Martin Scorsese abandonne la pellicule
28 juin 2012
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28 juin 2012
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C'est Thelma Schoonmaker, la monteuse
de Martin Scorsese, qui a annoncé au magazine Empire que le metteur
en scène aurait renoncé à tourner son prochain film, Le Loup de
Wall Street, en pellicule. La nouvelle pourrait sembler anecdotique,
mais il n'en est rien. Alors que les films tournés en numérique se
multiplient de manière exponentielle, les tenants de l'analogique se font
de moins en moins nombreux, même si le support peut encore compter
sur le soutien, symbolique mais de poids, de plusieurs auteurs (tels
Wes Anderson, avocat de 16mm à Cannes).
« Il semblerait que nous ayons perdu la bataille. Je crois que Marty considère que la bataille ne peut être gagnée, et il n'y avait pas de plus grand champion de la pellicule que lui. »
Plus qu'une nouvelle teintée de nostalgique, c'est aussi une part de l'histoire du cinéma qui se tourne avec l'orientation numérique, démultipliée par la très rapide conversion des salles de cinéma. Après un Hugo Cabret en trois dimensions, et donc tourné numériquement, on pouvait redouter de voir l'artiste abandonner l'impression photochimique à l'occasion de son film d'arnaque boursière, dans lequel joueront Leonardo DiCaprio et Jean Dujardin.
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