L’un des gros succès de l’année dernière, c’est bien sûr Wonder Woman. Premier vrai gros hit du DCEU, le film a aussi été élevé au rang de porte-étendard de la cause féministe. Enfin, pas pour tout le monde.
C’est vrai que cela fait du bien de voir enfin un film de super-héros avec une femme comme personnage principal cartonner à ce point dans les salles. Et en plus c’est important, surtout en ce moment où la question de la représentation, et de la considération, des femmes dans le cinéma fait débat. Et on peut dire que, de ce point de vue, Wonder Woman a clairement rempli son contrat. Et avec les honneurs.
Après, on peut toujours remettre en question les intentions du studio et se dire qu’au fond Warner et DC ne pensaient pas vraiment les choses sous cet angle et voulaient surtout imposer un personnage qui fonctionnerait chez un groupe démographique afin de s’attirer tous les publics. Un peu comme Marvel, oui. Mais laissons notre cynisme au placard quelques instants et savourons cette petite victoire.
Sauf que voilà, on se rappelle qu’en juin dernier, James Cameron n’était pas dupe et s’était permis de s’élever contre ce concert de louanges, en critiquant ouvertement le film dans la presse en l’accusant « d’objectiser une icone » et, qu’au final, « c’était juste les hommes d’Hollywood qui faisaient les mêmes choses qu’avant. […] C’est un pas en arrière. » Un point de vue qui se défend tout autant qu’un autre mais qui méritait cependant une réponse. Et c’est donc six mois plus tard que Gal Gadot a enfin décidé de prendre la parole, au micro d’Enterainment Weekly, surtout pour expliquer pourquoi elle ne lui a pas répondu à l’époque :
« Je ne voulais pas lui offrir ce luxe. Tout d’abord, je suis une grande fan de son travail. Ses films sont géniaux. Il a été très innovant dans beaucoup de choses qu’il a faites et je n’ai rien à dire sur le versant professionnel et créatif de son travail. Lorsque c’est arrivé, parce que c’est une question de timing, il faisait la promotion d’un de ses films. On aurait dit qu’il avait besoin de se faire de la publicité et je ne voulais pas lui en offrir. »
Gal Gadot parle évidemment de la ressortie de Terminator 2 en 3D, qui présente lui-aussi, une femme forte et indépendante, et pour beaucoup même, l’archétype de ce type de personnages. Et c’est vrai qu’à côté d’elle, Diana Prince fait un peu pâle figure. Si nous ne sommes pas vraiment sûrs que Cameron ait besoin de ça pour faire parler de T2, il faut reconnaitre qu’il passe beaucoup de temps à parler des films des autres plutôt qu’à faire les siens. Et on comprend que ça puisse énerver.
Gal Gadot 0-Linda Hamilton 100!!!!
c’est plutôt elle Gal qui a besoin de publicité que Cameron , sorti de Wonder Woman, ces autres film ont fait des gros bides au cinéma
Cameron qui aurait besoin de Gal Gadot pour faire de la publicité.. elle a décidément pris la grosse tête et a une réthorique proche du néant.
et voila 3 rageur
Gal Gadot/Wonder Wonder Woman : icône pseudo féministe dans un point de vue masculin, inventée par les mecs pour se branler devant ! Linda Hamilton, Sigourney Weaver, femmes qui n’ont pas besoin d’étaler leurs faciès d’ange ni leurs jolies croupes, mais plutôt de leur force de caractère pour se faire respecter par la communauté machiste (on se calme, j’en fais partie) : ça c’est le VRAI féminisme ! Triste que même les femmes se soient prises au piège !