5 preuves que le cinéma d'action français tabasse et offre du gros spectacle

La Rédaction | 22 août 2021
La Rédaction | 22 août 2021

Hollywood et Hong-Kong ont assis leur domination sur le cinéma d'action mondial, mais la France a plus d'une cartouche à sa bandoulière. Petit tour d'horizon.

On fait souvent mention des indénombrables emprunts que les cinémas asiatiques et américains se font entre eux. Et l'apport du cinéma français est souvent tû dans ce dialogue inter-continental. Pourtant, sans les films d'un Jean-Pierre Melville, pour ne citer que lui, y aurait-il les figures romantiques qui pullulent chez un John Woo ou un Michael Mann ? 

Mais Le Samouraï date de 1967 et depuis, la production hexagonale a maintes fois eut l'occasion (par incurie ou auto-détestation) public français qui, faute de la connaître, se la représente coincée entre fictions auteurisantes lénifiantes et comédies drôles malgré elles. Alors que Bac Nord vient de perquisitionner les salles et a décroché la mâchoire de pas mal de monde grâce à sa gestion de formidables séquences d'action, on s'est permis de revenir sur quelques réussites en termes de polar et de film d'action qui ont su tirer leur épingle du jeu : 

 

photo, Ramzy BediaOn les attend de pied ferme les amerloques

.

Nid de guêpes

Pourquoi ça vaut le coup ? Inspiré en majeure partie de Assaut du maître John Carpenter et par extension de Rio Bravo du géant Howard HawksNid de guêpes brille par une justesse dans l’utilisation de ces dites inspirations. En effet, le cadre est le même que celui des chefs d’oeuvre, à savoir des personnes enfermées dans un bâtiment assiégé.

Car malgré le concentré d’action souvent rythmé par des ralentis du meilleur effet, le réalisateur français dont c’est le deuxième film s’autorise quelques moments de pure poésie visuelle assez agréable à l'oeil. On peut penser notamment à quelques éléments de décor détruits par les assaillants albanais, dont une pluie de post-it, que Siri accompagne, pour notre plus grand bonheur, de la composition d’Alexandre Desplat.

 

Photo, Benoit MagimelUn vrai cow-boy ce Magimel

 

Accompagné de l'important critique de cinéma Jean-François Tarnowski, passé entre autres chez Positif et Starfix, Florent-Emilio Siri rend également chacun de ses personnages intéressants et plus particulièrement le groupe de voleurs mené par Nasser (Samy Naceri) et Santino (Benoît Magimel). Finalement, grâce à cet alignement des planètes, Nid de Guêpes reste un film d'action unique dans la production française et a surtout permis de voir que l’on pouvait en faire avec des acteurs français.  

C'est mieux que : Même s’il est d’abord un remake de Assaut de John Carpenter, Assaut sur le central 13 présente certaines similitudes avec Nid de guêpes et principalement du point de vue de la narration. Les deux films mettent en scène la réunification le temps d’une soirée d’un groupe de truands et de représentants de l’ordre. Néanmoins, à la différence de l'efficacité académique de Assaut sur le Central 13, Nid de guêpes apporte la touche de mélancolie qu’il faut pour rendre l’action plus froide et saisissante que son homologue réalisé par Jean-François Richet.

Le passage qui fait "Wow" : Si plusieurs séquences se distinguent dont un beau générique de fin en noir et blanc accompagné de la comptine chantée par le groupe de voleurs, la scène la plus mémorable reste l’entrée dans le hangar d'agents de la mafia albanaise. Barricadés par un mur de conteneur en grande partie constitué par Santiano et Louis (Pascal Greggory, qui livre ici une magnifique composition), les occupants sont assaillis par une centaine d’hommes armés prêts à en découdre et les basculements de point de vue sur chaque personnage procurent un sentiment de tension épique

 

PhotoLa critique accueillant le film

 

Dobermann

Pourquoi ça vaut le coup ? Parce que le film est tout d'abord l'occasion de replonger dans les heures de gloire du pulp et du serial à la française. Sous-genres typiquement anglo-saxon, mais que l'Hexagone n'a pas délaissé pour autant, ils ont pour glorieux ambassadeur Joël Houssin. Romancier d'une créativité débordante, il a créé quantité de récits ahurissants, entre la science-fiction, l'horreur, l'humour et souvent, le polar. Parmi ses textes les plus accomplis, on compte notamment Argentine, ou encore Loco (dont les passerelles avec Métal hurlant et Mad Max demeurent aujourd'hui encore passionnantes).

