Reshoots de Star Wars Rogue One : Le réalisateur vraiment en danger ?

Que se passe-t-il vraiment avec Star Wars : Rogue One ? Alors que tout semblait aller pour le mieux, le film repart en tournage et le sort du réalisateur est incertain.

En l'espace d'une semaine, Rogue One est passé du statut de film le plus attendu de l'année à possible épine dans le pied de Disney, et sans qu'on l'ait vu venir. A l'origine, il avait été décidé que le film reparte en tournage après qu'il ait été projeté à quelques cols blancs du studio qui l'estimaient trop éloigné d'Un Nouvel Espoir et du Réveil de la Force. Une décision qui avait tout de suite jeté le trouble sur le sort du réalisateur Gareth Edwards.

Quelques jours plus tard, c'est le metteur en scène Christophe McQuarrie qui s'était exprimé en faveur de son collègue, alors même qu'on l'annonçait à la tête du tournage des scènes additionnelles. Il assurait notamment que le film serait la vision de son ami et qu'il ne faisait pas partie de ces modifications. Or, voici qu'une nouvelle information inquiétante vient de faire surface.

En effet, le site Hollywood Reporter vient de dévoiler que le studio aurait engagé un nouveau scénariste pour écrire les scènes additionnelles, en la personne de Tony Gilroy (à qui l'on doit la série des Jason Bourne) mais qu'en réalité sa participation pourrait aller bien au-delà puisqu'il devrait même tourner les fameuses scènes. Il serait d'ailleurs aidé du vétéran Simon Crane, comme réalisateur de seconde équipe.

Ca n'a l'air de rien dit comme ça, mais si l'info se vérifie, cela prouve qu'effectivement Gareth Edwards est écarté du projet dans sa dernière ligne droite. Et comme en plus on nous annonce pas moins de 6 semaines de tournage, cela laisse les coudées franches à la nouvelle équipe et au studio pour changer en profondeur le propos du film.

On pourrait se dire que le plus important c'est la qualité finale du produit fini, mais on s'inquiète quand même de la multiplication de ces pratiques depuis quelques années dans les grosses productions (et notamment chez Disney, qui possède aussi Marvel) qui tendraient à prouver que malgré toutes les déclarations exprimant leur envie d'avoir un vrai point de vue et des auteurs pour leurs gros films, la réalité est toute autre.