S.O.S Fantômes : L'Héritage aura un bon goût d'antan selon Finn Wolfhard

Après le gros plantage du reboot SOS Fantômes, on ne pensait pas que nos héros préférés reviendraient aussi tôt. Encore que, ce n’est pas vraiment d'eux dont il s'agit. Enfin si, mais en fait non. Pas vraiment.

Ah bah oui, maintenant qu'il n'y a plus de respect, c'est galère pour s'y retrouver. Alors que S.O.S. Fantômes version 2016 était un gros reboot parsemé de caméos qui, au mieux, s'est déroulés dans un univers parallèle, ce S.O.S. Fantômes : L'Héritage est bel et bien la suite directe des deux premiers films d'Ivan Reitman, avec tout le casting d'origine sous perfusion, enfin ceux qui sont encore en vie.

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D'ailleurs, le film est réalisé par Jason Reitman, le fils d'Ivan, resté producteur et maitre incontesté de la franchise, et donc, forcément, ça rassure un peu quand on connait les capacités du bonhomme. Mais pas vraiment en fait parce qu'il y a quand même de grandes chances que le film soit sacrément opportuniste, qu'il n'apporte rien de vraiment original et qu'il en profite pour saboter tout ce qui a été construit jusqu'à aujourd'hui, comme tout bon soft-reboot qui se respecte.

Après une première bande-annonce qui jouait au chaud-froid avec notre petit coeur de fan, il convient maintenant de se mettre les fans dans la poche, surtout les plus anciens, pour les rassurer sur le fait qu'il s'agit encore de LEUR saga préférée. Et comme pour faire un pont entre les générations, c'est le jeune Finn Wolfhard qui a été envoyé au front, et plus précisément au micro de SModcast, pour nous prévenir qu'on n'avait encore rien vu et que, oui, ce sera un film à l'ancienne :

"Oh non, vous n'avez encore rien vu. La première bande-annonce restait très en surface. Il y a beaucoup d'effets spéciaux physiques dans le film. Et beaucoup de ce que vous pensez être en images de synthèse ne l'est en fait pas. Et donc, ça me fait très plaisir d'y participer."

Alors oui, c'est mince, mais plutôt intelligent pour se démarquer de la concurrence dans le domaine du soft-reboot. Là au moins, le film ne fait pas son James Cameron façon Terminator : Dark Fate en nous disant qu'on va tous halluciner tellement c'est bien et fidèle. Non, ici, on y va pas à pas, par les côtés. C'est plus discret, plus subtil, peut-être plus honnête, mais ça n'enlève pas pour autant les grosses réserves que nous avons à l'égard du film.

Verdict le 19 août prochain.