Choose or Die : Netflix dévoile la bande-annonce de son prochain film d'horreur

Netflix a dévoilé une première bande-annonce très rétro pour son prochain film d'horreur.

Un jeu vidéo n'a pas le pouvoir de tuer qui que ce soit, n'est-ce pas ? N'est-ce pas ? Eh bien, ce n'est pas exactement ce qu'implique Choose or Die, le prochain film d'horreur original produit par Netflix. Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Toby Meakins propose une vision cinématographique d'un survival horror, jouant ainsi sur les relents nostalgiques des fictions hypertextuelles.

Choose or die raconte l'histoire de Kayla, interprétée par Iola Evans (The 100, Carnival Row), une jeune codeuse désargentée qui, tentée par un prix non réclamé, démarre avec son ami Isaac (Asa Butterfield, star de Sex Education) un jeu vidéo des années 80, et investit par la suite un univers surréaliste où les choix ne connaissent désormais plus qu'une issue sordide. C'est en tout cas le pitch de départ teasé par la bande-annonce dévoilée par Netflix.

Les premières images révèlent Hal, campé par Eddie Marsan (Le dernier pub avant la fin du monde, Be happy) assis chez lui, tandis que se déroule dans un lecteur cassette la bande magnétique de Curs>r, un jeu vidéo présageant paix, amour, et sérénité. En parallèle, une voix off sinistre annonce la couleur : "Félicitations. Vous êtes méritoire. Et souvenez-vous : la réalité est maudite".

Alors qu'elle vient d'être renvoyée de son travail de femme de ménage, Kayla s'en retourne chez elle où trône, épinglée sur un mur, une lettre d'expulsion. Intriguée par la promesse d'un prix à hauteur de 125 000$ qu'elle trouve chez son ami Isaac, la jeune femme lui donne rendez-vous plus tard dans la nuit et démarre le jeu, découvrant avec horreur que le jeu semble non seulement avoir une emprise sur la réalité, et qu'elle ne peut plus s'en défaire, condamnée ainsi à jouer pour sa vie plutôt que pour l'argent.

S'en suit, rythmé par un montage spasmodique, une succession de démonstrations de violences instiguées par les demandes lugubres du jeu, entité presque sentiente tandis que la frontière entre le réel et le virtuel semble peu à peu disparaître.

Après, tout dépend du nombre de niveaux

Plus le cursed, celui qui est maudit, souffre, plus le bénéfice du curser, celui qui choisit, s'accroit. Un concept qui n'est pas sans rappeler la cagnotte de Squid Game (dont la suite se précise) renflouée un peu plus à la mort de chaque participant. Hybride entre la fiction interactive Black Mirror : Bandersnatch de la plateforme, le torture porn de la saga Saw, et l'ascendant du jeu sur le monde réel de Jumanji,  Choose or Die promet, s'il mène son concept à bien, une fiction d'horreur digitale pour le moins inquiétante.

Un choix à effectuer le 14 avril prochain sur Netflix.