Pour Quentin Tarantino, Hollywood connaît l'une de ses ères les plus pourries
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18 novembre 2022
- MAJ : 18/11/2022 17:10
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18 novembre 2022
- MAJ : 18/11/2022 17:10
Quentin Tarantino a déclaré que la période actuelle est l’une des pires de l’histoire du cinéma et que seuls les films qui sortent des normes peuvent être bons.
Que ce soit économiquement ou qualitativement, on entend souvent dire que le cinéma vit une période de crise. Il est courant de dire de son époque qu’elle est l’une des pires de l’histoire, et même un grand réalisateur comme Tarantino semble ne pas échapper à la règle. Alors qu’il est en promotion en ce moment pour son nouveau livre, Cinema Speculation, le cinéaste n’a pas eu sa langue dans la poche. Il s’est notamment montré très sévère – ou du moins très direct – à l’égard de certains aspects de l’industrie cinématographique moderne.
Tarantino a notamment clarifié qu’il ne comptait jamais travailler pour Marvel, se jugeant comme un auteur et non comme un exécutant. C’est d’ailleurs le fait que les gros studios considèrent leurs réalisateurs comme des mercenaires plutôt que comme des artistes qui le révulsent. Un des problèmes qui participeraient, selon lui, à la standardisation des films hollywoodiens modernes et à une médiocrité générale. Ainsi, pour le réalisateur de Pulp Fiction, notre ère serait l’une des pires de l’histoire du cinéma.
"La pire... pour l’instant !"
Au micro de The Video Archives Podcast ne s’est pas montré tendre. Il a ainsi évoqué plusieurs époques de cinéma qui étaient, pour lui, toutes très mauvaises, sans oublier la nôtre :
"Même si les années je n’ai jamais vu autant de films dans toute ma vie que dans les années 80, je trouve – du moins en ce qui me concerne – que ça a été l’une des pires ères d’Hollywood avec les années 50. [...] Uniquement égalés par notre ère actuelle !"
Malgré tout l’amour exprimé envers un Hollywood d’antan dans son dernier long-métrage, Once Upon a Time... in Hollywood il semblerait que Tarantino ne veuille pas non plus jouer le nostalgique. Il a bien conscience que le septième art a connu plusieurs décennies difficiles et qu'aujourd'hui n'est pas un cas unique, notamment aux États-Unis. Néanmoins il reste très critique avec les productions contemporaines :"Seuls les films qui ne se conforment pas aux nouveaux standards ont une chance d’être hors-normes."
Et pourtant, à toute époque les cinémas tiennent le choc
Est-ce parce que le climat hollywoodien récent est si délétère qu’autant de cinéastes consacrent leurs films à des périodes de grâces où ils s’y projettent plus jeunes ? Les astres sont alignés en ces derniers temps entre Licorice Pizza de Paul Thomas Anderson, Armageddon Time de James Gray et bientôt le The Fabelmans de Steven Spielberg. Des grandes odes hollywoodiennes qui renvoient à des décennies, certainement pas parfaites, mais décidément inspirantes pour ces immenses cinéastes.
De son côté, Tarantino a lâché la caméra temporairement pour s'atteler à l’écriture et à la critique. Il reviendra à la réalisation d'une minisérie en 2023, même si l'on peu d'informations sur celle-ci pour le moment. On n’en sait d'ailleurs guère plus sur le dixième et dernier film qu’il doit encore faire.
Tout savoir sur Quentin Tarantino
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24/11/2022 à 10:29
Un film qui représente exactement le paradoxe du Cinéma et les Plateforme.
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Un film sur le PREDATOR un prequel qui se passe en 1719 on suit NARU une comanche dans les nuages on devine l'arrivée d'un vaisseau un PREDATOR apparaît la chasse est ouverte...
Un film sur le PREDATOR aurait du être montré au Cinéma le film est une réussite sans défauts mais pourquoi diffusé ce film sur DISNEY + !? Un film sur le PREDATOR avec des scènes sanglante brutale. Si ce film serait diffusé au Cinéma ils auraient marché mais peut-être moin que les millions de vu sur HULU et Disney +
23/11/2022 à 13:21
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Et j'en oublie d'autres séries films.
Le constat est évident ! J'espère que l'avenir me fera dire le contraire.
22/11/2022 à 12:33
Non mais QT il dirait n'importe quoi pour faire parler de lui en ce moment, j'ai même vu une déclaration sur Peppa Pig de sa part.
