche, ni devant les effets plus atmosphériques venus du cinéma italien, cette modeste production marque durablement la rétine.

Enfin, sa patine de cinéma horrifique à l'ancienne, avec son décor de morgue évoquant quantité de classiques, lui permet de dévoiler progressivement un sous-texte malin, alors que nous suivons la descente aux enfers voyeuriste de deux hommes tentant de comprendre une femme... en la charcutant.

 

Olwen Catherine KellyUne autopsie pas comme les autres

 

MESSAGE FROM THE KING

Ça parle de quoi ? En provenance de Cape Town, Jacob King débarque à Los Angeles à la recherche de sa sœur disparue. Avec un billet retour pour l’Afrique du Sud sept jours plus tard, et 600 dollars en poche. Au bout de 24 heures, il découvre que sa sœur est morte dans des circonstances étranges...

Pourquoi il faut le regarder ? Fabrice Du Welz est un des auteurs européens les plus passionnants et radicaux. En attendant de retrouver son excellent Adoration en vidéo, l'heure est venue de l'accompagner dans les bas-fonds de Los Angeles. On sait qu'un passage aux États-Unis est l'occasion de moult désenchantements pour beaucoup de metteurs en scène, mais ce qu'accomplit ici l'auteur ne manque pas de panache. En effet, en adoptant le format plus resserré de la série B old school, du revenge movie à l'ancienne, il parvient à glisser quelques morceaux de bravoure typiques de son cinéma.

Et si le récit demeure plutôt balisé, c'est un réel plaisir de redécouvrir les ruelles poisseuses de LA, qu'ensanglante le formidable Chadwick Boseman, à coups de chaîne de vélo et de charisme. Message from the King a beau ne pas être le film le plus personnel du cinéaste, il demeure un succulent exercice de style, qui nous rappelle la sécheresse et la brutalité du cinéma de genre des seventies.

 

Photo Chadwick BosemanChadwick Boseman

 

FRISSONS

Ça parle de quoi ? Les résidents d'une tour d'habitation sont infectés par un parasite qui les transforme en maniaques sexuels violents.

Pourquoi il faut le regarder ? Avant Rage, avant Chromosome 3, avant Scanners, avant Vidéodrome, il y avait Frissons, troisième long-métrage de David Cronenberg après Stereo et Crimes of the Future. C'est aussi l'un de ses plus extrêmes, cauchemardesques et apocalyptiques, où la fin du monde arrive dans les meurtres et les orgies, où se mélangent sang et autres sécrétions.

Avec un budget ridicule (dans les 200 000 dollars à l'époque, en 1975), qui permet une liberté folle et incite à une ingéniosité de tous les instants, le cinéaste s'en donne à cœur joie, et signe un film d'horreur et de virus mémorable, jusqu'aux ultimes instants. Un film culte, à (re)découvrir sans hésitation.

 

photoFrissonne-moi

 

ET AUSSI...

Smallville saison 1 à 9, Nip/Tuck saison 1 à 5, Newport Beach saison 1 à 4, 2 Broke Girls saison 1 à 6, Vampire Diaries saison 1 à 8, Le Prince de Bel-Air saison 1 à 6, Les Frères Scott saison 1 à 9, Fringe saison 1 à 5, A very englishmanLa DélicatesseAlabama Monroe, Nos Souvenirs, Baba Yaga, Rogue Warfare - l'Art de la guerreRogue Warfare 2 : En territoire ennemiRogue Warfare 3 : la Chute d'une nationThe Best of EnemiesAstro Boy, Une Blonde en cavale...

 

Photo Matthew McConaugheyNos (mauvais) souvenirs

  

BIENTÔT DISPONIBLE

THE HANDMAID'S TALE SAISON 3

Ça parle de quoi ? Dans une société dystopique et totalitaire au très bas taux de natalité, les femmes sont divisées en trois catégories : les Épouses, qui dominent la maison, les Marthas, qui l'entretiennent, et les Servantes, dont le rôle est la reproduction.

À partir de quand ? 6 juin

Pourquoi il faut la regarder ? Inspiré du roman de Margaret Atwood, la première saison s'est imposée dans le paysage sériel avec fracas. L'univers apocalyptique a conquis le public et la presse, grâce aux questions contemporaines qu'il soulève et à l'interprétation magistrale de ses acteurs et actrices, avec Elisabeth Moss en "servante écarlate" majestueuse. La société Gilead a toutes les formes du totalitarisme : système de classes pyramidal, dévoiement du langage (on n'est pas esclave, mais servante, on n'est pas résistant, mais récalcitrant), hiérarchisation du degré d'humanité, etc.