Sa création la plus folle est sans doute Dobermann, série de romans où sévissent un braqueur fou et ses acolytes, poursuivis par un flic non moins taré, au gré d'une série de mésaventures qui feraient passer Michael Bay pour un canton suisse. Près d'une vingtaine de romans au succès fulgurants, qui firent scandale au début des années 80, et se retrouvèrent carrément interdits dans les prisons et bibliothèques françaises, les autorités redoutant leur influence. Alors forcément, quand un Jan Kounen en début de carrière se lance dans le projet fou de l'adapter...

Le résultat est une leçon de doigt d'honneur punko-débilo-anarchiste hallucinant. Premièrement, parce que le metteur en scène a su trouver un casting idéal, où explosent Monica BellucciVincent Cassel et Tchéky Karyo, mais surtout parce qu'il a su simultanément hybrider le trip des 80's triomphantes avec l'esthétique proto-clippesque de la fin des années 90. Le tout avec une gourmandise de cinéma affolante et en tirant parti brillamment d'un budget loin d'être aussi large que le laisse entendre la charge esthétique du film.

 

Photo, Vincent Cassel, Monica Belluci, Antoine BaslerBonnie & CLyde et associés

 

C'est mieux que : On aurait bien du mal à trouver de modèle américain direct du Dobermann, tant c'est un précipité solide de mythologie française passé à la centrifugeuse. Mais s'il faut absolument le comparer, on dira que sorti la même année, le génial Volte/Face n'est jamais parvenu à dégager semblable folie, notamment dans sa confrontation flic vs voyou, finalement très sage dans ses principes. Le métrage de Jan Kounen est-il meilleur qu'un Bonnie & Clyde ? On va se garder de raconter n'importe quoi, mais il demeure une géniale relecture du concept de duo criminel, qui joue avec génie sur une identification inconfortable du spectateur.

La scène qui fait wow : Dans l'inoubliable The Devil's Rejects, la famille Firefly subissait l'assaut d'un flicard ultra-violent alors que ses membres essayaient de se détendre un chouia dans un bordel proche de la frontière Mexicaine. Pour un peu, on se demanderait presque si Rob Zombie ne s'est pas inspiré du démentiel assaut policier de la boîte de nuit dans Dobermann, tant l'énergie de ces deux scènes est comparable. Nos marginaux furieux se retrouvent assiégés par des fonctionnaires la mitraillette entre les dents, les deux camps rivalisant d'ultraviolence pour parvenir à leurs fins.

Le résultat est simultanément hilarant, remuant, traversé d'idées de plans complètement fous, interprété avec pas mal de panache, et transcende, grâce à la mise en scène, la photographie et le montage, une scénographie qu'on devine limitée tant par le budget que la simplicité des chorégraphies; Au final, le résultat est absolument enivrant et assez unique dans le cinéma français, entre bande-dessinée et montée d'acides.

 

Photo, Vincent CasselUn film pas trop policé

 

À bout portant

Pourquoi ça vaut le coup : À bout portant n'a rien à voir avec la version française du polar de Don Siegel, mais il n'en reste pas moins palpitant. Très inspiré par le cinéma américain, Le SamouraïLe choix des armes ou même Jason Bourne selon ses dires (chez Le Blog du cinéma)Fred Cavayé vise l'efficacité à tout prix. Moins d'une heure trente de cavale, un scénario ultra-simple, une exposition dépouillée et quelques séquences d'action démentes font largement l'affaire. On est à des millénaires d'un cinéma français honteux de ses performances, de ses effets spéciaux où de ses chorégraphies. Cavayé assume tout, se lance dans le tourbillon de l'action avec passion.

Gilles Lellouche et Roschdy Zem remercient chaleureusement le cinéaste de leur confier des rôles aussi physiques, qui évoquent presque, toutes proportions gardées, le Michael Mann de Collatéral. L'un est un aide-soignant entraîné malgré lui dans une spirale ultra-violente, à laquelle il doit survivre pour sauver sa femme. L'autre est un truand forcé d'improviser en temps réel. Leur traque ne faiblit jamais car le cinéaste et son chef-opérateur Alain Duplantier sont bien conscients que leur force réside dans le rythme qu'ils peuvent insuffler à l'ensemble.

