Les nouveautés à voir sur Amazon Prime en octobre

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime Video. Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en octobre ?

C'est pas des flèches

DÉJÀ DISPONIBLE 

Veronica Mars - Saison 4

Sortie : 2019 - Durée : 8 épisodes de 50 minutes

Ça parle de quoi ? Mars Investigations va devoir élucider le mystère autour des meurtres de plusieurs étudiants commis en pleine période du Spring Break. Des meurtres qui entachent la réputation de la commune touristique de Neptune.

Pourquoi il faut la regarder ? Souvent employé mal à propos, le terme "culte" pour une œuvre cinématographique ou télévisuelle convient particulièrement bien à Veronica Mars. La série créée par Rob Thomas en 2004 a surpris le public avec un mélange subtil de soap opera adolescent et d’intrigue policière, le tout saupoudré d'une pincée de cynisme et de noirceur. Malheureusement, les audiences insuffisantes mirent fin aux aventures de l’enquêtrice de choc interprétée par Kristen Bell, au bout de trois saisons.

Mais, treize ans plus tard, les fans ont pu retrouver leur héroïne favorite, suite à une campagne de financement participatif. Cette saison 4, que vous pouvez découvrir, sonne le glas des années lycée au profit d’un monde adulte, guère reluisant, auquel se confronte une Veronica Mars toujours aussi efficace, devenue désormais officiellement détective. 

The Descent

Sortie : 2005 - Durée : 2h18

Une descente aux enfers, littéralement
 

Ça parle de quoi ? Six femmes se donnent rendez-vous pour une expédition spéléologique, mais un éboulement bloque l'unique entrée et sortie de la grotte. Pour ne rien arranger, d'horribles créatures se mettent à les traquer.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que The Descent est une série B maline et implacable. Le film peut compter sur son rythme crescendo suffoquant, sa réalisation oppressante (notamment sur les plans serrés qui renvoient à l'idée de claustrophobie) et sa gestion de la lumière (ou plutôt d'absence de lumière) pour proposer au public un véritable cauchemar malgré l'aspect programmatique du récit. 

Plus que les effusions d'hémoglobine, les créatures caverneuses et poisseuses qui traquent les jeunes femmes, qu'on entend et dont la présence se sent plus qu'elle ne se voit, restent les plus traumatisantes. Sans oublier le sadisme du scénario envers ses personnages, qu'il éprouve aussi bien physiquement que psychologiquement (notamment dans une scène devenue culte pour les amateurs du genre, mais on n’en dira pas plus). 

Notre dossier passionné sur The Descent

gemini man

Sortie : 2019 - Durée : 1h57

Tel père tel... pareil ?

Ça parle de quoi ? Henry Brogan, un tueur professionnel, est soudainement pris pour cible et poursuivi par un mystérieux et jeune agent qui peut prédire chacun de ses mouvements.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Ang Lee est un auteur qui a toujours été en avance sur son temps et qu’il l'a prouvé encore une fois avec Gemini Man. Le long-métrage d’action expérimental du monsieur a fait un bide monumental en s’affublant en plus d’une réception critique extrêmement agressive (notamment à cause de son scénario typique et simpliste de film d’action/espionnage, pour ne pas dire vide).

Pour autant, s’en tenir uniquement à ça serait dommage, tant la proposition s’avère être une expérience complètement singulière et époustouflante. À commencer par ce face à face entre Will Smith et une version plus jeune de lui, un affrontement permis par une bluffante utilisation du de-aging (une méthode pour rajeunir numériquement un sujet).

Par ailleurs, même si le dispositif qui porte tout le film a eu du mal à convaincre certains spectateurs qui trouvaient que ça faisait “cinématique de jeu vidéo”, beaucoup d’autres ont été séduits et ont vu dans cette tentative une manière de repenser le cinéma d’action. La nouveauté du cinéaste pour tenter de renouveler ce cinéma éculé ? Le HFR (High Frame Rate), avec une cadence d’images de 120 par secondes (là où normalement on tourne à 24 au cinéma), a apporté une fluidité et une frénésie nouvelle pour une action ultra détaillée et nerveuse. Un shot d’adrénaline dont il serait bête de se priver.

Notre critique de Gemini Man.

Darknet-sur-Mer

Sortie : 2022 - Durée : 6 épisodes de 28 minutes

Ça parle de quoi ? Pour Ben et Flo, deux jeunes hackers du dimanche, la vie semble beaucoup plus excitante sur le Darknet que dans leur paisible petit port de pêche. Mais quand débarquent en ville deux mafieux albanais s'étant fait flouer par le duo, la quiétude des lieux est compromise. 

