Dans la foulée de la sortie d’Avatar 2 : La Voie de l’eau, James Cameron rappelle la différence qui sépare ses films des Marvel et DC.
À la fin de l’année 2022, il y avait les ténèbres. Marvel régnait sur le box-office mondial avec trois films dans le top 10 et Jurassic World 3 faisait partie des deux films à avoir dépassé le milliard de dollars de recettes. Puis la semaine du 12 décembre, la lumière arriva : Avatar 2 : La Voie de l’eau. En moins de deux semaines d’exploitation, le film réalisé par James Cameron a déjà dépassé les 900 millions de recettes mondiales et passera la barre du milliard d’ici le Nouvel An.
Une performance rafraîchissante pour le cinéma de divertissement américain, dont les blockbusters super-héroïques ont tendance à sérieusement se répéter sur le plan narratif et esthétique. Par ailleurs, il n’y a pas si longtemps, James Cameron dénonçait la nullité des personnages de Marvel et DC. Dans cette même idée, le cinéaste est récemment revenu à la charge lors d’une interview pour TheWrap magazine.
En effet, le réalisateur des deux premiers Terminator et d’Aliens est revenu, lors de cet entretien, sur l’universalité de l’histoire d’Avatar 1 et 2. Il donne l’exemple de son expérience de garçon à l’écart, mais aussi de père de cinq enfants, qui lui ont permis de parler dans La Voie de l’eau de la difficulté d’être adolescent, mais aussi de la singularité de chaque enfant. Des enjeux et problématiques qui, d’après le cinéaste, sont extrêmement proches du réel. Il ajoute par la suite :
« Vous pouvez mettre tous ces éléments sur cette planète fantastique, avec tous ces beaux paysages, mais l’ensemble est concret et nous dit que ces personnages sont réels. Ils mesurent peut-être presque trois mètres de haut et sont bleus avec des queues de chat, mais ce sont de vraies personnes, ce qu’ils ressentent sonne vrai. Les problèmes auxquels ils sont confrontés sont réels.
Ce ne sont pas des problèmes extraordinaires. Ils ne vont pas affronter un gars qui essaie de conquérir la galaxie. Ils ont de vrais problèmes. Et je ne dis pas ça contre les films de super-héros. Je les adore. C’est le versant contemporain des mythes et des légendes. Ce sont des dieux grecs qui se bastonnent. Nous adorons ça, mais ce n’est pas le film que j’ai voulu faire. »
En un sens, James Cameron théorise ici ce qui fait une grande partie de la force émotionnelle de ses films : la précision de la caractérisation de ses personnages et la profonde humanité de leurs enjeux. Le sens et l’impacte du climax de La Voie de l’eau ne serait pas le même si les enfants de Jake Sully n’étaient pas en danger, et si les Metkayina n’avaient pas de raison de se battre.
Un climax (touchant) et spectaculaire
C’est cette sensibilité et ce savoir-faire qui rend les films écrits et réalisés par James Cameron si forts et impactants. Pour en avoir un exemple récent, rappelons qu’Avatar 2 : La Voie de l’eau est toujours dans nos salles de cinéma. Avatar 3, quant à lui, devrait débarquer sur nos grands écrans le 18 décembre 2024.
@Hasgarn
Les Omaticaya ne s’en servent pas vraiment au long du film, ils disent qu’il leur serait utile d’en apprendre plus sur les guerriers des « Sky People » et c’est (en partie) pour ça qu’ils l’acceptent, mais pendant tout le temps qu’il passe là bas ils n’apprennent rien de lui. Une autre incohérence.
Je n’avais pas vraiment vu sous l’angle « veut se sentir utile et donc mange à tous les râteliers », j’admets que ça aide un peu à faire passer la pilule, même si je trouve toujours que les actions de Jake manquent de réalisme ou de cohérence avec le thème dont tu parles. Il ne subit plus vraiment de rejet des marines une fois qu’il est sur Pandora, et comme on lui promet de nouvelles jambes si il travaille pour eux, il est raisonnable de penser que c’est une opportunité durable.
Tu dis que Jake n’a pas de remords tant qu’il défend son groupe, mais c’est bien les remords quant à ce qu’il a fait par allégeance aux Marines/humains qui lui font prendre ses décisions avant même la destruction de l’arbre.
