Les nouveautés films et séries à voir sur Disney+ en septembre

La Rédaction | 14 septembre 2022 - MAJ : 15/09/2022 10:02
La Rédaction | 14 septembre 2022 - MAJ : 15/09/2022 10:02

Parce qu'il n'y a pas que Netflix ou Amazon Prime Video dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Disney+Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Disney+ dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois de septembre ?

 

Disney+ : photo Star

 

DÉJÀ DISPONIBLE

EDMOND

Sortie : 2019 - Durée : 1h53

  

Edmond : photo, Thomas SolivéresQuand il faut écrire l'adaptation d'une adaptation

 

Ça parle de quoi ? Décembre 1897, Paris. Edmond Rostand n’a pas encore trente ans, mais déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Il n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l’instant, il n’a que le titre : « Cyrano de Bergerac ».

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que l’adaptation de la très réussie pièce de théâtre d’Alexis Michalik est aussi un film très efficace et une charmante lettre d’amour à la littérature. Même si le film partage avec le Molière de Laurent Tirard, les défauts d’une narration qui veut absolument justifier la créativité de l’écrivain par les turpitudes de la vie (la fiction ne dépassant donc jamais la réalité), il reste bien écrit et rend honneur à Edmond Rostand comme il se doit.

Que vous soyez amateur de comédies françaises de haute volée, de films d’époque, ou tout simplement de l’histoire de Cyrano de BergeracEdmond est un long-métrage qui serait bien susceptible de vous séduire. Mis en scène avec passion pour Michalik lui-même (qui adapte son propre texte), la très bonne direction offre aux comédiens la dose d’amusement nécessaire pour délivrer parfaitement de très plaisants dialogues.

SHERLOCK

Durée : 14 épisodes de 90 minutes

 

Sherlock : photoÉlémentaire, mon cher Disney

 

Ça parle de quoi ? Les aventures de Sherlock Holmes et de son acolyte de toujours, le docteur Watson, sont transposées au XXIe siècle.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que la série de Steven Moffat et Mark Gatiss est toujours l’un des plus savoureux détournements de la télévision moderne quant à l’œuvre de Conan Doyle. Révélant l’excellent Benedict Cumberbatch au monde entier (avant qu’il ne devienne une figure hollywoodienne prisée), Sherlock joue l’équilibriste entre humour, intrigue policière et noirceur totale pour réinventer toute une littérature de génie.

Prouvant que l’on n’a jamais fait absolument mieux que Sherlock Holmes, dans son genre, la série n’est pas parfaite et s’affaiblit de saison en saison, mais fonctionne malgré tout jusqu'au bout grâce au charisme de ses acteurs et à son écriture abracadabrantesque assumée, parfois méta, et toujours diablement ingénieuse. Une très bonne adaptation du détective donc, façon Doctor Who dans le texte, à laquelle il vous sera difficile de résister, une fois dedans. 

LES NOUVEAUX MUTANTS

Durée : 1h33

 

Les Nouveaux Mutants : Photo, Maisie WilliamsMaisie Williams qui voit sa carrière après Game of Thrones prendre un mauvais tournant

 

Ça parle de quoi ? Détenus dans une division secrète contre leur volonté, cinq nouveaux mutants doivent apprivoiser leurs dons et assumer les erreurs graves de leur passé.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Les Nouveaux Mutants est un de ces films perdus dont le charme repose sur l'échec. Alors que les X-Men poussaient leurs derniers soupirs dans les ultimes jours de la Fox et avant le rachat par Disney, le studio accouchait dans la douleur d'un étrange objet filmique. À la manière de Warner et de son DCEU, la firme ne savait absolument pas où aller avec son univers de héros et s’éparpillait sur plusieurs tableaux à la fois. Les Nouveaux Mutants étaient l’un de ces projets et le vestige d’une production anarchique.

Imaginé comme un premier film d’horreur dans l’univers X-Men, pour au final se transmuter en thriller adolescent, Les Nouveaux Mutants est un objet filmique dans lequel il y a sans doute beaucoup à tirer. Entre anomalies d’écriture, mélange des genres raté et naufrage fascinant, le long-métrage gagne à l’analyse (sérieuse ou cynique) ou pour le simple plaisir de voir Maisie Williams et Anya Taylor-Joy faire de leur mieux à l’écran.

Notre critique de Les Nouveaux Mutants

wedding season

Durée : 8 épisodes de 35 minutes

 

 

Ça parle de quoi ? Katie et Stefan tombent amoureux l’un de l’autre à un mariage et entament une liaison alors que celle-ci est fiancée à un autre homme. Deux mois plus tard, au mariage de Katie, son nouvel époux et toute sa belle-famille sont assassinés. La police soupçonne Stefan tandis que ce dernier soupçonne Katie. L'enquête commence...

