Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 14 au 20 avril

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Écran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 14 au 20 avril 2023, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ? 

the last kingdom : sept rois doivent mourir

Disponible sur Netflix - Durée : 1h51

Ça parle de quoi ? Pendant un siècle, la guerre a fait rage entre les habitants de l'île de Bretagne et les envahisseurs danois. Aujourd'hui, la paix s'installe au sein d'un pays presque unifié, puisque seul le seigneur Uhtred de Bebbanburg, qui règne sur la Northumbrie, doit encore prêter allégeance à la couronne. À la mort du roi Edward, cette harmonie fragile se trouve menacée par la rivalité de ses deux héritiers potentiels, Aethelstan et Aelfweard, qui revendiquent le trône.

Pourquoi il faut le regarder ? Avant de voir Dave Filoni conclure The Mandalorian par un film au cinéma, la série The Last Kingdom a suivi une voie similaire. Pas au cinéma, mais bien sur Netflix, où débarque The Last Kingdom : Sept rois doivent mourir avec un objectif bien précis : conclure l’histoire d’Uhtred de Bebbanburg. Après cinq saisons, la série épique connaît sa fin explosive dans une bataille finale qui s’annonce dantesque.

Trahisons, complots et querelles politiques nous attendent, et ce film est forcément un immanquable pour tous les amateurs de la série en manque d’intrigues saxonnes depuis la fin de la saison 5. Pour les amateurs de séries pseudo-historiques comme Vikings, c’est l’opportunité de plonger dans la mythologie (très) dense de The Last Kingdom, faite de noms compliqués et d’arcs narratifs bien sentis. Ça ne suit clairement pas la trame historique, et l'ensemble est parfois bancal, mais sa générosité devrait satisfaire les fans de la série.

Notre critique de The Last Kingdom : Sept rois doivent mourir

invisible man

Disponible le 19 avril - Durée : 2h05

 Ça parle de quoi ? Après avoir fui une relation abusive avec un richissime génie des hautes technologies, une femme est tourmentée et harcelée par une entité invisible.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que le roman de H.G. Wells continue, plus de 100 ans après sa publication, à fasciner Hollywood. De sa première « apparition » pour la Hammer en 1933 jusqu’au projet avorté du monsterverse d’Universal où Johnny Depp devait interpréter le rôle, tout en passant par la version brûlante de Paul Verhoeven, le personnage a connu bon nombre d’itérations. Et c’est la maison mère de l’horreur et du fantastique moderne Blumhouse qui s’est chargée de cette relecture contemporaine.

La société de Jason Blum est capable du pire (Paranormal Activity) comme du meilleur (Get Out). Et Invisible Man se place heureusement du côté du second. C’est la talentueuse Elisabeth Moss qui va être aux prises avec une menace intime et invisible, dans un film qui a beaucoup à raconter et le fait très bien. Malgré un dernier acte moins réussi, Invisible Man livre assez de moments marquants, avec une intelligence et une rigueur surprenante, pour s’imposer comme une véritable réussite qu’on n’attendait pas.

Notre critique d'Invisible Man

l'empire des chimpanzés

Disponible le 19 avril - Durée : 2h10

Ça parle de quoi ? Jonglant entre dynamiques familiales, conflits territoriaux et règles sociales complexes, une vaste communauté de chimpanzés prospère au cœur de la forêt ougandaise.

Pourquoi il faut la regarder ? Déjà parce que L'Empire des chimpanzés a été créé par le co-réalisateur oscarisé du sublime documentaire La Sagesse de la Pieuvre. Son regard sur le monde animal a déjà prouvé être fascinant, et cette exploration au cœur de la plus grande communauté de chimpanzés jamais découverte promet encore un voyage passionnant. Il s’agit d’une société d’une violence inouïe, où les dynamiques politiques et trahisons sont dignes de Succession, et il est impossible de s’ennuyer quand on suit les pérégrinations de ces primates, encore bien plus proches de nous que nous puissions le penser.

Si vous êtes amateurs de la trilogie de La Planète des Singes de Matt Reeves (comment ne pas l’être), vous ne serez certainement pas dépaysés par ce documentaire qui s’annonce comme totalement épique. En plus de ça, difficile de résister à la voix suave de Mahershala Ali pour narrer l’ensemble en version originale, prolongeant la longue tradition d’engager des stars pour sublimer les images des documentaires. Une proposition que l’on a très hâte de découvrir, et sur laquelle il faudra se jeter sans hésiter.

charlie's angels

Disponible le 20 avril - 1h59

Suspension d'incrédulité (heureusement ce n'est pas dans le film)

Ça parle de quoi ? Désormais internationale, l'agence Townsend envoie deux anges et une nouvelle recrue empêcher un engin révolutionnaire de tomber entre de mauvaises mains.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce qu’Elizabeth Banks, l’actrice, a prouvé maintes fois son talent dans certains rôles absolument délirants (30 Rock, Wet Hot American Summer). Mais elle s’est aussi adonnée à l’exercice de la réalisation sur des sujets pour le moins improbable. De son premier film Pitch Perfect 2 jusqu’à son dernier délire cocaïné Crazy Bear, l’actrice a fait des choix pour le moins intrigant concernant sa carrière de cinéaste. Et entre ces deux projets, l’artiste a poursuivi dans sa veine éclectique en mettant en boîte une nouvelle version de Charlie's Angels.

Et le moins que l’on puisse dire c’est que le spectacle n’est pas au rendez-vous. Malgré le fait que la réalisatrice ait décidé d’insulter l’entièreté de la gent masculine pour justifier l’échec cuisant du film, ce dernier est loin de mériter la haine qu’il a reçue à sa sortie. En revanche, ce n’est malheureusement pas dû à ses qualités cinématographiques puisque le film s’inscrit dans la tendance du blockbuster sans saveur, qui ne mérite ni haine ni passion. Reste la curiosité de voir Kristen Stewart dans une comédie d’action, qui nous rappellera au bon souvenir des films autrement plus audacieux et plaisant de McG. Un spectacle à voir faute de mieux, qui sera vite oublié pour finir au cimetière des films sans envergure type Men in Black : International.

Notre critique de Charlie's Angels 

la diplomate

Disponible le 20 avril - 8 épisodes de 50 minutes

Ça parle de quoi ? Au beau milieu d'une crise internationale, une diplomate décroche un poste à forte exposition médiatique pour lequel elle n'est pas taillée, ce qui entraîne des répercussions dramatiques sur son mariage et sur son avenir dans la politique.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que La Diplomate est la nouvelle série de Debora Cahn, créatrice de Homeland et Westwing et experte des thrillers politiques ultra-tendus. Elle revient ici avec une intrigue explosive dans les coulisses de la diplomatie mondiale, sur fond de crise majeure qui couve. S’écartant des carcans historiques et ne reprenant qu’un cadre réaliste pour développer ses personnages, la série promet ainsi de n’avoir que peu de limites quand elle vient à conter ses rebondissements multiples, ce qui lui donne ainsi un suspense haletant.

De plus, elle est portée par la talentueuse Keri Russell, qui s’essaye à nouveau au genre du thriller après avoir mené avec brio la série FX The Americans, où elle incarnait une agent Soviétique infiltrée dans la société américaine. Point d’URSS ici, mais une diplomate qui perd pied alors que se joue un conflit mondial, en même temps que son mariage se délite. Un habile mélange entre enjeux majeurs et d’autres, plus personnels, qui promettent un visionnage fort divertissant et engageant. Après le phénomène The Night Agent, c’est peut-être la prochaine sensation de Netflix.

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