Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix ce week-end

La Rédaction | 17 août 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 17 août 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Netflix balance à tout va nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque forcément immédiatement ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Chaque fin de semaine, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Netflix dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non-exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

 

Logo Netflix

 

DESTINATION FINALE 5

Ça parle de quoi ? La Mort se déchaîne, prête à arracher la vie de plusieurs hommes qui ont échappé à l’effondrement d’un pont suspendu grâce à la prémonition de l’un de leurs collègues.

Pourquoi il faut le regarder ? Dernier volet de la franchise Destination Finale, le cinquième volet réussit à clore assez brillamment la saga. S’il n’est pas le film d’horreur de l’année, il parvient à remplir les termes de son contrat : gore, violent, sanglant, sans demi-mesureDestination Finale 5 garde la même ligne édito que ses ainés :  faire du trash et tout montrer. De l’empalement d’une tête à une rétine carbonisée, si vous désirez une bonne dose d’hémoglobine vous y trouverez votre compte. En revanche, si vous souhaitez vous faire peur, partez loin d’ici et allez plutôt voir Insidious (aussi dispo sur Netflix) .

Notre critique du film est à lire par ici.

 

Une affiche qu'elle est cool

  

THE HOMESMAN

Ça parle de quoi ? Au XIXe siècle, le révérend d'un petit village du Nebraska cherche une bonne âme pour accompagner trois femmes considérées comme folles, vers un pasteur prêt à les accueillir. Mary Bee Cuddy, une femme célibataire courageuse et pionnière, accepte la mission. Sur sa route, elle sauve George Briggs, un homme sans vertu condamné à la pendaison. En échange de sa vie, elle lui demande de l'accompagner à travers le pays.

Pourquoi il faut le regarder ? Tommy Lee Jones n'avait rien réalisé depuis Trois enterrements, succès très remarqué de 2005. Il revenait dans le cadre du western pour à nouveau se filmer comme acteur, mais en donnant cette fois la part belle à une actrice. En l'occurrence Hilary Swank, magnifique dans ce rôle de femme solitaire et profondément abîmée. C'est elle qui brille le plus dans ce drame crépusculaire, qui sonde la solitude des âmes humaines avec une âpreté parfois tétanisante. La réflexion sur le féminin est d'ailleurs passionnante, et les interprétations de Miranda OttoSonja Richter et Grace Gummer (dont la mère Meryl Streep apparaît également) y sont pour beaucoup. De quoi contrebalancer le numéro de vieux bougre attendu de Tommy Lee Jones.

 

 Attention, larmes garanties

 

DÉSENCHANTÉE 

Ça parle de quoi ? Le devoir l'appelle, mais la princesse préférerait s'en jeter un... Bean, l'électron libre énerve le roi quand elle met la pagaille avec ses acolytes, le démon et l'elfe.

Pourquoi il faut la regarder ? Après Les Simpson et FuturamaMatt Groening revient avec une nouvelle série totalement barrée avec Désenchantée. La bande-annonce publiée sur le net il y a quelques semaines annonçait une série plus sombre qu'à l'accoutumée mais surtout très drôle. Et si les cinq épisodes que nous avons déjà eu l'occasion de regarder ne nous ont pas totalement convaincus, impossible de ne pas jeter un oeil à l'ensemble.

Notre critique de la saison.

 

photo désenchantée La petite soeur des Simpson et Futurama

 

SAINT-LAURENT 

Ça parle de quoi ? Créateur mythique, Yves Saint Laurent a laissé son empreinte sur le monde de la mode au cours d'une décennie turbulente qui l'a marquée à son tour.

Pourquoi il faut le regarder ? En 2014, le célèbre couturier français avait le vent en poupe puisque deux réalisateurs lui consacreront un film : Jalil Lespert avec Yves Saint Laurent et surtout Bertrand Bonello avec Saint Laurent. C'est ce deuxième qui vient de s'ajouter au catalogue de la plateforme et ça tombe bien puisqu'il s'agit d'une oeuvre passionnante. Même s'il a divisé lors de sa présentation à Cannes en 2014, le film de Bertrand Bonello est un splendide biopic aux airs de fresque mystique. Porté par une mise en scène envoutante et un Gaspard Ulliel excellent (tout comme le reste du prestigieux casting : Louis GarrelLéa SeydouxJérémie RenierAymeline Valade), c'est assurément une des propositions les plus audacieuses du cinéma français de ces dernières années.

 

Une mise en scène à couper le souffle

 

 

ARCHER

Ça parle de quoi ? Archer, espion stylé et séducteur, a beau posséder les gadgets les plus cool, il perd complètement ses moyens quand il a affaire à la patronne, qui est aussi sa mère.

