Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 25 février au 3 mars

La Rédaction | 25 février 2022 - MAJ : 25/02/2022 18:54
La Rédaction | 25 février 2022 - MAJ : 25/02/2022 18:54

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 25 février au 3 mars 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ? 

vikings valhalla

Disponible sur Netflix - Durée : 8 épisodes d'environ 50 minutes

 

 

Ça parle de quoi ? Cent ans après la série Vikings, l’histoire de leurs descendants parmi lesquels les légendaires Leif Erikson, Freydis, Harald et Guillaume le Conquérant, des hommes et femmes prêts à tout pour survivre dans une Europe en pleine mutation.

Pourquoi il faut la regarder ?  Si vous avez été conquis par Vikings, cette série spin-off devrait, par sa simple existence, ravir votre esprit barbare. Mais en plus, le showrunner de la série originelle, Michael Hirst, revient pour co-diriger la série et s’assurer que son bébé soit bien entretenu. Pour autant, on peut attendre quelque chose de différent avec Vikings Valhalla.

Le véritable showrunner du spin-off, Jeb Stuart, avait vendu une série très orientée « action », sans ralentissement et pleine de péripéties, pour nous délivrer l’épopée ultime des vikings. Il ne s’agira donc pas que de parallélismes historiques et d’étalage de beurre sur une tartine trop grande, mais bien un joyeux carnage qui devrait raconter une histoire digne des Scandinaves.

sans répit

Disponible sur Netflix - Durée : 1h36

 

 

Ça parle de quoi ? Après avoir fait l'impensable pour couvrir un accident, un flic corrompu voit sa vie basculer quand un mystérieux témoin commence à lui envoyer des menaces.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Sans répit est le remake de l’excellent thriller Hard Day de Kim Seong-hun. Sauf qu’exit le thriller nerveux et teinté d’humour noir qu’était le film coréen, le premier long-métrage de Régis Blondeau tentant de livrer une lecture plus âpre et grave en évinçant complètement l’héritage comique de l’original.

Cependant, en étouffant son propre potentiel grotesque et en ayant du mal à spectaculariser son action sans la rendre ridicule et incohérente, Sans répit ne trouve jamais vraiment son ton. Il n’est pas non plus aidé par son artisanat complètement aux fraises, piégé entre un découpage et un montage surcharcuté, une écriture trop évidente et une interprétation constamment à côté de la plaque. Pour couronner le tout, le film déresponsabilise ses personnages de flics ripoux fondamentalement mal-aimables, le rendant presque problématique.

Notre critique de Sans répit

un bail en enfer

Sur Netflix le 1er mars - Durée : 5 épisodes d'environ 45 minutes

 

Un bail en enfer : photoLe poids des mots, le choc des photos

 

Ça parle de quoi ? Entre escrocs violents et tueurs de sang-froid, ces histoires vraies terrifiantes relatent certaines des pires expériences de colocation que l'on puisse imaginer.

Pourquoi il faut la regarder ? On ne va pas vous faire l'affront de vous vendre Un bail en enfer comme si c'était Mindhunter. Quatre psychopathes (avec une grand-mère dans le lot, quand même) au coeur d'affaires de colocations sordides, avec des vues du haut en drones de [insérer une grosse ville américaine]. Et on adore ça. On adore ça parce qu'on a déjà constaté la capacité à Netflix de livrer des documentaires "issus de faits réels" percutants et addictifs (Don't F**k With Cats : Un tueur trop viralL'Arnaqueur de Tinder).

Netflix vous avait déjà fait désinstaller Tinder, et maintenant on s'attaque à votre logement. Entre des tueurs psychopathes, des trafiquants ou des arnaqueurs aux airs de mamie gâteau, les meilleures histoires d'embrouille à la coloc' ont été réunies pour vous faire mouiller vos draps. D'ailleurs, le "Tinder swindler" a été si apprécié à la suite de son documentaire qu'il serait désormais en pourparlers pour une télé-réalité. Bientôt mamie arsenic dans Les Anges ? On vous laisse donc dormir sur vos deux oreilles, et apprécier votre colocataire chiant qui n'est, au moins, pas un tueur en série. À moins que ?

halloween

Sur Netflix le 1er mars / Sortie : 2007 - Durée : 1h46

 

Halloween : photo, Scout Taylor-Compton"Bonjour, c'est Michael de Carglass"

 

Ça parle de quoi ? Dans ce remake du grand classique de l'épouvante, Michael Myers s'est échappé de l'hôpital psychiatrique et retourne chez lui pour semer la terreur à nouveau.

Pourquoi il faut le regarder ? Allergiques aux remakes ? Laissez le bon Rob Zombie vous faire changer d’avis. En s’attaquant à l’un des plus grands classiques de l’épouvante moderne, le bougre a prouvé contre toute attente qu’il était possible de renouveler son mythe, de lui accorder une seconde jeunesse. Sa technique ? Contredire sciemment l’approche de Carpenter. Celui-ci voulait faire de Michael une incarnation déshumanisée du mal à l’état pur. Zombie le transforme en redneck patibulaire. Il détestait la relation familiale entre les deux némésis, imposée lors de l’écriture des suites. Zombie en fait l’un des piliers de son histoire.

