Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix ce week-end

Simon Riaux | 16 juillet 2021 - MAJ : 17/07/2021 03:18
Simon Riaux | 16 juillet 2021 - MAJ : 17/07/2021 03:18

Netflix balance à tout va nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Chaque fin de semaine, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Netflix dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

 

Logo Netflix

 

 

12 FILMS DE Jean-Claude Van Damme

Lesquels ? L'Arme absolueFull ContactTimecopLe Grand TournoiLégionnaire, InfernoReplicantThe OrderPoint d'impactIn Hell.

Pourquoi il faut (tous) les regarder ? Parce que comme l’eau, il n’y aura plus de film avec le divin Jean-Claude Van Damme dans 30 ans. Bon après cette blague douteuse, difficile de rebondir et d’expliquer à quel point le karaté man, belge une fois, est profondément génial. Pourtant, Van Damme inspire d’abord le respect grâce à sa carrière exemplaire et ensuite l’hilarité quand ce dernier se met à balancer ses aphorismes dont il a le secret. Pour sans doute préparer la venue du dernier grand cru signé Van Damme, Netflix propose à ses abonnés douze films mettant en scène le gros dur à la tête bien remplie. 

Certaines des meilleures apparitions du maître du grand écart font partie du catalogue Netflix, tels que Timecop, adapté du comic book éponyme de science-fiction ou bien Légionnaire dans lequel Van Damme range ses gants de boxe pour aller dans un camp de la Legion au Maroc. En fin de compte, chaque film présent dans la short liste est à sauver, rien que pour la présence de Van Damme. Son charisme et la grâce qu’il dégage par la puissance de son corps illustrent la singularité d’un symbole du passé, qu’il est toujours temps de découvrir. 

 

Photo, Jean-Claude Van damme"Je cherche de l'eau."

 

FEAR - STREET PARTIE 3 : 1666

Ça parle de quoi ? En 1666, une ville coloniale se lance dans une chasse aux sorcières qui a des conséquences mortelles pour les siècles à venir, et c'est aux adolescents de 1994 d'essayer de mettre fin à la malédiction de leur ville, avant qu'il ne soit trop tard.

Pourquoi il faut la regarder ? Conclusion de la trilogie inaugurée deux semaines plus tôt, Fear - Street Partie 3 : 1666 propose de fermer la boucle, à la fois dans le passé et dans le présent de 1994. On retrouves les ingrédients des deux précédents volets, hybride entre un divertissement pour ados et du cinéma fantastico-horrifique, slasher et "films de sorcières" en tête. Ainsi, le fait de placer le début de ce troisiéme épisode en 1666 permet au film d'aborder un thème comme la sexualité lesbienne à une époque où être une femme pouvait suffire à vous faire appeler sorcière. 

De retour en 1994, on assiste enfin à la confrontation des différents tueurs possédés introduits dans les deux précédents volets de la saga. Si vous connaissez bien les divertissements Netflix, vous ne serez pas en terres inconnues. Fear Street - Partie 3 : 1666  nage dans des eaux très familières, de ses personnages jusqu'à sa mise en scène. Tout au plus, vous croiserez quelques évacuations d'organes brutales, mais ne vous attendez pas à plus qu'un téléfilm de luxe (notre critique).  

 

PhotoLa rédaction après avoir vu le film

 

BEASTARS - SAISON 2 

Ça parle de quoi ? Dans un monde peuplé d'animaux anthropomorphes, la cohabitation entre végétariens et carnivores est problématique... et excitante. C'est ce que découvre Legoshi, un loup fasciné et enamouré d'une charismatique lapine. Sauf que pendant ce temps, lutte des classes et enquête autour d'un terrible meurtre continuent de plonger le campus dans un improbable chaos viandard.

Pourquoi il faut la regarder ? Mettant l'emphase sur les sentiments et les conflits intérieurs de ses personnages, l'anime qui dévoile ces jours-ci sa seconde saison ne manque pas de caractère. Tout d'abord, parce qu'il assume de nous plonger dans la psyché d'anti-héros particulièrement complexes. Ici, chacun est mû part des appétits contradictoire, et se voit contraint d'observer les conséquences de ses pulsions.

Le tout est emmené par une écriture extrêmement sensible, toujours au plus près des âmes, qui permet, jusque dans les moments les plus verbeux de Beastars, de rester accroché aux destins de toutes ces créatures. Ces dernières jouissent d'ailleurs d'un chara design très réussi et toujours cohérent, qui laisse affleurer les zones de folies, les névroses et les pensées de ces drôles d'animaux. une réussite en matière de direction artistique, qui ferait presque oublier que l'animation 3D, elle, n'est pas toujours d'une grande finesse.

 

photoLes lapins, c'est très bien avec de la moutarde et beaucoup d'amour

 

AMERICAN NIGHTMARE 4

Ça parle de quoi ? Un baron de la drogue se découvre une conscience politique en essayant de survivre à une nuit où le crime est légalisé dans son quartier.