Pourquoi il faut la regarder ? Pour les amateurs du dessin-animé, il n’est pas nécessaire qu’on vous explique les raisons, sinon vous ne suivriez pas cette série. En revanche pour les autres voici pourquoi il faut la regarder. Aux antipodes d’une série comme Les SimpsonAmerican dad ! ou encore Family GuyArcher repose sur deux principes : ses situations complètement outrancières et son ton déjanté. Epique, amorale, Archer est bourré de références à des dizaines de films. Bref en une phrase : vous ne vous ennuierez jamais si vous décidez de succomber au charme de cette série.

 

PhotoLa saison 9 d'Archer avec Indiana Jones en ligne de mire

 

ET AUSSI...

3 Days to KillSomething BorrowedBrick Mansions, Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-SecLe Missionnaire, la saison 4 de Murder...

 

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commentaires
Flo
10/10/2023 à 13:49

D’apparence assez classique ce film (écrit à partir d’un roman de Glendon Swarthout de 1988) qui se passe dans les étendues de l’Ouest d’antan. Et dont la représentation visuelle apparaît comme sobre, avec une palette de couleurs limitées à des tons clairs… Et une ligne d’horizon systématiquement visible, coupant en deux l’écran – un décor d’hôtel de snobs, perdu en plein désert, donnant lieu à une irruption visuelle quasi onirique (et à une situation complètement surréaliste).
Moins de flashbacks circonstanciels, également… ceux-ci étant présents en bloc dès le début, puis disséminés de temps en temps par la suite, tous ayant pour but évident de raconter le calvaire (conjugal) de femmes perdues de corps et d’esprit, accompagnées sur une route sauvage et dangereuse (bandits, natifs, climat, folie etc) vers une retraite sanitaire qui semble si improbable.
Et c’est bien un film féministe dont il s’agit, racontant les traumatismes subis dans un coin d’Amérique tentant difficilement de se civiliser – avec une main bien moins lourde que dans un « Brimstone ».
Car Tommy Lee Jones n’oublie pas qu’il est un homme narrant cette histoire, bien que le personnage principal désigné soit incarné par Hillary Swank, femme « saine » mais méprisée, ouvertement forte et courageuse, et dont les troubles internes (surtout au côté de ses paires) ne sont pas moins profonds.

C’est là où le film nous prend à la gorge par certaines scènes de violence, qui sont des électrochocs incroyables tout en étant mis en scène avec une distance au dosage parfait. Pas du tout la main lourde effectivement, le malaise s’y fait moins racoleur que bouleversant.
Jusqu’à un retournement de situation anti-hollywoodien au possible (ce qui a longtemps empêché le livre d’être adapté), qui recentre complètement le film sur son rôle-titre – qui peut se traduire par « le rapatrieur ».
Un personnage de cow-boy bougon – ce qui est certes une évidence quand on pense à Jones – mais aussi crapule, usurpateur, un chouia lâche, sacrément brutal et même sadique, aussi directement pragmatique que ce bon vieux John Wayne, d’ailleurs très idiot et clownesque à ses moments perdus.
Il est tout ça. Il le restera toujours, jusqu’à la fin…
Mais néanmoins, il est un homme qui apprendra certaines choses cruciales sur les femmes et le mal qu’on leur fait (celle qu’incarne Miranda Otto gardera toutefois une part de mystère insondable)… Et fera vivre leur mémoire, là où il continuera à trainer ses guêtres de poivrot. On sait jamais, ça pourra toujours servir à quelques-unes.

Dur de dire entre « Trois Enterrements », et ce film là qu’on aurait aussi pu intituler « Trois Internements » (bien qu’on y ait encore plusieures inhumations), lequel des deux est le plus tragique. Voir même tragi-comique.
Et bien en fait, les deux sont égaux, et complémentaires. Puisque chacun nous montrent un duo de personnages menant un convoi, l’un d’entre eux étant destiné à se perdre totalement, de manière sacrificielle. L’autre devant comprendre qu’il doit devenir un peu moins bête pour mieux donner un sens à sa vie.
Pendant que le monde continue de tourner, pas toujours en rond.
Définitivement les deux meilleures productions Europacorp, tout en gardant une part de dérision bourrine.

Hasgarn
18/08/2018 à 11:01

Martin :
Y’a un rapport avec l’actualité, c’est ça ?

Donc, aujourd’hui ça vous défrise, mais les autres jours où il se passe des trucs plus horrible encore, c’est pas grave ?

Vous êtes infecte.

Polo
18/08/2018 à 10:09

@ Martin: on doit s’arrêter de vivre sous prétexte que ça choque votre bien-pensant?! La vie continue et des morts il y en a tous les jours et on en parle pas. Donc stop au voyeurisme de fait divers populaire et stop aux commentaires comme le vôtre qui invite la censure dans notre société

Martin
17/08/2018 à 19:21

C'est d'un goût exquis de proposer Destination Finale 5 en ce moment... Beau timing Netflix!