En résulte, Halloween, une relecture brutale et malsaine du monument de minimalisme original, un coup de pied dans la fourmilière du slasher et un doigt d’honneur appuyé aux gardiens du temple. Le tout accompagné d’un casting de pures trognes du bis, constitué de Sheri Moon Zombie, bien sûr, mais aussi de Scout Taylor-Compton dans le rôle de Laurie, de Brad Dourif et de Malcolm McDowell, génial en Dr Loomis. On ne sait pas ce qu’il vous faut de plus.

la reine margot

Sur Netflix le 1er mars / Sortie : 1994 - Durée : 2h39

 

La Reine Margot : Photo Daniel Auteuil, Isabelle Adjani"Ne vous en faites pas madame, ça va bien se passer"

 

Ça parle de quoi ? La jeune reine Margot se retrouve piégée dans un mariage arrangé au milieu d'une guerre de religion entre catholiques et protestants. Elle espère s'échapper avec un nouvel amant, mais se retrouve emprisonnée par sa famille impitoyable.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'on cite souvent, comme inspiration première de Game of Thrones, les tutélaires Rois Maudits (et à raison), pour autant, le chef-d'oeuvre de Patrice Chéreau a plus que mérité sa place au panthéon des grandes fresques du pouvoir, de la chair et du sang. Retraçant la dernière cavalcade d'évènements et de passions qui aboutira au massacre de la Saint-Barthélemy, le film est un mélange surpuissant de fièvre historique, de dramaturgie, de tragédie, et de vertige émotionnel.

Face à un cinéaste au sommet de son art, tant filmique que scénographique, une galerie de comédiens enflamme l'écranIsabelle Adjani nous offre une de ses plus intenses prestations, quant à Daniel Auteuil, il propose une relecture terrible de la figure d'Henri de Navarre. À leurs côtés, Jean-Hugues AngladeDominique BlancThomas Kretschmann et Pascal Greggory donnent à l'ensemble une puissance remarquable. Récit d'une inexorable bouffée de haine, de folie, La Reine Margot est la chronique opératique d'un des épisodes les plus brutaux de l'histoire française nous renvoie avec panache à la versatilité ravageuse des affects.

ni juge, ni soumise

Sur Netflix le 1er mars / Sortie : 2018 - Durée : 1h39

 

Ni juge, ni soumise : photoPunisher, c'est de la petite bière à côté

 

Ça parle de quoi ? Dans ce documentaire tourné sur le vif, une juge belge se penche sur de vieux dossiers, houspille les suspects et montre qu'elle n'a pas vraiment la langue dans sa poche.

Pourquoi il faut le regarder ? Filmer une institution au travail est épineux, pour ne pas dire quasi-impossible. La filmer à travers un de ses représentants et d'autant plus complexe, que le risque de transformer un individu en message sur pattes, en caricature ou en tract simpliste. C'est pourtant le double défi que relèvent Jean Libon et Yves Hinant avec Ni juge, ni soumise, ou l'incroyable exigence d'humanité que requiert le métier de magistrat éclate à l'écran.

Et si sa protagoniste, ainsi que de nombreux commentaires l'ont souligné lors de la sortie du film, ne manque ni de truculence, ni d'un goût de la réplique particulièrement bien sentie, au-delà de la curiosité de plusieurs séquences, mues par sa gouaille féroce ou son énergie inextinguible, c'est la pertinence de son regard qui passionne. Comment appréhender l'autre ? L'erreur, le crime, la faute, la désocialisation, et les multiples conséquences de ce qui pousse les uns à commettre ou à laisser faire ? À défaut d'y répondre, le film nous donne à percevoir un continent de réflexion et d'humanités nécessaires.

the mist

Sur Netflix le 1er mars / Sortie : 2008 - Durée : 2h

 

The Mist : photo, Thomas JaneQuelle est la brouille ?

 

Ça parle de quoi ? Tandis qu’une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, un père et son fils se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d’autres habitants terrorisés. Ils ne tardent pas à s’apercevoir que le brouillard est peuplé d’inquiétantes créatures…

Pourquoi il faut le regarder ? Adapté du célèbre roman de Stephen King, The Mist s’écarte des habituels monstres de l’auteur pour proposer un huis clos sans égal, en confinant ses personnages dans un supermarché. Avec une brume enveloppant la ville qui n'est qu'un écran de fumée, on dissimule habilement le véritable sujet du film : la nature humaine.