C’est sûr que le but premier du film n’est pas d’explorer les états d’âme de Jake, mais la manière que le film a de traiter le glissement lent et largement passif de Jake d’un clan à l’autre pour en faire ensuite un leader décisif et sûr de lui, il manque quelque chose là pour que ça impacte. Quitter le « clan jarhead » pour rejoindre les Omaticaya, on dirait que ça lui en touche une sans faire bouger l’autre. Alors oui son attachement aux Marines était superficiel, il se sentait utile à un clan, mais j’ai pas l’impression qu’il y a une très grosse différence avec son attachement aux Omaticaya, à part ses sentiments pour Neytiri (on revient aux Na’vi sexy).
Les Na’vi sexy c’est un raccourci, mais le film met clairement l’attirance de Jake pour Neytiri au centre de sa motivation au début de son arrivée chez les Omaticaya, et même par la suite (après un subtil « wow » dès la première fois qu’il voit un Avatar femelle). C’est pas pour rien que Cameron a explicitement demandé à ce qu’ils puissent être attirants sexuellement pour un humain, le film ne marche pas sans ça. Et peut-être que c’est juste ça, Jake est plus attaché à son nouveau clan par simple amour. En soi pourquoi pas, c’est juste un peu limité quoi.
Comme je l’ai dit je trouve mal à propos l’appel à l’autorité du « ils sont où tes scénarios ». Par ta propre mesure, James Cameron n’est pas nécessairement une autorité sur le sujet non plus, puisqu’il ne suffit pas d’écrire pour des films à succès. C’était ton délire condescendant, qui va avec le ton que tu as pris avec tous les commentateurs auxquels tu as répondu, donc la joue pas à l’envers. Ce genre d’attitude ça empêche toute critique, puisque personne ne peut se prétendre qualifié pour juger du travail d’un autre.
@的时候水电费水电费水电费水电费是的 Badaboum
Vraiment, toujours pas.
Oui effectivement l’horreur du massacre touche Sully quand il y est confronté mais il y a toujours les mêmes questions en suspens : est-ce l’enjeu ?
Et c’est toujours non, puisque c’est l’appartenance à un groupe, le véritable enjeu.
Il a besoin de se sentir utile et important. Ça lui jouera un méchant tour puisque à vouloir manger à tous les râteliers, il subira le rejet des marines et des Omaticayas. Seul les scientifiques qui n’en voulaient pas le soutiendront (belle ironie) alors qu’il vient de devenir omaticaya. C’est d’ailleurs à ce stade de l’histoire qu’il devient acteur des évènements.
Il est déchiré par son appartenance aux marines qui n’en veulent pas, puisqu’il est handicapé, il est envoyé espionner des gens qui le rejettent en premier lieu (scientifiques et Omaticayas).
La destruction de l’arbre maison lui permet de choisir son groupe.
Jusqu’à ce moment là, tout le monde se sert de lui, il n’appartient à aucun groupe. Je ne vois pas d’incohérence et ça ne repose pas sur le côté sexy des Navis.
De même, on ne sait rien des conflits auquel s’il a pris part. A peine Quarritch évoque t’il un même conflit, probablement récurent, auxquels ils ont participé tous les 2 à quelques années d’intervalles. Mais c’est tout ce qu’on sait. Ah si, on sait que c’était que ce n’était pas un picnic et que c’est pas pire que Pandora…
Jack Sully n’a pas de remords tant qu’il défend son groupe, sa famille. Voilà ce qu’est ce personnage et ça se vérifie dans le 2.
Tu critiques donc toujours un point absent du film et qui n’importe qu’à tes yeux. En somme, tu critiques ce qu’il aurait fallu faire selon toi, pas ce qui est. Tu n’as pas compris qui est Sully. Si tu veux voir des drames intérieurs, il y a Outrages et Platoon.
C’est bien que tu écrives des scénarios, qu’ils soient adaptés et projetés. Et quels sont-il ?
Ce n’est pas un gage de qualité. Il y a quantités de films projetés et mal écrits. Et quand bien même ce serait des succès, ça ne te donne aucune autorité non plus.
Sinon, moi aussi j’écris des scénarios. Pas des longs métrages, je fais des films pour les entreprises, c’est très modeste comparée à un long métrage mais importants pour elles. Je les réalise et je les monte aussi, en passant. Je ne suis pas incompétent en la matière et le ton de ma réponse est aligné avec le tien, ne t’en déplaise.