Pourquoi il faut la regarder ? Retitrés pour des raisons évidentes American Nightmare chez nous, les films The Purge incarnent pour beaucoup la quintessence de la frustration. D'une part, leur postulat génial (pendant une nuit, le crime est autorisé) ouvre un champ des possibles horrifiques et chaotiques que ne renierait pas le John Carpenter de New-York 1997. De l'autre, ils assument un véritable propos politique, usant du concept pour tirer à balles réelles sur l'oncle Sam. Malheureusement, ils ne vont jamais au bout de leurs ambitions.

Reste que ce 4ème opus, sous-titré "les origines", comporte quelques bonnes idées qui valent définitivement un visionnage. En effet, il compte raconter la première de ces "purges", et retranscire toute la paranoïa qui l'accompagne logiquement. Les références à une Amérique trumpienne caricaturée jusqu'à la parodie pleuvent évidemment, mais la sorte d'hésitation générale - forcément rédemptrice - assez misanthrope qui plane dans l'air lui donne un intêret certain, en attendant American Nightmare 5 : Sans limites, prévu pour le 4 août en salles.

 

photo, Lex Scott DavisPour ou contre le meurtre ? Vous avez 4 

A CLASSIC HORROR STORY 

Ça parle de quoi ? Dans ce film d’épouvante, des voyageurs se retrouvent coincés au beau milieu de la forêt, dans le sud de l’Italie, et mènent une lutte acharnée pour en sortir vivant.

Pourquoi il faut la regarder ? Car le film s’expose d’emblée comme un condensé du meilleur de l’horreur. Jouant avec les références, les hommages et autres clins d’œil, A Classic Horror Story annonce directement la couleur : vous avez déjà vu ce film. Bien sûr ce n’est pas tout à fait vrai, car entre des coups de coude à SawMidsommar ou encore  Détour mortel, le métrage réalisé par Roberto De Feo (Le Domaine) possède sa propre intrigue.

Un récit inédit mais qui s’inspire sans se cacher des clichés et autres incontournables de l’horreur : du torture porn à la forêt isolée en passant par la maison hantée et les rites sataniques. Amateurs de films horrifiques, voilà l’occasion de tout cumuler en un métrage assez rigolo qui, comme souvent chez Netflix, baigne dans une ambiance vintage. Un film sympathique (et un peu gore) qui fera un excellent jeu à boire. Un cul-sec pour chaque référence à un classique du genre.

 

 

GAME NIGHT

Ça parle de quoi ? Comme chaque semaine, Max et Annie organisent un jeu chez eux avec leurs amis. Brooks, le frère de Max, va élever encore un peu plus le niveau. Il annonce que l'un d'entre eux va être enlevé. Celui qui retrouvera la victime gagnera le pactole. Personne ne saura si ce qui se passe est la réalité ou la fiction. Après avoir exposé les règles du jeu, c'est finalement Brooks qui se fait kidnapper. Pensant à un canular, la bande d'amis va vite réaliser que les choses sont plus compliquées.

 

Photo Rachel McAdams, Jason BatemanUne comédie qui vous mettra au sol

 

Pourquoi il faut la regarder ? Les comédies à base de quarantenaires désabusés essayant de s'enjailler dans le chaos ne manquent pas, mais Game Night fait partie du haut du panier. Pas au point de faire jeu égal avec un Seven, évidemment, mais on appréciera le soin retors avec laquelle ses personnages se retrouvent malemnés par un scénario plutôt ludique. En outre, ce récit vengera tous les malheureux et malheureuses qui doivent survivre chaque semaine aux velléités ludiques de leurs amis obsédés à l'idée de se rassembler autour de divertissements aux règles bizarroïdes.

Enfin la plus belle idée de ce sympathique long-métrage est de confier ses deux principaux rôles à Jason Bateman et Rachel McAdams, deux comédiens à l'alchimie évidente. Avec un sens du tempo réjouissant, ils se baladent dans cette intrigue gentiment azimuté, en y injectant une dose non négligeable d'humour à froid et de drôlerie caustique.

 

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commentaires
Pifpaf
17/07/2021 à 12:32

Bel hommage à jcvd , j adore ce gars , un vrai original

Astor
17/07/2021 à 11:24

Passez votre chemin sur A classic horror story, ça n'en vaut vraiment pas la peine. Amateurs de sensations fortes comme moi vous serez bien déçus.

Loulou48
17/07/2021 à 10:09

Bizarre de mettre en vignette de la News Bloodsport...qui n'est pas dans les films de Van Damme proposés par Netflix...

RiffRaff
17/07/2021 à 09:58

Pour Game night, vous ne vous seriez pas emméler les pinceaux dans votre comparaison en remplaçant the game par seven ?

LCR
17/07/2021 à 05:59

"Game Night fait partie du haut du panier. Pas au point de faire jeu égal avec un Seven" ... C'est The Game à la place de Seven, ce dernier ne boxe absolument pas dans la même catégorie que Game Night quand même

Abibak
16/07/2021 à 19:27

J'avoue que je les attendais depuis longtemps les van Damme... de bonne soirée en perspective.