 

Photo, Gilles Lellouche, Roschdy ZemPas exactement un buddy movie

 

Les quelques cascades (la deuxième séquence met tout de suite dans l'ambiance), les quelques bastons et plus globalement la course du duo sont captées à la fois avec une précision et un sens de l'urgence parfaitement maîtrisés. L'équipe ose même quelques mouvements de caméra généralement conspués par une partie de l'industrie pour mieux découper l'action. Et lorsque la narration vire à la décomplexion furieuse, c'est pour mieux appuyer le crescendo final. Quelques audaces inattendues, qui achèvent de faire d'À bout portant une jolie anomalie dans le paysage hexagonal, anomalie dont on se souvient encore.

 

PhotoAvec Gérard Lanvin dans son rôle habituel

 

C'est mieux que : Night and Day (pardon James Mangold), la comédie d'action américaine sortie la même année, qui avait su attirer 1,7 millions de Français en salles, contre 973 257 pour À bout portant. C'est mieux aussi que le gros polar du terroir de 2010, L'Immortel, qui avait pourtant lui aussi dépassé le million.

Mais au-delà des comparaisons annuelles douteuses et peu pertinentes, c'est mieux que nombre de thrillers d'action américains récents, incapables de condenser leurs enjeux pour miser sur le mouvement. Enfin, on citera le remake américain, Point Blank, qui jouit avant tout du capital sympathie de son duo Anthony Mackie / Frank Grillo sans parvenir à recapturer toute l'urgence qui faisait le charme d'A Bout Portant.

La scène qui fait Wow : Si vous êtes coutumiers du réseau de transports en commun parisien, vous vous êtes sûrement déjà dit que l'inextricable labyrinthe censé relier les stations de Saint Lazare, Auber et Opéra avait un potentiel cinématographique fort. Et vous aviez raison, car le gros morceau de bravoure du film s'y déroule entièrement. Agiles, le metteur en scène et son équipe tirent parti de la complexité des corridors du métro, resserrant ici, poursuivant là. Une longue et éprouvante poursuite qui vaut à elle seule le visionnage du long-métrage.

 

photo, Gilles LelloucheSur de bons rails

 

Nuit blanche

Pourquoi ça vaut le coup : Un polar à huit clos dans une boîte de nuit par le réalisateur de Cravate club avec Tomer Sisley et Joey Starr ? Ce qui ressemble au départ à une mauvaise blague s'avére être en fait une proposition non sans défauts mais terriblement efficace. Le film parvient à exploiter intelligemment les limites de son cadre et de son budget (2,5 millions d’euros) pour proposer un polar tout aussi nerveux qu’invraisemblable. Ici, les portes dérobées côtoient les apparences trompeuses.

Tomer Sisley joue un flic ripou qui doit restituer un sac de cocaïne qu’il a braqué le matin même, à des gangsters retenant son fils dans une boîte de nuit. La nuit s’annonce longue et pleine de rebondissements abracadabrantesques. Mais si les différents retournements absurdes du film risquent de vous faire passer plus d'une nuit blanche, vous serez au moins tenus en haleine par la caméra de Frédéric Jardin qui parvient à injecter une belle dose de nervosité à ses confrontations quand il ne joue pas de manière ludique avec le cadre de la boîte de nuit. 

La réalisation ravive régulièrement la flamme en proposant des scènes de confrontation physiques séches et tendues. La caméra suit les corps et c'est eux qui lui dictent le tempo. Les personnages sont l'une des principales réussites du film, leurs motivations cachées modifiant régulièrement la course du réçit. Tomer Sisley est clairement plus à l'aise que dans Largo Winch, Joey Starr en tonton bougon-flingueur est des plus plaisants, tandis que Serge Riaboukine et Adel Bencherif éxècutent parfaitement une partition qu'ils connaissent par coeur. 

 

Photo, Serge Riaboukine"Je t'ai déjà dit comment j'avais braqué la tour Montparnasse ?"