@Hasgarn
Ah, j’ai oopsé mon pseudo dans mon dernier commentaire.
Ce qui est drôle c’est que dans ta défense fanatique et légèrement hautaine, tu explique toi-même pourquoi ça devrait être un enjeu : il trahit son clan (les marines et les humains). Son clan c’est son passif. À la place d’un examen de la conscience de Jake où on confronte ses sentiments d’appartenance à 2 clans opposés, on a un revirement complet et irréel qui n’arrive que parce que les Na’vi sont sexy (c’était une exigence de Cameron).
Quant à ma compétence à écrire des scénarios, j’en ai écrit quelques un qui ont été filmés et projetés. C’est pas grand chose mais j’imagine que c’est plus que toi, qui pourtant fais appel à cet argument d’autorité sans valeur.
@的时候水电费水电费水电费水电费是的 Bapttt
T’arrête pas en si bon chemin, développe « scénario claqué ». C’est bien d’avoir un avis aussi absolu mais faut être capable de l’expliquer, bonhomme.
Allez, j’attends !
11 ans pour faire un film avec une histoire aussi éclaté ? Donne a Marvel le même temps et même budget et qu’ils ce consacré uniquement a ce projet et tu verras…
Tempere James a part le visuel le reste est claqué…
je n’ai vu quelques dcu, marvel, au tout debut;
c’est pas ma tasse de thé
le Iron man, le premier est plutot pas mal et les 2 autres qui sont assez pouraves, j’ai vu le pauvre Mickey Rourke defiguré cachetonne avec son fouet au milieu de F1 en cgi à Monaco lo,
quelques avengers, Captain America etait bien, lui auusi, apres , çà degenere,
j’ai dû me farcir un wonder Woman en bluray pour faire plaisir à ma mere, sur lîle avec les Amazone, çà frôle la bouillie numerique!
la serie des Thor est horrible à voir et nulle
les Batman apres Nolan, c’est nul, sauf le premier avec ben Affleck,
j’ai laissé tomber le reste
j’ai la desagreable sensation que malgre otut le fric de ces superproductions à 200 ou plus millions de dollars, j’ai l’impression que l’on se moque du spectateur Lambda au niveau effets visuels, certains sont indignes vu le budgets
La différence c’est que l’un est un film d’aventure et de survie, les autres ce sont des films sur des pompiers en version fantasmagorique – sauver les gens comme un sacerdoce, en habits reconnaissables de loin, dans le danger et l’adrénaline, le mépris de certains, en devant malgré soi causer des dégâts, chacun dans sa caserne mais certaines peuvent faire équipe… Et même avec leurs moyens, ça reste des êtres faillibles.
Chacun son style, chacun a le droit d’exister… La preuve : le public célèbre les deux.
80% des Marvels sont écrits par des gosses de 12 ans avec un jeu d’acteur inexistant.
@的时候水电费水电费水电费水电费是的 Badaboum :
« Elle est où la partie où Jake Sully réalise qu’il a massacré des tonnes d’innocents dans sa vie de Marine avant de devenir un objecteur de conscience ? »
Elle est ou la partie ou on le voit ?
Elle est ou la partie ou les enjeux des conflits auxquels il a pris part sont développés ?
Elle est ou la partie ou on développe son ressenti sur lesdits conflits ?
Elle est ou ta compétence en scénario ?
On a toutes les réponses à ces questions : nul part, y’en a pas.
Ce n’est tout simplement pas l’enjeu dans Avatar et même si ta question est interessante, elle ne fait pas parti des films. Merci de reprocher à Avatar un enjeu qui n’a jamais été là, c’est… très inutile 🙂
Au début de la version extra longue du 1, il explique qu’il reste un marine « un ancien marine, ça n’existe pas ». L’enjeu, c’est la famille, le clan, l’appartenance à un groupe.
Ce que les Na’vi lui donne en plus, c’est une cause. Ce qui, en plus, répond plus au moins à ta question puisqu’il n’accepte pas le massacre unilatéral perpétré dans le 1.
Mais son passif n’est jamais un enjeu et jamais abordé.
@的时候水电费水电费水电费水电费是的 Kyle Reese :
Respect à toi