Napoléon : après Vanessa Kirby, c'est à Ridley Scott de revenir sur les scènes de sexe controversées
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8 décembre 2023
- MAJ : 08/12/2023 13:27
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8 décembre 2023
- MAJ : 08/12/2023 13:27
Après la défense de Vanessa Kirby, c'est au tour de Ridley Scott de discuter des scènes de sexe controversées de son Napoléon.
S'il n'est nullement question de retourner le couteau dans la plaie, il est cependant difficile de mentionner le dernier film de Ridley Scott sans évoquer la petite déception ressentie par une grande partie de son public. Outre la pléthore d'accusations d'incohérences historiques – auxquelles Joaquin Pheonix a répondu –, ce Napoléon s'est avéré gentiment bancal, et ce à bien des égards.
Il s'agirait toutefois de souligner la note d'intention du film, laquelle semble mettre un point d'honneur à dépeindre le "premier empereur des Français" comme un personnage ambivalent, aux qualités militaires certes indéniables, mais au développement personnel... lacunaire. Aussi, le cinéaste n'a pas cherché à romantiser plus que de raison la relation entre Napoléon et sa première épouse, Joséphine de Beauharnais.
sex, wars and rock'n'roll
Récemment, l'actrice Vanessa Kirby s'était attachée à défendre les scènes de sexe figurées dans le film, et dont la mise en scène a engendré plus d'une controverse. En cause, des scènes sciemment comiques, voire, ridicules, censées traduire la particularité du lien unissant les deux personnages. Un point de vue que partage Ridley Scott, lequel a confié au podcast d'IndieWire avoir justement cherché à capturer la dynamique singulière établie par les acteurs :
"Le sexe peut devenir ennuyeux. De fait, nous avons décidé de rendre amusantes toutes les scènes sensuelles – quoique cette dimension amusante ajoute étrangement à leur sensualité. La scène où Napoléon rampe sous la table lors du petit-déjeuner n'était pas prévue ; Joaquin l'a improvisée. Alors j'ai installé une nappe pour maximiser l'ombre de ce gars qui rampe sous la table en grognant comme un petit cochon. Et du coup, ça devient drôle".
"Oink oink"
Malgré les nombreux griefs qu'il est possible d'avoir à l'encontre du film, Napoléon jouit effectivement de scènes d'intimité originales, lesquelles varient des clichés bien épurés propres à Hollywood. À voir désormais si cette relation singulière sera plus approfondie à l'occasion de la version longue du film sur Apple TV+, ou non. D'ici-là, Napoléon est toujours disponible en salles.
Tout savoir sur Napoléon
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11/12/2023 à 23:09
@Charly
Pourquoi suspendre son jugement ? Ce film médiocre, à l'image assombrie par les habituels filtres jaunâtres (ou verdâtres ou grisâtres) que Ridley Scott utilise à toutes les sauces quelque soit l'époque ou le sujet, est à côté de la plaque de bout en bout.
Le plus grand stratège de tous les temps (ou alors qu'on m'en cite un autre) a le cerveau dans son pantalon. De 1796 (la campagne d'Italie) à 1813 (la campagne d'Allemagne), Napoléon affronte toute l'Europe dans rien moins que 53 batailles (pour 4 défaites) parfois titanesques, presque toujours contre des adversaires qui lui sont numériquement supérieurs. Ce général charismatique (dont la présence sur le champ de bataille valait 40 000 hommes, dixit Wellington) aura conduit la Grande Armée jusqu'au bout du monde. Et pourquoi ? Le film n'en sait rien, ne l'explique pas... Ou alors parce que, il faut l'oser : Joséphine !
Le film ignore aussi bien les causes que les conséquences des campagnes napoléoniennes (et oublie curieusement de noter le rôle délétère de Grande Bretagne dans cette histoire), pour donner une image délibérément fausse du contexte politique, militaire, mais aussi économique, de la période révolutionnaire et post-révolutionnaire.
Alors, je ne suspends pas mon jugement : ce film est laid, ce film est une daube -- et surtout ce film est une tromperie.
11/12/2023 à 17:07
Apparemment ce n'est drôle que pour Ridley Scott, moi j'ai trouvé cela gênant.
J'ai bien tenté de suspendre mon jugement sur l'aspect historique, pour me faire un avis le plus neutre possible en me disant je vais voir un film probablement divertissement.
J'ai également été déçu sur ce point là, en plus d'être une purge au niveau historique, c'est également un mauvais film !
Vivement la série Napoléon de Spielberg, en espérant que ce sera d'un tout autre niveau !
08/12/2023 à 23:55
Louise Chevillotte
08/12/2023 à 15:03
Caroline : On connait de nombreuses autres nationalités bien pires de ce coté là
08/12/2023 à 11:14
Ça ira très bien avec l,'article du New York Times sur Depardieu en rapport avec l'émission d'hier. Les Anglo-Saxons gardent comme image des Français qu'ils sont des obsédés sexuels et des mauvais coups...
08/12/2023 à 10:53
Quand Hollywood raconte des histoires françaises, de toute façon, ça finit dans une 2chevaux, avec un béret et un verre de rouge. Que Ridley Scott soit tout content de son approche, je n'en doute pas. Faisons un film français qui dépeint George Washington comme un ivrogne adorant les petits garçons, on verra la réaction des américains. Après tout c'est de la fiction.
08/12/2023 à 10:33
Vu hier et le traitement du personnage est vraiment étonnant.
De manière générale, on peut totalement faire un excellent film centré sur un sale type (ou sur un gars dont on aurait décider qu'il serait un sale type), mais encore faut-il que la vie et les actes de ce personnage soit traitée de façon intéressante et qu'elle ait quelque chose de pertinent à exprimer et à raconter sur son époque, ou même sur la notre. Là on a juste le portrait convenu d'un gars flirtant avec le looser dans la vie privée mais qui réussit sur le côté politique administratif et militaire (et là encore). Sauf que ce qu'il réussit n'est absolument pas montré avec l'équilibre nécessaire vis à vis de ce qu'il rate pour que la dualité devienne digne d'intérêt. A la vue du film, on ne retiendra uniquement le versant grossier et grotesque de Napoléon. Ce qui est peut-être injuste à la vue de son impact sur la France et même l'Europe entière, bien au delà du nombre de morts.
08/12/2023 à 10:10
Mouais... Rien que quand il parle du fait qu'il rampe sous la table en grognant comme un petit cochon, ça montre l'image que le gars voulait donner au personnage. Je n'avais déjà pas envie de voir ce film, mais vu comme il le vend...
08/12/2023 à 09:29
Scène de sexe et improvisation avec un "gars" qui rampe sous une table en poussant des grognements de cochon. On dirait un reportage de France 2 sur Depardieu.
08/12/2023 à 08:41
On a bien compris qu’il voulait démystifier le bonhomme , du coup il le fait passer pour un marteau piqueur au pieu , on peut dire que le scénariste est incroyablement brillant (non)