Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu’on les remarque ou que la plateforme ne l’annonce officiellement. Écran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 21 au 28 septembre 2023, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.
Quels sont les films et les séries à ne pas manquer cette semaine sur la plateforme de streaming ?
spy kids : armageddon
Déjà disponible sur Netflix – Durée : 1h34
Ça parle de quoi ? Lorsque les enfants des plus grands agents secrets du monde contribuent involontairement à la dispersion d’un virus informatique qui offre à son inventeur le contrôle absolu de toutes les technologies, ils sont contraints de devenir espions à leur tour pour sauver leurs parents, et le monde.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que ça risque d’être involontairement drôle. La franchise Spy Kids repousse à chaque nouveau film les limites de la laideur, ce qui en fait de solides divertissements. C’est impossible de ne pas mourir de rire devant un tel film, tant les frontières du malaise sont constamment dépassées. C’est encore Robert Rodriguez (réalisateur des précédents Spy Kids et de Sin City, entre autres) aux manettes, ce qui nous assure de passer un moment… intéressant, dirons-nous poliment.
Remballez vos Tenet, Heat et Matrix : si vous voulez de l’action, ça se passe devant Spy Kids : Armageddon et nulle part ailleurs. On vous promet que vous allez vivre un moment inoubliable, pour le meilleur et pour le pire. Même si c’est beaucoup moins extrême que l’hallucinant C’est nous les héros.
BLACK PHONE
Disponible le 22 septembre – Durée : 1h42
Ça parle de quoi ? Finney Shaw, un adolescent de 13 ans, est enlevé par un tueur sadique qui l’enferme dans un sous-sol. Quand un téléphone accroché au mur, pourtant hors d’usage, se met à sonner, Finney va découvrir qu’il est en contact avec les voix des précédentes victimes de son ravisseur.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est l’une des meilleures productions de Blumhouse (Get Out, Insidious) depuis un moment. Dans Black Phone, le réalisateur Scott Derrickson (Sinister, Doctor Strange) s’intéresse à la violence exercée sur les enfants et prend à contre-pied toutes les attentes du public. Déjà, il retourne l’obsession nostalgique que l’on porte aux années 1980 avec une modernité et une noirceur qui passionne. Puis, l’horreur ne surgit pas d’une forme maléfique, d’un tueur en série sans visage ou d’effets en tout genre : elle se développe, rôde et pousse le tueur (Ethan Hawke) a exercer une violence infantile.
En fait, Black Phone s’intéresse à la maltraitance des enfants, qu’elle soit psychologique ou physique. Derrickson s’inscrit ainsi dans une longue tradition du cinéma d’horreur américain qui cherche à voir le Mal comme le résultat de la violence sociale.
wonder woman 1984
Disponible le 25 septembre – Durée : 2h21
Ça parle de quoi ? Diana Prince alias Wonder Woman affronte Maxwell Lord (un homme d’affaires prêt à tout pour la gloire et le succès), Cheetah (une malheureuse collègue transformée en affreuse bestiole CGI), et… Steve Trevor (son amoureux pourtant tué dans le premier Wonder Woman).
Pourquoi il faut le regarder ? Si vous avez aimé le premier volet, sorti en 2017, vous aurez peut-être envie de voir ou revoir Wonder Woman dans les années 80, pour une toute nouvelle aventure toujours réalisée par Patty Jenkins et menée par Gal Gadot. Parce qu’il y en a des choses à dire sur cette suite tant détestée.
À sa sortie, Wonder Woman 1984 a été très, très mal reçu, surtout après l’accueil dithyrambique réservé à Wonder Woman. Scénario, effets visuels, mise en scène, libertés prises avec les comics : rien n’a été épargné. La sortie en pleine pandémie n’a pas aidé, et WW1984 a immanquablement été un bide au box-office, puisqu’il est sorti simultanément sur HBO Max aux Etats-Unis (en France, il est arrivé directement en VOD sans passer par les cinémas).
Dans tous les cas, tant de haine sur un film aussi moyen que la majorité des blockbusters, c’est intrigant. Donc ça peut donner envie de revoir le film, histoire de.