Car, au milieu d’une telle catastrophe, l’instinct de survie prend le dessus, et pousse - plus qu’aucune autre œuvre de King - sur la monstruosité humaine. En découle un scénario haletant, des péripéties bien trouvées, et la tragique histoire d’une famille banale en apparence. Pour l’anecdote, King a avoué préférer la fin du film à celle de son livre, c’est dire si ça vaut le coup.

une famille sur le ring

Sur Netflix le 1er mars / Sortie : 2019 - Durée : 1h49

 

Une famille sur le ring : photo Une famille sur le ringIncandescente Florence Pugh

 

Ça parle de quoi ? Élevée dans une pétulante famille de catcheurs britanniques, la rebelle Saraya doit redoubler d'efforts pour s'imposer comme catcheuse professionnelle de la WWE.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'Une famille sur le ring est l’exemple typique du feelgood movie, plutôt bien charpenté, qui touche et intéresse. En effet, malgré une structure mécanique et les caméos complètement gratos de monsieur Dwayne Johnson, le film de Stephen Merchant est très loin d'être désagréable, principalement grâce à la grande tendresse confiée à ses personnages.

Cette empathie est évidemment due à la joliesse de l’écriture de Merchant, mais également au tout à fait remarquable jeu des interprètes. En effet, nous retrouvons dans Une famille sur le ring la brillante Florence Pugh (The Little Drummer Girl et Midsommar), l’explosif Nick Frost (la trilogie Cornetto) et le monolithique Vince Vaughn (Voisins du troisième type et Traîné sur le bitume).

Notre critique d'Une famille sur le ring

les noces funèbres

Sur Netflix le 1er mars / Sortie : 2005 - Durée : 1h17

 

Les Noces funèbres : photoAvant que Burton ne te rejoue la même musique ?

 

Ça parle de quoi ? Victor découvre le monde de l'au-delà après avoir épousé, sans le vouloir, le cadavre d'une mystérieuse mariée. Pendant ce temps, sa promise, Victoria, l'attend désespérément dans le monde des vivants.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Les Noces funèbres est l’un des rares films à sauver de la filmographie des années 2000-2010 de Tim Burton. En effet, le cinéaste d'Edward aux mains d'argent, Ed Wood et Sleepy Hollow signe ici, avec la collaboration de Mike Johnson, un nouveau conte macabre d'une beauté plastique ahurissante, quand bien même il s'agit-là de la dernière limite d'un cinéaste aux portes de l'auto-caricature.

Malgré tout, les possibilités permises par l'animation en stop-motion donnent du corps et de l'organique à l'univers de Burton, dont le cinéma atteint ici une richesse visuelle rare dans le reste de sa filmographie. Mais il faut également le voir pour se rendre compte que l'obsession du réalisateur pour ses acteurs favoris, à savoir Johnny Depp et Helena Bonham Carter, dépasse la prise de vue réelle puisque nous les retrouvons au casting vocal des Noces funèbres.

perdus dans l'arctique

Sur Netflix le 2 mars - Durée : 1h43

 

  

Ça parle de quoi ? À la recherche d'une carte perdue dans l'immensité glacée du Groenland, deux hommes luttent pour leur survie.

Pourquoi il faut la regarder ? Perdus dans l'Arctique est une production d'un réalisateur danois (Peter Flinth) mettant en scène Nikolaj Coster-Waldau (Jaime Lannister dans Game of Thrones) en tant que premier rôle et scénariste dans un récit tournant autour d'une expédition glacée qui tourne mal laissant deux explorateurs face à leur destin (toute ressemblance avec The Revenant est évidemment fortuite).

Outre l'interprète de Jaime Lannister, on retrouvera Joe Cole (John Shelby dans Peaky Blinders) ou Charles Dance (Tywin Lannister dans Game of Thrones également), et forcément, on se dit qu'il est difficile de ne pas être séduit par les décors polaires qui donnent systématiquement un charme à la détresse des voyageurs perdus. Alors on tentera forcément notre chance.

Mais aussi...

The Guardians of Justice, Deux frères, L'Ours, LOL (Laughing Out Loud), Quai d'Orsay, Baywatch : Alerte à Malibu, La vie très privée de Monsieur Sim, La surface de réparation, Les noces funèbres, Réparer les vivants, The Week-end Away, Survivre au paradis : Une histoire de famille, Marie Stuart, reine d'Ecosse, Madea : retour en fanfare, Journal d'une baby-sitter, Spider in the Web, The Fame Game...

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commentaires
Morcar
28/02/2022 à 11:23

Merci pour l'info concernant "Halloween" ! Je ne l'ai pas revu depuis sa sortie, et je suis curieux de le revoir aujourd'hui. N'ayant jamais vu sa suite, j'espère qu'ils la mettront bientôt à disposition aussi, pour pouvoir enfin voir à quoi il ressemble. Sauf erreur de ma part, il n'a pas fait l'unanimité.

Ankytos
25/02/2022 à 23:44

The Mist, effectivement. Mais également La Reine Margot, pour ceux qui ne l'ont jamais vu, vaut bien le détour.

Flash
25/02/2022 à 23:11

Ah, la fin de The mist restera longtemps dans ma mémoire.

rientintinchti
25/02/2022 à 20:09

The mist est superbe. Du Lovecraft/King de qualité