Pourquoi il faut la regarder ? Si soudainement, venait à nous la drôle d’idée de se demander où a bien pu passer Pascal Légitimus, et bien voilà la réponse. Juste là, dans la future série française d’Amazon, Darknet-sur-Mer, il interprète un rôle de troisième ordre, bien caché derrière Vincent Desagnat, Arié Elmaleh ou encore Artus. Une sacrée bande dont on ne doute pas un seul instant qu’elle a été réunie avec toutes les meilleures volontés du monde, et ce dans le but de proposer un divertissement de haute volée.

Série comique de six épisodes, Darknet-sur-Mer ne devrait pas s’éterniser et vite faire le tour de son sujet, ce qui en soit, est déjà une qualité. Tel un Fargo, sauce Ponet-Sur-Mer et vidé comme un poisson, le récit démarre sur la base d’une petite escroquerie qui tourne mal et à partir de laquelle s’en suivront moult rebondissements et péripéties en tout genre. On retrouve même la flic un peu larguée, mais impliquée (jouée par Joséphine Draï) qui aura sans doute beaucoup à faire pour que nos héros geeks (encore eux) ne se fassent pas massacrer par des Albanais en colère. 

Bientôt DISPONIBLE 

arnaqueurs associés - 10 octobre

Durée : 1h40

Insérée vanne graveleuse ultérieurement préjudiciable

Ça parle de quoi ? Acculés par une montagne de dettes, un voleur d'art très doué et une actrice en devenir s'associent pour tenter un dernier coup avant de raccrocher.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'il est rare de voir une association plus étrange que celle d'Arnaqueurs associés. Tout d'abord parce qu'on n'a pas l'habitude de voir Emily Ratajkowski jouer dans des films et d'autre part parce que le tandem est complété par Theo James. Si l'acteur a déjà montré l'étendue de son talent (lol) dans les films Divergente, il faut dire que le monsieur n'est pas à l'affiche de beaucoup de films non plus. Deux têtes qui pour autant ont l'air de bien s'accorder dans ce DTV. Une association qui nous semble même assez logique.

Si on avait pu les imaginer tous les deux remplaçants de Jamie Dornan et Dakota Johnson dans une série de films dont on taira le nom, on les retrouve à l'affiche d'un film d'arnaque. Le tout sera de savoir si le plan des deux collègues sera bien mis en oeuvre. Trahison et manipulation sont donc au rendez-vous de cette production. Si la carrière du réalisateur est aussi complète que la filmographie des deux stars (maigre donc), on peut voir dans ce film l'association de noms aussi discrets qu'évocateurs. Ce qui fait de ce long-métrage une curiosité aussi alléchante qu'inquiétante.

The Holiday - 15 octobre

Sortie : 2006 - Durée : 2h18

À voir pour le sourire de Cameron Diaz

Ça parle de quoi ? Déçues par les hommes, une américaine, Amanda, et une Anglaise, Iris, décident d'échanger leurs logements à l'occasion des fêtes de fin d'année. Cet échange ne va pas tarder à bouleverser leurs vies.

Pourquoi il faut le regarder ? En 2001, Ce que veulent les femmes avait assez agréablement surpris par son efficacité et son discours engagé sous-jacent. Réalisée par Nancy Meyers, cette comédie romantique portée par le duo Mel Gibson et Helen Hunt inversait le principe des sexes à l’image des films d’Howard Hawks et proposait un message féministe prononcé fort bien amené.

Six ans plus tard, la cinéaste, toujours préoccupée par les questions féministes, offrait The Holiday, une autre comédie romantique se déroulant sur la période de Noël. Si ce style de long-métrage peut agacer à force, The Holiday, au-delà du simple film léger, se démarque par son attachement au cinéma et à son histoire. En outre, le cameo improbable qui survient au détour d’un rayon de vidéoclub mérite d’être vu.

I SEE YOU - 17 octobre

Sortie : 2019 - Durée : 1h38

Élément perturbateur

Ça parle de quoi ? Justin Whitter, 10 ans, disparaît alors qu'il faisait du vélo dans un parc. L'inspecteur de police Greg Harper est en charge de l'affaire. Au même moment, son épouse Jackie et leur fils Connor font face à des phénomènes étranges et inhabituels dans leur maison : vaisselle qui disparaît, télévision qui s'allume toute seule... Rien qui ne les inquiète vraiment, et pourtant...

