Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 18 au 24 février

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 18 au 24 février 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ? 

the cuphead show !

Disponible sur Netflix - Durée : 12 épisodes d'environ 15min  

Ça parle de quoi ? Les mésaventures de l'impulsif Cuphead et de Mugman, son frère prudent, mais facilement influençable.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que le jeu vidéo qu’adapte la série The Cuphead Show ! était quand même très cool et que Chad et Jared Moldenhauer reviennent avec une création qui semble tout aussi folle et excessive que le jeu. La charte graphique du matériel d’origine - inspirée des films d'animation de Max Fleischer - est donc de retour, de même que les personnages principaux de l’univers : Cuphead, Mugman, le diable et Ms. Chalice.

La série semble donc tendre au même ton que le jeu vidéo, transposé ici avec un cadre surchargé, un découpage frénétique et une imposante collection de décors. Côté casting vocal, nous retrouvons Tru Valentino (Fast and Furious Les espions de la course) et Frank Todaro (voix dans Sword Art Online et Berserk) respectivement dans les rôles de Cuphead et Mugman.

massacre à la tronçonneuse

Disponible sur Netflix - Durée : 1h30

Ça parle de quoi ? Des influenceurs qui essayent de ranimer une ville fantôme du Texas croisent le chemin de Leatherface, l'abominable tueur au masque en peau humaine...

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que vous êtes un inconditionnel de la très inégale saga Massacre à la tronçonneuse ou tout simplement parce que vous cherchez votre dose de violence gratuite du week-end. Vous êtes au bon endroit : Leatherface s'y donne à coeur joie pendant plus de 1h20. Il tronçonne, coupe en deux, écrase, agrandit les sourires et soulage les migraines, jusqu'à une séquence de carnage qui aurait pu être dantesque si elle n'était pas à moitié filmée par un téléphone portable.

Il faudra cependant faire quelques concessions sur le scénario de Massacre à la tronçonneuse, qui se lance dans un étrillage en règle de la génération Z, oubliant au passage de développer qui que ce soit et de rendre correctement hommage au chef-d'oeuvre qu'il est censé prolonger. Certains diront que peu importe, pourvu que les tripes volent aux quatre coins de l'écran. On les comprend.

Notre critique de Massacre à la tronçonneuse

space force saison 2

Disponible sur Netflix - Durée : 7 épisodes d'environ 27min 

Les bof des héros

Ça parle de quoi ? Un général quatre étoiles doit faire équipe avec un scientifique excentrique pour développer la Space Force.

Pourquoi il faut la regarder ? Ce n'est pas exactement un scoop, la première saison de Space Force ne fut pas le "The Office dans l'espace" que beaucoup avaient rêvé. Handicapé par un rythme indécis, mais surtout de gros problèmes de caractérisation des personnages comme des enjeux, l'intrigue avait eu du mal à nous accrocher. Pour autant, tout n'était pas à jeter dans les premiers épisodes, loin de là.

Tout d'abord, la capacité à laisser poindre de véritables émotions derrière un humour de façade pas toujours super élaboré fut une plaisante surprise. Ensuite, n'oublions pas qu'avec son impressionnant casting, la série est perpétuellement capable de transcender une écriture inégale. Ainsi, c'est John Malkovich qui s'en est avéré l'atout maître, en scientifique aigri et malheureux, mais capable à chaque instant de fendre l'armure pour nous toucher. Espérons que cette deuxième saison lui donnera toute sa place, ainsi qu'à la trop rare Lisa Kudrow.

Notre critique de la saison 1 de Space Force

the equalizer 2

Sur Netflix le 19 février / Sortie : 2018 - Durée : 2h01

Denzel qui signe fièrement son contrat pour 17 Equalizer

Ça parle de quoi ? Ex-agent de la CIA devenu justicier autoproclamé, Robert McCall décide de reprendre les armes et de venger la mort d'une amie proche.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'Equalizer 2 est l’exemple typique de la suite faite par obligation, en parfait pilote automatique, sans le moindre semblant de générosité ou d’envie. En effet, après un premier volet assez brutal et pas désagréable, qui a par ailleurs pas trop mal marché au box-office, Antoine Fuqua et Denzel Washington sont revenus à la barre d’un second volet paresseux et programmatique.

Le récit y est parfaitement anecdotique et les quelques sursauts créatifs de la mise en scène de Fuqua sont étouffés par une majorité finalement très plate. Surnage seulement un Denzel Washington dont la force tranquille imprègne un personnage qui finit par devenir presque attachant. Relevons également un climax orageux, à échelle d’une petite ville, qui s’amuse enfin un peu avec son décor et sa mise en scène - après moins de deux heures de film d’action générique et mécanique.

Notre critique de Equalizer 2

le chant du loup

Sur Netflix le 20 février / Sortie : 2019 - Durée : 1h56

Le meilleur coup de pression qu'on puisse vous infliger 

Ça parle de quoi ? Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. À bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable.

Pourquoi il faut le regarder ? Déjà, parce que c’est un blockbuster français. Il n’en a peut-être pas forcément le budget, du haut de ses 20 millions d’euros, mais il en a complètement l’allure. Qui plus est, on parle d’un blockbuster de guerre, ce qui est encore plus rare par chez nous. Et encore encore plus rare, on parle ici d'acoustique (avant que Boîte Noire ne vienne remettre une pièce dans la machine). C'est dire l'originalité, rien que dans le concept.

Mais au-delà de l’événement en lui-même, Le Chant du loup est une expérience sonore unique. Avec la particularité de traiter son histoire par le prisme d’un acousticien sous-marin, le réalisateur Antonin Baudry nous plonge (littéralement) dans ce monde à la fois silencieux et assourdissant, paisible et brutal. À jouer constamment avec l’ouïe de son héros, le film est une expérience immersive sans commune mesure.

Notre critique de Le Chant du Loup

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