Notre critique de Wonder Woman 1984
La merveilleuse histoire de henry sugar
Disponible le 27 septembre – Durée : 39 min
Ça parle de quoi ? Dans cette adaptation signée Wes Anderson de la célèbre nouvelle de Roald Dahl, un homme fortuné exploite un incroyable talent pour jouer au jeu.
Pourquoi il faut le regarder ? On pense ce que l’on veut de ses derniers films (The French Dispatch, Asteroid City), mais un nouveau Wes Anderson, c’est toujours un événement. Le réalisateur a su marquer le Septième art avec son humour, sa sensibilité et bien sûr ses plans très rigoureusement organisés, dignes d’un peintre, dans plusieurs films devenus des petits classiques comme Moonrise Kingdom et The Grand Budapest Hotel. Anderson ayant déjà touché à l’univers de Roald Dahl avec son superbe film d’animation Fantastic Mr Fox, on sait déjà que l’imaginaire de l’écrivain lui réussit bien.
De plus, le casting est composé entre-autres de Benedict Cumberbatch et de Ralph Fiennes. Sherlock Holmes et Lord Voldemort dans le même film, que demander de mieux ? Toutes les raisons sont réunies pour découvrir ce nouveau court-métrage sur Netflix.
banlieusards 2
Disponible le 27 septembre – Durée : 1h38
C’est pas comme ça qu’on imagine la vie
Ça parle de quoi ? Deux ans après avoir frôlé la mort, Demba tente de changer de vie. Noumouké est impliqué dans des rixes entre quartiers rivaux et Soulaymaan fait ses premiers pas en tant qu’avocat. Les 3 frères résisteront-ils à la vague de violence et à la brutalité des évènements qui s’abattent sur eux ?
Pourquoi il faut le regarder ? Banlieusards 2 est le deuxième long-métrage de Kery James et la suite de son premier, Banlieusards, qui reprenait le nom de sa chanson culte. Son coup d’essai avait clairement manqué de moyens. Le rappeur s’était tourné vers Netflix en dernier recours, mais n’a jamais eu le budget espéré pour faire son film, ce qui se remarquait clairement à l’écran.
Cette fois-ci, après le succès du premier film sur la plateforme, Leïla Sy et Kery James reviennent avec un film encore plus ambitieux, désireux de creuser les ambitions de Banlieusards. Forcément, ça donne envie.
CASTLEVANIA : NOCTURNE
Disponible le 28 septembre – Durée : 8 épisodes de 25 minutes
Ça parle de quoi ? Alors que la France est en pleine révolution, Richter Belmont se bat pour protéger l’héritage de sa famille et contrer les projets d’une vampire cruelle et avide de pouvoir.
Pourquoi il faut la regarder ? Parce qu’elle fait suite à 4 saisons de Castlevania qui, malgré des cassures narratives, a été un sommet d’animation sur Netflix. De plus, elle adapte Symphony of the Night, l’un des titres les plus renommés de l’histoire du jeu vidéo. Dans cette série dérivée, l’animation semble atteindre des sommets alors que toute l’équipe créative des premières saisons de Castlevania est de retour.
On sait pas pour vous, mais nous on a franchement hâte de découvrir cette collection de personnages emblématiques à l’écran. En particulier Elizabeth Bartley, inspirée de la célèbre comtesse tueuse en série hongroise, qui est une véritable icône de la saga de Konami.
MAIS AUSSI
Kengan Ashura saison 2, Scissor Seven saison 4, Love is Blind saison 5, Preacher saison 1 à 5…
Pour info LA MERVEILLEUSE HISTOIRE DE HENRY SUGAR n’est que le premier court d’une série de 4 de wes anderson.
Les 3 autres courts sont aussi des adaptations de Roald Dahl, ils seront diffusés les jours qui suivent et ils auront chacun une durée de 17min et ont été tournés avec le même casting qu’Henry Sugar.
28/09 The Swan
29/09 The Rat Catcher
30/09 Poison
Bizarrement Henry Sugar est le seul qui à reçu un marketing digne de ce nom. Pourquoi ne pas avoir présenté les 4 à la suite à Venise? ( le total des 4 courts faisant 1h40 ils auraient pu être présentés comme un seul long métrage).
https://www.avclub.com/wes-anderson-has-three-more-roald-dahl-adaptations-in-t-1850855515
C’était vachement bien Black Phone…