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si vous aimez voir deux tourtereaux en cavale façon Bonnie & Clyde, cette série est faite pour vous. Il faut dire que la série s’annonce loufoque avec cette histoire de famille décimée au poison lors d’un mariage. Situation plus qu’improbable qui laisse pour seule survivante la mariée qui s’était (pour ne pas arranger son cas) trouvée un amant. Avec l’incertitude de savoir si oui ou non, un des deux protagonistes est coupable, le suspens est présent dans n’importe quelle scène à priori anodine de Wedding Season

Porté par deux acteurs principaux qui ont l’air de bien s’amuser, à savoir Rosa Salazar et Gavin Drea, c’est l’occasion pour nous de voir à l’écran une curieuse alchimie entre les deux acteurs. Ils sont embarqués dans une aventure rocambolesque, animée par les prises de têtes qui contrastent avec de véritables moments de tendresse. Parce que c’est aussi ça l’amour, des hauts et des bas. Et il est très amusant de voir ce sentiment représenté comme tel, induit dans un contexte aussi fun que barré. 

MIKE

Durée : 8 épisodes de 25 minutes

 

 

Ça parle de quoi ? Mike retrace les hauts et les bas de la carrière et de la vie privée de ce boxeur d’exception devenu un temps infréquentable puis réhabilité. Au-delà de l’athlète mondialement connu, la mini-série traite des problèmes de classe sociale aux États-Unis, du racisme, de la célébrité, des médias, de la misogynie, de la fracture sociale, du rêve américain et du rôle de chacun dans la construction de ce mythe moderne.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que si vous êtes fan de boxe, de biopic ou que vous aimez tout simplement Mike Tyson, Mike est faite pour vous. Disney+ vous invite à suivre dans un format épisodique le parcours haut en couleur de l’athlète mondialement connu. On a bon espoir que la série reprendra le meilleur du genre rise and fall qui, associée à une grande performance de Trevante Rhodes, peut donner un rendu tout à fait flamboyant. 

La mise en scène s’annonce sensible, proche de notre héros, un trait important du biopic qui, couplé avec ce brisage du quatrième mur, semble amenuiser la distance entre le spectateur et Mike. Une proximité indispensable pour nous faire entrer en empathie avec le personnage tout ça pour délivrer un discours enragé sur l’Amérique par le biais du portrait d’un homme complexe. Une série qui a l’air d’avoir bénéficié d’un savoir-faire exemplaire qui, par le biais de quelques plans au ralenti, rappelle même les toiles de George Bellows

PINOCCHIO

Durée : 1h51

 

Pinocchio : photo, Tom HanksZemeckis qui appelle à l'aide, perdu dans l'immensité de l'océan Disney

 

Ça parle de quoi ? La célèbre histoire de ce pantin de bois, Pinocchio, bien décidé à vivre la plus palpitante des aventures pour devenir un vrai petit garçon.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si vous aimez Disney et que vous conspuer violemment les dernières tentatives du studio à recycler ses anciennes gloires passées en remake live-action, ce film est fait pour vous. Pinocchio est une énième manière de voir Disney piétiner ses films d’animation, qui les passe à la moulinette pour proposer des versions édulcorées (mais dans l’air du temps). Lisse jusqu’à mépriser tout nouveau regard intéressant ou inventif, simplement pour faire de l’argent, ce millésime 2022 estampillé Disney fait le pari fou de supprimer toute dramaturgie

Mais regarder Pinocchio, ce n’est pas assister au naufrage de Disney (pas uniquement), c’est aussi contempler la déchéance d’un réalisateur visionnaire. Rarement a-t-on vu Robert Zemeckis aussi desséché, loin de l’inventivité et de la technicité qui a fait sa grandeur (et pourtant on a vu Sacrées sorcières). Si quelques plans ici et là nous font nous dire que l’ombre d’un Zemeckis traîne quelque part, le cinéaste sans marge de manœuvre s’est fait aspirer par le cahier des charges Disney jusqu’à en devenir un yes-man au style impersonnel et désincarné. Un échec bluffant qui vaut le détour avant le Pinocchio de Guillermo Del Toro. 

Notre critique de Pinocchio 

 

BIENTÔT DISPONIBLE

andor - 21/09

Durée : 12 épisodes

 

 

Ça parle de quoi ? Série prequel consacrée au personnage de Cassian Andor, apparu au cinéma dans le film Rogue One : A Star Wars Story.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce qu’après un Obi-Wan Kenobi en demi-teinte et le très décevant Livre de Boba Fett, Andor semble à vue de nez la chose la plus prometteuse dans l’univers de Star Wars depuis longtemps. Pourtant ça ne partait pas gagnant. Bien que Rogue One ait été une vraie réussite (l’une des seules de la saga Star Wars récente), l’idée d’un spin-off sur Cassian Andor – personnage secondaire du film dont on connaît déjà la destinée – n’avait rien de très vendeur. D'autant plus que la série arrive quelques semaines après House of the Dragon et Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir.

