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Hulk : critique verte

Par Bad Taste
2 mai 2007
MAJ : 7 mars 2020

Hulk, film hybride et problématique, fait figure d’OVNI dans le paysage prolifique des films de super-héros. Retour sur l’opus d’Ang Lee diversement accueilli à sa sortie, avant tout le cirque du MCU.

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GÉANT VERT

Confié aux bons soins d’Ang LeeHulk évolue plutôt dans la catégorie de ces films malades, boursouflés, nantis d’intentions honnêtes, mais dépassés par l’ampleur de la tâche. Pour autant que soient spectaculaires et impressionnantes les scènes de destruction massive orchestrées par le géant vert, c’est de toute évidence l’aspect torturé du personnage qui passionne le réalisateur du Secret de Brokeback Mountain.

 

Il est vert et pas content

 

Dommage alors qu’après une présentation idéale des personnages, la relation de Bruce Banner avec les différents personnages secondaires tombe régulièrement à l’eau. La relation père / fils est inaboutie, jusque dans ce final visuellement incompréhensible, résolution d’un complexe d’Oedipe du pauvre. La relation amoureuse avec Betty est également effleurée, et n’atteindra son paroxysme bien mou que lors d’une seule scène de calme après la tempête, mais il est déjà trop tard, on ne croit plus à l’attirance / répulsion des deux personnages.

 

Parlez moi de votre père

PRENEZ UN TRANXÈNE BRUCE

De plus, les trois seconds rôles masculins (Josh Lucas, Sam Elliott et surtout Nick Nolte, complètement allumé) en font des caisses, et rivalisent de cabotinage. Heureusement, Eric Bana, jeune premier alors fraîchement sorti des excellents Chopper et La Chute du Faucon noir, est impeccable en scientifique frappé par une malédiction impossible à contenir.

L’aspect visuel du film, intéressant, fait la part belle à des expérimentations visuelles proches du comic : split-screens renvoyant à la construction d’une planche en différentes cases, parfois judicieusement utilisés, parfois redondants, et ralentissant le rythme de certaines scènes. Il reste cependant un îlot de paradis dans ce film bancal : la superbe Jennifer Connelly, toujours aussi solaire, qui irradie l’écran à chacune de ses apparitions.

 

 

Rédacteurs :
Résumé

Si les scènes de destruction sont impressionnantes, Ang Lee nous gratifie malheureusement d'un film rempli de personnages peu convaincants et de psychologisation molle.

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Flo

Peut-être le premier film de super héros « Pop Art ». Un peu trop surchargé en effets de style, mais il s’agit quand même de Hulk (qui en a connu des transformations dans les comics). À un cheveu du chef d’oeuvre, ça reste aussi l’un des rares films du genre dont le réalisateur avait Déjà une filmo d’auteur très très variée, mais cohérente.

– Conseil cinéma pour mieux apprécier le film: « Frankenstein », « Le Loup-Garou », « Docteur Jekyll et Mister Hyde » et tout les films de transformation schizo, « Tigre et Dragon » pour le coté onirique d’Ang Lee, « L’Affaire Thomas Crown » (1968) pour l’utilisation du split screen .
– Conseil comics: ceux de Peter David et John Byrne surtout.

pepe

Put#@的时候水电费水电费水电费水电费是的$ de cache browser !
Je disais que JConnelly est énervante à souhait et quasi inutile dans le film.
Mais j’ai bien aimé ce Hulk

pepe

Jennifer Connelly est vide et énervante à 1 point dans ce film ! Totalement inutile.
Sinon j’ai apprécié ce film un peu original dans la galaxie des films de SH.