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si vous avez envie de retrouver la Helen Hunt de Twister, c’est par ici que ça se passe. L’actrice s’offre le rôle principal de I See You, un thriller particulièrement bien pensé, avec le jeune Judah Lewis, que l’on a déjà vu dans d’autres propositions de genre telles que The Babysitter ou encore Summer of 84. On attend de voir ce que ce petit monde va être amené à subir. Car si le résumé amène à penser que le film va flirter avec le paranormal, il annonce surtout un divertissement qui compte bien manipuler les protagonistes... mais aussi le spectateur. 

C’est ce qui fait d’ailleurs le charme du film, et ce bien qu’il décide de sacrifier ses propos et sous-textes au prix du spectaculaire. La proposition bénéficie d’un scénario qui a plusieurs atouts dans sa manche et qui s’amuse à compiler les tours de force de manière radicale. Un récit et une structure en deux-temps qui offrent une puissance de frappe inouïe à l’intrigue, provoquant malaises et questionnements avant de nous donner des réponses. Une préparation paiement à la hauteur donc à la mise en scène complètement soumise par le dispositif... mais inspirée. 

Notre critique de I See You.

Périphériques, Les Mondes de Flynne - 21 octobre

Durée : 2h18

Chloë Grace Moretz aussi est abonnée à Amazon Prime Video

Ça parle de quoi ? Dans un futur proche, la technologie a commencé à subtilement modifier la société. Flynne Fisher découvre alors une connexion avec une réalité très différente, et le destin très sombre qui l'attend. 

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que comme le mentionnent fièrement l'affiche et la bande-annonce, les créateurs de Westworld, Lisa Joy et Jonathan Nolan, sont attachés à la production exécutive de Périphériques, les mondes de Flynne, une nouvelle série qui les replonge dans la science-fiction.

La création est par ailleurs signée Scott B. Smith, un scénariste capable du meilleur (Un plan simple réalisé par Sam Raimi) comme du pire (Siberia avec Keanu Reeves). Ajoutez à ça les noms de la talentueuse Chloë Grace Moretz en tête d'affiche et Vincenzo Natali (Cube, Hannibal) à la réalisation (pour un seul épisode, certes), un début d'excitation –  ou a minima de curiosité –  se profile, même si le scénario ne promet rien de bien original sur le papier.

Argentina, 1985 - 21 octobre

Durée : 2h20

Ça parle de quoi ? L'histoire vraie d'un avocat qui dirige une équipe d'inexpérimentés contre les dirigeants de la dictature militaire argentine.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'un tel sujet a l’air aussi passionnant que propice à de beaux moments de mise en scène. Comme souvent, nous restons sourds et aveugles aux grands chocs de l’histoire lorsqu’ils surviennent loin de nos contrées et c’est toujours médusés que des années plus tard, on en perçoit les ombres. Argentina, 1985 retrace le pas si lointain Procès à la Junte, mené contre les chefs de la dictature militaire du pays par les procureurs Julio César Strassera et Luis Moreno Ocampo.

Amateurs de cinéma à haute tension, de faits historiques renversants ou tout simplement de films de procès ambitieux, vous aurez probablement de quoi être rassasié ici. Le film est réalisé par Santiago Mitre (à qui l’on doit le récent Petite Fleur et El Presidente), force vive du cinéma argentin pour qui le meilleur semble encore à venir. Avec Argentina, 1985 et des acteurs d’une grande puissance d’interprétation (il retrouve notamment Ricardo Darín), le cinéaste paraît avoir les moyens de rehausser encore son jeu et de frapper encore plus fort. 

Run Sweetheart Run - 28 octobre

Durée : 2h18

Ça parle de quoi ? Après ce qui commence comme un dîner avec un client, une mère célibataire se retrouve traquée par un monstrueux assaillant.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que ce nouveau thriller horrifique de Blumhouse (qui a fini par atterrir sur la plateforme après avoir été repoussé tant de fois) semble avoir suffisamment de bizarrerie pour offrir un plaisant visionnage, mêlant slasher monstrueux et cauchemar nocturne un peu bis. Ainsi, Run Sweetheart Run, à certains endroits de sa bande-annonce, a de vagues airs de films grindhouse – où des femmes traquées par un homme malfaisant trouvent la férocité nécessaire pour lui faire face. 

Bref, que ce soit une catastrophe hilarante ou un honorable film de genre aux multiples références, Run Sweetheart Run a l’air d’avoir cette petite originalité pour lui qui ne le condamne pas à être juste une redite ennuyeuse de n'importe quel slasher récent. De plus, le film donne une deuxième chance à Pilou Asbæk de prouver qu’il peut être un meilleur antagoniste que dans son horrible rôle d’Euron Greyjoy de Game of Thrones, et à Ella Balinska d’enfin briller un peu après Charlie’s Angels et la malheureuse série Resident Evil.

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