 

C'est mieux que : Les américains ont une phobie inexpliquée des sous-titres qui les obligent à régulièrement tourner des remakes de films étrangers qu'ils ont pu apprécier. En 2010, sortait ainsi Les Trois Prochains Jours de Paul Greengrass, remake du Pour elle de Fred Cavayé sorti en 2008. Nuit Blanche verra sa version US arriver en 2017 sur les écrans avec Sleepless où Jamie Foxx est prêt à partir en guerre avec la mafia russe de Las Vegas. 

Malgré ses 30 millions de budget, cette relecture est un parent pauvre de Nuit Blanche. Foxx à beau serrer fort les mâchoires, et Scoot McNairy sur-appuyer l'accent moscovite, le résultat est un film d'action assez plat et banal en dépit de son joli casting

La scène qui fait Wow : Alors que Tomer Sisley doit louvoyer dans la boîte de nuit labyrinthique, il tombe sur le personnage d'inspecteur retord de Julien Boisselier (jamais aussi bon que quand il doit jouer un visqueux vicieux) qui a suivi sa trace dans la boîte. S'en suit une confrontation physique d'une brutalité bournienne où les deux personnages transforment une cuisine de restaurant en gigantesque barnum de violence, pour le plus grand plaisir du spectateur. 

 

Photo, Tomer Sisley, Julien Boisselier"Tu la veux comment ta salade de phalanges ?

 

Balle perdue

Pourquoi ça vaut le coup : Sorti le 19 juin 2020 sur la plateforme Netflix, à la fois distributrice et productrice du film, Balle Perdue est devenu un véritable phénomène à l'international, avec près de 37 millions de vues en 28 jours à travers le monde entier. Un succès surprise pour ce film d'action réalisé par un réalisateur totalement inconnu du grand public, Guillaume Pierret. Passioné de cinéma d'action, ce dernier a enfilé les courts-métrage avant de commencer à travailler sur Balle Perdue dès 2015 avant de le vendre à Netflix vers fin 2018. 

Le résultat est un excellent shot d'action, de poursuites et de corps à corps diablement efficace. Véritable artisan, Pierret évacue toute tentative de coolitude ou de suriconisation pour laisser toute la place aux scènes de poursuite et de confrontation physiques. Le montage est fluide, la mise en scène lisible, et chaque coup fait mouche. Son histoire de mécanicien embauché pour booster les voitures d'une unité de Stups qui doit prouver son innocence dans un meurtre grâce à une balle coincée dans une voiture offre un matériau dramaturgique simple mais idéal pour accueillir ses ambitions. 

Evidemment, la réussite du film est aussi à attribuer à un casting à la classe incandescente. Alban Lenoir a littéralement la carrure parfaite pour incarner l'action-man français, avec un jeu aussi musclé que le reste de son corps. Stéfi Celma est définitivement trop charismatique pour continuer de jouer dans Les ProfsSébastien Lalanne et Ramzy Bedia sont un peu en retrait, mais Nicolas Duvauchelle fait un délicieux flic véreux. 

 

Photo, Ramzy Bedia, Rod ParadotUn véritable hold-up cinématographique

 

C'est mieux que : En mars 2021, Netflix annonçait ses ambitions en terme de productions françaises, avec notamment une suite pour Balle Perdue ainsi qu'un remake du sud-coréen Hard Day. Environ un an plus tôt, en avril 2020, sortait La Terre et le Sang qui mettait en scène Sami Bouajila aux prises avec le gang d'Eriq Ebouaney dans une scierie. Le tout, réalisé par Julien Leclercq (BraqueursL'Assaut).

Une excellente idée sur le papier, qui perd en puissance une fois passée à l'écran. Les dialogues sont banals, la photographie aussi, et le scénario plombée par des scories superflues. Reste un jeu de massacre jouissif bien que trop court, et un duo d'acteurs principaux ultra-charismatique

La scène qui fait Wow : Le personnage d'Alban Lenoir, Lino, placé en détention dans un commissariat, vient de se confronter à Areski (Nicolas Duvauchelle). Déterminé à s'échapper, Lino va alors s'élancer tel un taureau en rut dans une bastonnade homérique avec tout ledit commissariat. La scène est un condensé de maîtrise et de brutalité, lorsque le spectateur ressent viscéralement l'impact de chaque coup tout en s'extasiant sur ce dernier. 