Toutefois, les premières images et les bandes-annonces d’Andor ont agréablement surpris. Avec une ambition visuelle (et peut-être narrative) à première vue supérieure à ce que l’on a pu voir dans Obi-Wan Kenobi et une production très encourageante, la série semble vraiment avoir confiance en son concept. Reste à savoir à quel point les enjeux d’Andor seront correctement dessinés et tiendront son intrigue sur pas moins de douze épisodes. Et l'on ne boudera pas notre plaisir non plus de revoir Diego Luna tenir sur ses solides épaules une aventure à la hauteur de son jeu.

The Old Man - 28/09

Durée : 7 épisodes d'environ 60 minutes

 

 

Ça parle de quoi ? Dan Chase, un ex-agent de la CIA en fuite depuis plusieurs années, est contraint désormais d’assumer son passé pour assurer son avenir lorsqu’il découvre qu’un assassin tente de l’éliminer.

Pourquoi il faut le regarder ? Tout simplement parce que Jeff Bridges. L’immense acteur fait son grand retour après de sérieux problèmes de santé et on avait peur de ne plus le voir du tout au cinéma ou sur le petit écran. Mais le bonhomme est revenu pour nous rassurer et dans un rôle qui promet d’être physique, de quoi nous signifier que le monsieur a encore de beaux jours devant lui et qu’il est prêt à se battre pour conserver sa place sur les écrans. 

L’histoire on la connaît : un héros qui se fait trahir par le gouvernement pour qui il a tout donné. Si en films ça n’a pas toujours tenu la route, la série aura sûrement le temps de poser un récit cohérent et fouillé pour nous faire digérer une pilule que l’on a maintes fois tenté de nous faire avaler. Avec une incarnation badass et des scènes d'actions musclées, The Old Man peut-être une sacrée bonne surprise. 

Hocus pocus 2 - 30/09

Durée : ?

 

  

Ça parle de quoi ? Suite de Hocus Pocus : Les trois sorcières. Dans cette nouvelle aventure, les trois sorcières - tout droit surgi du XVIIe siècle et assoiffées de vengeance - vont une fois de plus s’acharner sur la ville de Salem.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si la nostalgie des années 90 n’a pas déjà exterminé en vous toute joie de vivre et foi en autre chose que le recyclage des licences d’antan, vous pourrez lui en donner l’occasion à nouveau grâce à Hocus Pocus 2. Un retour de trente ans dans le passé pour un conte d’Halloween Disney qui a marqué en son temps quelques jeunes esprits et qui vise donc à réitérer l’expérience.

Que le film parvienne ou non à séduire de nouvelles générations, les fans de la première heure seront sans doute heureux de retrouver les trois actrices originales du premier volet (Sarah Jessica Parker, Bette Midler et Kathy Najimy) pour vivre pleinement cette improbable réunion. Hocus Pocus 2 risque toutefois de n’être rien de plus qu’une redite de l’original, avec moins de charme. Le film compterait davantage sur ses enthousiastes comédiennes plutôt que sur son scénario qui, vu d'ici, a plutôt des airs d'un épisode bonus "Que sont-ils devenus 30 ans après ?" qu’à une digne suite.  

wedding nightmare 30/09

Sortie : 2019 - Durée : 1h35

 

Wedding Nightmare : photo, Samara WeavingQuand le mariage prend une drôle de tournure

 

Ça parle de quoi ? La nuit de noces d’une jeune mariée tourne au cauchemar quand sa riche et excentrique belle-famille lui demande d’honorer une tradition qui va se révéler meurtrière et où chacun luttera pour sa survie. 

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si vous aimez les slashers ou voir des riches s’en remettre à Satan et pourchasser les plus modestes, ce film est fait pour vous. Trip ésotérique et fun au concept sadique et hasardeux, Wedding Nightmare nous dévoile ses cartes les unes après les autres avec une énergie et une bonhommie qui ne peut que séduire. Assumant son concept barré jusqu’à un final clairement too much mais très amusant, le film met les pieds dans le plat de viscères avec une telle vigueur qu’elle traverse l’écran pour nous éclabousser en plein visage.

Un récit qui se tient de bout en bout grâce à un ton gentiment grand-guignolesque qui nous fait digérer quelques pirouettes scénaristiques pour le moins audacieuses. La suspension d’incrédulité trace sa route sur la corde raide sans jamais faillir, car porté par une Samara Weaving qui a pleine foi en ce dans quoi elle s’est embarquée. Plus encore, la mise en scène se montre inspirée, histoire de toujours plus nous charmer. À la fin, on ne sait pas vraiment si on a envie ou non de se marier, mais le film se garantit certainement une petite place dans nos cœurs et nos mémoires à l’instar d’une aventure fugace et sans lendemain, mais qui valait le coup. 

Notre critique de Wedding Nightmare

 

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commentaires
Zarbiland
14/09/2022 à 17:52

Article précieux, je croyais que le Mike que je voyais en gondole était le mauvais film avec Mike Tyson sorti récemment. Emballé par le premier épisode. Je me garde la suite pour ce week end.