Sans complexe, la série met les pieds dans le plat et montre la vie de femmes violées, procréatrices et assignées à cette fonction. La radioactivité a fait de leur fertilité une valeur inestimable, un cadeau empoisonné. June (Elisabeth Moss) est au coeur de l'action et de la mutinerie, mentale d'abord, réelle ensuite. Les saisons 2 et 3 se sont distinguées de la première, par leur invention extra-romanesque - tout le suc du roman a été investi dans la première. Mais la dernière saison en date - car une quatrième est attendue - sait maintenir le suspense et dégage une force extraordinaire en s'attaquant à la notion d'histoire. La mise en scène entre gris et rais de lumières offre un spectacle splendide, dans une atmosphère claustrophobe d'où émane l'inéluctable.

Notre critique est ici.

 

photoUn ange passe...

 

CHICKEN RUN

Ça parle de quoi ? Ginger, une courageuse poule du Yorkshire rêve de s'évader de son enclos avec ses comparses. À bout d'idées et d'initiatives, son espoir renaît avec Rocky, un "coq-boy" américain qui peut leur apprendre à voler.

À partir de quand ? 19 juin

Pourquoi il faut le regarder ? Réalisé par Nick Park et Peter Lord, Chicken Run est une ode à la liberté, avec son idée géniale d'héroïser des poules, animal bête comme ses pattes dans la culture populaire. Loin d'en faire des génies, le scénario s'amuse du potentiel métaphorique et met en place la résistance dans la basse-cour. Guidées par Ginger et sa soif de liberté, par l'enthousiasme et la mythomanie de Rocky, les cocottes vont tout faire pour ne pas être transformées en tourtes et vendues dans le comté.

Avec son esthétique de papier mâché, le film de DreamWorks transmet l'émotion par le burlesque et la joliesse de ses dessins. D'une tendresse infinie, très drôle, humain et révolutionnaire dans son programme, le métrage s'appuie sur un discours politique fort. Son propos rappelle La Ferme des animaux de George Orwell et aborde le thème de la liberté sur un ton sincère, mais non premier degré ; l'allégresse et la drôlerie émanent des personnages et de l'effet troupeau des poulettes, coquettes, pas très finaudes, mais volontiers résistantes quand elles sont bien menées.

À voir ou revoir absolument avant Chicken Run 2, dont la sortie est prévue cette année.

 

PhotoJe vais vous en mettre plein les oeufs

 

7500

Ça parle de quoi ? Alors qu'il pilote un Airbus A319 entre Berlin et Paris, le co-pilote Tobias Ellis se retrouve menacé par un groupe d'hommes armés. Parviendra-t-il à mener ses passagers sans encombre ?

À partir de quand ? 19 juin

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'un huis clos aérien avec un peu de terrorisme, c'est toujours le moyen de se prendre une bonne dose de stress (Vol 93) ou d'action (Non-Stop). Avec son esthétique bleutée et sa production austro-allemande, 7500 pourrait bien être un film un peu plus sobre et plus psychologique, sans pour autant oublier de confronter son personnage principal à ses dangereux tortionnaires de vol. Voir Joseph Gordon-Levitt face aux terroristes comme Tom Hanks l'était sur son bateau dans Capitaine Phillips donne sacrément envie. Quand on sait que le thriller ne dure en plus que 1h30, ça annonce un bon gros film tendu et anxiogène en perspective.

 

Photo Joseph Gordon-LevittJoseph Gordon-Levitt ne va pas passer un super vol a priori

 

ET AUSSI...

The Girlfriend Experience saison 3 dès le 15 juin

 

Affiche Anna et Erica

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commentaires
miaoumiaou76
06/06/2020 à 12:30

Amazon prime vidéo commence à avoir un bon catalogue niveau série et films !!! Là où Netflix commence à être trop teenager !! Amazon fait dans la série adulte.
Ils ont mis un temps à comprendre le marché mais depuis début 2020, ils ont mis les bouchés doubles avec l'achat de séries cultes et films.

Kyle Reese
05/06/2020 à 22:08

Nip/tuck bon grand souvenir, une série bien trash, fun, glauque et sexy qui mine de rien interroge pas mal sur notre société moderne.

The Jan doe indentity, j’ai adoré. Film de facture classique mais avec une ambiance incroyable.
Fan de film d’horreur, celui-ci joue le suspense, la simplicité, le hors champ et la subtilité avec malice.
Un must de série b.

The Handmaid’s Tale, excellent, peut être trop oppressant et étouffant pour moi, une violence psychologique assez extrême. Elisabeth Moss que j’ai découvert dans Madmen est incroyable.
Je me suis arrêté à la première saison ne supportant pas les punitions chirurgicales infligés aux contrevenants de ce régime totalitaire extrême. Comme quoi chacun a ses limites.