 

Photo Alban LenoirUn beau bébé qui en a sous le capot 

 

Tout savoir sur Balle perdue

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Le chat machine
17/07/2022 à 08:55

Doberman restera un des meilleurs films FR jamais fait, ce film est unique, une claque magistral.

Castor
23/08/2021 à 18:47

D’accord avec vous sur le Samouraï, et en effet John Woo s’est bien inspiré de Melville. D’ailleurs je me demande si dans le petit chef d’œuvre coréen A Bittersweet Life , il y a pas aussi l’ombre de Melville et d’Alain Delon qui plane sur ce film , notamment au niveau de du look et de la personnalité du héros ? En revanche je vais encore faire mon vieux con mais le reste de la liste c’est poubelle pour moi : Nid de Guêpe c’est un sous assaut ( j’ai même préféré le remake officiel de Richet ) , À bout portant est un film d’action au scénario bidon , Doberman ne vaut pas un clou par rapport aux bouquins ( qui sont en plus bien plus drôle et subversif ) , Balle perdu est inintéressant, et j’ai pas vue Nuit Blanche mais la bande annonce ne donne vraiment pas envie . Le gros problème de tous ces films c’est qu’ils veulent singer le cinéma américain alors qu’en France on a matière à faire des bons gros films d’action si on regarde un peu l’histoire de notre cinéma. Dans ma liste perso je mettrais plutôt : le salaire de la peur ( meme si je préfère le convoi, je trouve la tension dans le film de Clouzot extraordinaire ) , les mystères de Paris où Jean Marais distribue une quantité de mandales impressionnante ( un film bien plus efficace que l’empereur de Paris par exemple ), la 317eme section ( niveau immersion et scènes de guerre le film se pose là ) , Razzia sur la chnouf ( très Bon film d’infiltrés avec de bonnes scènes d’action ) , les aventuriers avec Delon et Ventura, la menace d’Alain Corneau ( une histoire pleine de rebondissements et une course poursuite très impressionnante ) la balance un bon gros polar des années 80 avec une atmosphère unique et une fusillade finale mythique . Des films de ce calibre là on a été capable d’en faire alors ne baissons pas les bras ! Je ne pense pas que s’inspirer du cinéma américain donne forcément des mauvaises choses ( Melville s’inspiré pas mal du film noir américain) mais il faut taper dans les bonnes influences et avec intelligence!

Disney moins
23/08/2021 à 17:35

On a le terreau : les romans .. L'homme qui rit de Hugo a inspiré le joker ,la planète des singes a cartonné grâce a pierre boule. ..Et on sait presque tous que la BD Valérian c'est le squelette de Star Wars ....Jules Verne a également du faire bcp pour Indiana Jones...surtout avec le tour du monde en 80 jours . Mais pour concrétiser,faire du live ....c'est souvent un ratage complet .

Simon Riaux
23/08/2021 à 17:26

@Big Poppa

Quelqu'un travaillant dans le cinéma aurait peu de chances d'ignorer que l'industrie Italienne est morte et enterrée, et que son homologue britannique, même sous perfusion de fonds américains, est à mille lieues d'atteindre le niveau de production ou d'autonomie du cinéma hexagonal.

Tout comme quelqu'un bossant dans le cinéma serait assez probablement au fait que le cinéma de Woo se revendique (entre autres) de celui de Melville, ce qu'il n'a jamais caché.

C'est encore perdu ;)