21/11/2022 à 20:54
La vraie deuxième pire époque de l'Histoire du cinéma après nos deux années en 2020, ce sont précisément entre 1927 et 1930, époque où on devait s'adapter au parlant et où rien de bien profond n'est apparu à Hollywood durant ce temps ( Cette époque est brillamment relatée dans le film "Singing in the rain", un film des années 50 (une foutue bonne époque, quant à moi, avec Hitchcock, John Huston, "La soif du mal", "Sunset boulevard" et j'en passe ; même certaines comédies en apparence légères, comme "sept ans de réflexion", par exemple (peut-être le meilleur film sur le désir adultère de l'Histoire du Cinéma). sont brillantes.
21/11/2022 à 16:19
Si Tarantino et Spielberg de grand réalisateur qui on réalisé des films qui ont marqué le Cinéma. Ce n'est pas un discours de vieux C... mais d'une génération de réalisateur le Cinéma était le seul lieux où on voyait des films sur un Grand Écran et pas sur son téléphone ou sur des Plateformes.
Il faut admettre que les propositions au Cinéma manque d'originalité les films MARVEL font des records d'entrée et laisse peux de place aux autres propositions de films d'auteur.
Et pour pas arranger les choses les propositions de films et surtout des séries sur les plateformes sont d'une qualité indéniable comme HOUSE OF DRAGON LES ANNEAUX DU POUVOIR WESTWORLD et 1899
Les habitudes ont changé mais le CINÉMA est toujours là pour
J'espère encore quelques années.
21/11/2022 à 11:46
Le monsieur, on ne peut pas trop remettre en cause sa cinéphilie. C’est le genre boulimique. Un peu comme un Scorsese.
Et difficile, quand on s’y intéresse, de ne pas comprendre son constat sur l’état de cinéma des années 50 et 80.
Si, comme tout le monde, je peux citer une (longue) liste de bons films de ces décennies, il faut aussi se souvenir que les années 50, c’est l’apparition de la télé, la chasse aux sorcières communistes, la censure,... ; les années 80, c’est la VHS, le séisme de la Porte du Paradis, l’achat des studios par des multinationales, c’est l’ère de l’industrialisation du cinéma, la production d’ersatz des grands succès du box-office jusqu’à l’écœurement.
Le monsieur, il dit pas juste qu’y avait pas de chouettes films, hein !
Et le monsieur, il a peut-être assez de recul pour avoir un avis un peu plus étayé que simplement "oh pfffff, les films de maintenant c’est tout pourri" !
21/11/2022 à 09:34
Quel discours de vieux c...
Le cinéma de Spielberg, Lucas Zemeckis, etc... étaient aussi très mal vu à l'époque. Il suffit de retrouver les critiques à l'époque des films comme "Retour vers le futur" ou "Star Wars" par les grands pontes du cinéma de l'époque, pour en avoir un aperçu. Entendre Tarentino dire ça aujourd'hui, ça donne juste l'impression qu'il est passé du côté de ces vieux c0ns qui n'acceptent pas les proposition de la nouvelle génération.
Je ne dis pas ça pour défendre à tout prix les films de la nouvelle génération, car moi aussi il y en a une quantité que je n'aime pas. Mais sans doute que dans 20 ou 30 ans nos enfants et petits enfants seront en train de retrouver les critiques incendiaires d'aujourd'hui sur des films qui pour eux seront de grands classiques, comme l'est par exemple "Retour vers le futur" pour nous aujourd'hui.
20/11/2022 à 13:21
Evidemment, les relativistes vont encore dire que de toutes façons, « Tout a toujours très mal marché ». Mais bon, on a quand même l’impression qu’à certaines ères, ça marche encore plus mal que très mal !
Et que dire du cinéma tricolore ?-(
20/11/2022 à 12:38
L'article est un peu confus et on ne cerne pas très bien le point de vue du journaliste sur les propos de M. Tarantino. Or je trouve que ces propos appellent à l'expression d'une opinion.
Pour ma part, je partage entièrement ce constat sur la période actuelle - les films hollywoodiens n'ont jamais été aussi creux - mais pas sur les autres périodes citées.
19/11/2022 à 21:09
Avec le temps, les films ont changé, mais le rapport aux films aussi a changé. Jusque dans les années 60, les films c’était au cinéma, et au cinéma seulement. Et une fois qu’on avait vu un film, on n’était pas sur d’avoir la possibilité de le revoir un jour. Dans les annees 70, c’était aussi à la télé, mais là encore avec très peu de chaînes, des écrans minuscules, un son pourri et quasiment pas de VO. Dans les années 80 et 90, la VHS a permis de découvrir énormément de films. Aujourd’hui, à côté du cinéma, il y a dizaines de chaînes, des Blu-rays, des plateformes, et on peut visionner un film aussi bien sûr un système de Home Cinéma très performant que sur un smartphone. Forcément, le cinéma a perdu de sa mythologie.