Spy Kids : saga débilo-cool, ou super-navets de Robert Rodriguez ?

Prescilia Correnti | 29 juillet 2021 - MAJ : 29/07/2021 12:47
Prescilia Correnti | 29 juillet 2021 - MAJ : 29/07/2021 12:47

Des parents-espions qui entraînent leurs enfants dans leurs missions rocambolesques, ça donne Spy kids : des enfants apprenti-espions qui assurent là où les adultes ne le peuvent pas. 

Avant Alita : Battle Angel et Machete, il y avait la famille Cortez dans Spy Kids. Une saga de films de série B devenus ultra populaires auprès des fans et une référence en la matière. Spy Kids combinait à l’époque une histoire d'espionnage et de gadgets loufoques à la James Bond et une esthétique colorée tout droit sortie de la chocolaterie de Willy Wonka.

Le film, un classique, a marqué le passage du réalisateur Robert Rodriguez du statut de star indépendante à celui de cinéaste hollywoodien grand public. Plus important encore, l'image d'une famille multiculturelle dans ce long-métrage reste une référence en matière de représentation des Latino-américains dans les superproductions hollywoodiennes, même si un seul des personnages principaux est joué par un acteur latin.

Mais concrètement c’est quoi ? C’est d’abord un premier film qui met en vedette Alexander J. Vega et Daryl Sabara dans les rôles de Carmen et Juni, les enfants des anciens espions Gregorio (Antonio Banderas) et Ingrid (Carla Gugino). L’histoire est simple : des anciens parents super-espions ont décidé de se retirer du premier plan afin d’opter pour une vie plus calme et plus tranquille avec leurs enfants. Sauf que comme dans tout bon film de super-espion qui se respecte, lorsque leurs parents se font piéger dans une mission sauvetage, ce sont les enfants qui sont appelés à la rescousse. 

 

photoEn route pour une aventure rocambolesque

 

LE DÉBUT D’UNE NOUVELLE ÈRE 

Lorsque Spy Kids est sorti au cinéma, le 30 mars 2001 (aux US), le long-métrage a été un succès immédiat. Il s’est emparé de la première place au box-office pendant plus de trois semaines consécutives, devenant à l’époque l’un des meilleurs démarrages de l’année. Non seulement c'était le premier succès à grande échelle de Rodriguez, mais il a également donné lieu à trois autres suites. Il a terminé sa course avec 147 millions de dollars de recette dans le monde,

Les deux premières suites, Spy Kids 2 : L'île des rêves perdus en 2002 et Spy Kids 3-D : Game Over en 2003, ont suivi de près l’original, tandis que le dernier opus (le moins bien reçu de la franchise) a tardé à sortir sur les écrans en 2011. Une chose était sûre : bientôt, les jeunes héros ne seraient pas seulement les gentils de l’histoire, ils régneraient sur l'industrie.

 

photoCe sont les enfants qui font la loi maintenant

 

Robert Rodriguez est rapidement devenu l’un des cinéastes les plus fous de sa génération. Il a fait le lien entre Bedhead, son court-métrage sur une fille aux pouvoirs magiques qui terrorise sa famille, et son segment Four Rooms, et a traité le fantasme que tous les enfants ont en regardant des films d’espionnage. Spy Kids marche sur une idée simple qui fonctionne sur tous les petits spectateurs, l’envie de se dire : "moi aussi je pourrais faire ça" - et leur cauchemar, que leurs parents sont bien plus cool qu’eux.

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