23/08/2021 à 17:19

Demon adramalech.. Ce que tu dit est très vrai. Et certains d'entre vous disent des choses très vrai également.
Mais sincèrement, ÉCRAN LARGE, changer votre journaliste ou je ne sais pas qui est cette personne qui écrit cet article dans lequel il y marque que des conneries. C'est pas la 1er fois que vous dites n'importe quoi sur le cinéma en général, que vous valoriser le cinéma français comme ci c'était quelques choses de grandiose ce qui est totalement faux. C'est pas parce que vous 3tes un site français qu'il faut mentirrrrrreuuh et inventer des conneries juste Pr valoriser le cinéma français. L'action, à part quelques pépites très rare n'existe pas en France tout comme la science fiction et l'horreur. Tout simplement parce qu'en France vous êtes prétentieux, arrogants et discriminatoire. En France on peut réaliser et donner la chance à des gens qui peuvent changer la donne mais on ne le fait pas. Parce qu'il faut se faire pistonner, parce qu'il faut faire partie du cercle des toxico de service,parce que vous ne vous remettez pas en questions et navouez pas que vous faites fausse route. Moi je travaille dans le cinéma et je vois ça tout les jours. Si le cinéma français ouvrez la porte aux gens on en serait pas là aujourd'hui. Et demandez vous pk les acteurs français se casse au stats.. Pk? Parce que le cinéma français depuis bien longtemps maintenant est nul depuis les années 80 c'est nulissime.. C'est une honte de comparé John woo ou Michael Man au cinéma français !!!! Non mais ça va pas bien ou quoi, vous qui avait écrit cet article, vous êtes tomber sur la tête ou quoi !!!!!! N'importe quoi.. Le cinéma américain, anglais et italien a depuis longtemps surplombé le cinéma français. Vous ne voulait pas avancer, vous êtes obtus. A part vos films dramatiques, vos comédies dégueulasses, vos film de genre prétentieux, vous avez quoi d'autre à proposer ??? Rien. Cet article est sincèrement nul, il n'y a aucunes vérité dans ça. Je sais franchement pas qui a écrit ça mais ça se voit qu'il ne travaille pas dans le cinéma.

Simon Riaux
23/08/2021 à 14:52

@Zabock

Libre à vous de rire du comparo entre Melville et John Woo. Mais comme ce dernier le revendique fièrement et le considère comme un de ses maîtres... Il est toujours plus prudent de se renseigner sur un sujet avant de déverser les éléments de langage de la ritournelle poujadiste.

On aimerait bien savoir de quelle générosité du contribuable vous parlez. C'est prometteur.

"le même venin que celui que vous jetez sur la production américaine" là aussi, il va falloir étayer un peu, parce que le gag sent très très bon.

D'ailleurs, puisque la situation du cinéma français vous est si précisément familière, pourriez-vous nous expliquer grâce à quelles taxes et autres procédés impies le cinéma hexagonal est un des plus gros exportateurs au monde ?

Zabock
23/08/2021 à 14:37

Ah Ah j'ai pris ma dose d'hilarité comme d'hab' avec les critiques propagandeuses d'écran dès qu'il s'agit de cinéma français. comparer Melville et John Woo faut oser...comme si Woo s'était fait connaitre pour son romantisme...très drôle. Netflix annonce ses ambitions de productions françaises. Ah ah la France taxe 25% du CA de la plateforme...on voit assez mal comment elle pourrait faire autrement . D'ailleurs ça explique certainement l'usine à bouses qu'est devenue Netflix. Appliquez donc le même venin que celui que vous jetez sur la production américaine et je pense qu'il ne restera pas grand chose sur l'os. Bomber le torse et vouloir manger à la table des grands avec des acteurs en carton comme Dujardin ou magimel relève quand même de l'optimisme délirant. Non vraiment le cinéma français ne doit vraiment son existence qu'aux taxes diverses et variées et à la générosité (bien) forcée du contribuable. je fais grâce de la mise à contribution des médias (hum hum) dans l'appareil propagandiste

Simon Riaux
23/08/2021 à 13:05

@Demon adramalech

Disons qu'il s'agit de deux films déjà très identifiés et abondamment traité sur EL. Et dans le cas du Pacte des Loups, s'il contient beaucoup d'action, il ne rentre pas totalement dans le genre, et s'amuse au contraire à en hybrider beaucoup.

Quant à Balle perdue, c'est un pur film d'action (qu'on a apprécié) et dont le succès récent fait qu'il est forcément une porte d'entrée logique pour le dossier.

THX
23/08/2021 à 13:03

Pour moi il s'agit moins de la qualité du cinéma français que de la médiocrité aseptisée du cinéma américain actuel

Demon adramalech
23/08/2021 à 12:45

Pour doberman quand je vois l accueil désastreux que la presse lui avait réservé, ça fait plaisir de le voir dans cette article, mais cité balle perdu au lieux de citer meserisne ou le pacte des loups la je suis tristesse..bisous à vous la rédaction.

Plus