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Alors qu’on se demande toujours si Ouija ne va pas donner lieu à une anthologie d’horreur plutôt qu’à de simples suites, Ouija 2 commence à faire parler de lui avec une affiche toute en sobriété.
Parce que le monde actuel est tel qu’il est et que les nouvelles technologies nous austracisent dans nos narcissismes, la menace ne vient plus de l’extérieur mais bel et bien de l’intérieur. Et le cinéma fantastique l’a bien compris puisque que depuis des années, on ne fait plus que se taper des films d’horreur domestiques à la Paranormal Activity, Oculus, Conjuring et autres Sinister. Comme pour nous dire que, plutôt que de flipper sur ce qui se passe dans le monde, on devrait plutôt regarder encore plus notre nombril parce que ce n’est pas joli-joli.
Il n’y a donc pas de raisons que cela s’arrête en si bon chemin même s’il arrive parfois qu’on ne comprenne pas vraiment pourquoi. Prenez Ouija par exemple. Très bonne illustration des limites de la méthode Blumhouse. Concept ultra simple qui promet une démonstration des plus efficaces mais au final film bien sournois et moralisateur comme il faut qui prend son spectateur pour un porte-monnaie sur pattes. Et pourtant, ça a marché, à tel point que la suite arrive fin octobre aux Etats-Unis.
Enfin, la suite…. On ne sait pas trop en fait, puisque des rumeurs annoncent que Ouija 2 serait davantage le point de départ d’une anthologie qu’une séquelle. Et comme on nous promet un grand nombre de surprises…. Cela dit, concentrons-nous sur ce que nous savons pour le moment, c’est-à-dire par grand chose.
Si le mois d’octobre est encore loin et que la promotion du film ne commencera vraiment qu’à la rentrée, Universal vient de dévoiler une affiche du film qui étonne par sa sobriété. Point d’image choc, de connotations démoniaques ou de punchlines bien honteuses du style « La peur vous donne rendez-vous » ou « Vous aviez eu peur, maintenant vous allez en mourir » mais une simple fillette face à sa planche de Ouija, qui nous regarde droit dans les yeux d’un air quelque peu angoissé. Et le sous-titre du film aussi, L’origine du mal.
Tout un programme donc. On espère juste que le studio ne nous prenne pas encore une fois pour des buses, parce qu’au bout d’un moment, ça va commencer à se voir.
